[RP] Le Manoir "de Witthem"

<blockquote class="uncited">"Alors?! Ces Dames auraient-elles des
idées interessantes pour meubler leurs ennuyeuses journées en ce
bas-monde?" Regardant Roxhanne : "Mis à part le fait de prendre
villégiature dans quelconque cachot en attendant une mort bien lente!"
Sur quoi je lui sourit.
</blockquote>

La môme lui tire la langue d’un bravache espiègle avant de clore par des éclats de rire.

J’ai bien une idée en effet, messire…

Elle le scrute d'un air ingénu et enchaine

Apprenez-moi… Apprenez- moi a faire comme vous… Je ne veux plus jamais subir de joug… Quoi que… Ca dépend… Nan ca dépasse
‘fin pas cuici je veux dire… ‘fin vous avez compris… ‘fin si c’est le
cas vous avez de la chance… Parce que moi je suis pas certaine de me
comprendre… ‘fin je veux dire… Apprenez-moi… Le corps à corps… Enfin le
maniement de l’arme… pas celle que vous pensez hein… ‘fin je sais pas a
quoi vous pensez… Peut être que vous pensez pas a ce que je pense… Je
me demande bien a quoi je pense de fait… Pas au corps, je veux dire le
votre… ‘fin si avec le votre mais pas … c'est-à-dire … pffff…

Elle
se tait un instant, se gratte la tête d’un geste systématique, comme
tentant vainement de remettre un peu d’ordre en son esprit, sourcils
froncés par la concentration soutenue due a l’opération a la résultante
fort aléatoire, au moment ou elle croise un regard aussi effaré
qu’abasourdit, comme si la brune venait de prendre orbite autour de la
lune.

Elle se saisit alors de son verre qu’elle tend en direction de la cruche de vin

Laissez cela, nous en reparlerons quand j’aurai les idées plus claires Marmonne
t-elle avant de vider le récipient d’une traite, le regard dans le
vague tentant désespérément de comprendre l’imbroglio de phrasé issu de
la bouillie qui lui tient lieu de cervelle, au moment ou elle hoquette
a nouveau…

Hé bé!!!... Elle en tient une belle la bergère en dentelles! "Vous voulez apprendre le corps à corps, à corps perdu. Apprendre à marteler les corps encore et en corps?!" Je lui sourit. "Je pense bien entendu que celà soit nécessaire à tous, surtout en ce moment, mais de là à ce que moi..."

Puis là je réfléchi un peu, dissipant les brumes de vin qui m'entourent. "Pourquoi
ne point me rejoindre dans l'Ost?! A moins que vous vouliez juste
apprendre les bases pour vous défendre avant de reprendre route?" Dans
ce cas, il n'y a qu'une méthode correcte qui se traduit par une seule
phrase : l'attaque est la meilleure défense! Si vous vous sentez en
danger, n'attendez point, frappez la première, sans attendre que votre
adversaire ne sorte quelconque arme. Et s'il était désarmé, et bien
tant pis pour lui!!!" Sur cette dernière, je me mis à rire!

Sidonie voit passer l'homme à la capuche.

il lui semble le reconnaître, un mouvement furtif fit découvrir une partie de son visage.

ho oui je le connais.

Elle ne fait rien voir et fais comme si de rien n'était.

"Comment occuper vous journée, Sieur Ulrich, je ne vous dirai pas ce dont à quoi je pense" lui dit elle malicieusement.

"Mais je veux bien comme roxhanne apprendre à me défendre". Elle sourit à Roxhanne.

Mon invité de dernière minute étant reparti aussi discrètement qu'il ne
fut entré, je repassait du côté de notre tablée qui paraissait avoir
bien profité des bienfaits de la vie...

"Vous
parlez d'apprendre à vous défendre gentes Dames?! Je crains qu'en la
matière, vous risqueriez bien d'avoir au plus vite l'occasion de
visualiser des passes d'armes de près!"

C'est triste mine que j'affichais, tout en me servant une coupe de vin que je bu aussi vite...

"Ulrich,
mon ami... Je vais me rendre à la Cathédrale St-Vaast sur le champ, je
préfère m'entretenir avec le Seigneur tant que celà m'en est permis. Je
compte sur toi pour faire le ménage ici et... Rien, je te ferai
connaitre mes intentions par la suite! Je vous souhaites à tous trois
la bonne soirée."

Puis avant de m'en aller...

"Que
Dame Sidonie prenne résidence ici tant que je n'ai point d'autre
demeure où l'y installer, je risque fort bien de ne point rentrer
dormir ici cette nuit. Que Dieu vous garde!"

Un peu surpris par la venue soudaine du Comte, de mon ami, de mo frère,
j'écoutais ses paroles largement abasourdi. Rien! Il avait dit, rien?!
Voilà qui ne présageait rien de bon venant de sa part, celà me
rappelait à de bien mauvais souvenirs. Qu'allait-il encore advenir de
lui, qu'était-il encore arrivé pour que celui-ci réagisse de la
sorte??? Sonair grâve devait très certainement avoir atteint le mien,
car c'est presque en colère que je me levais à son départ. "Quelles intentions?!" Mais il était déjà loin!

Je me tournais vers nos deux invitées, et amies. "Voilà
ce que je vis depuis notre départ d'Ermenonville, ce mélange de mystère
et d'empressement d'en finir avec je ne sais quoi! Enfin! Il en est
ainsi. La journée me fut fort longue gentes Dames, aussi je vous prie
de m'excuser mais je crois que le meilleur serait que j'aille me
reposer. Vous avez appartements à vos disposition, n'ayez point peur de
demander si quelque chose venait à vous manquer. Nous avons assez de
gens ici pour répondre à vos attentes. Je vous souhaite une bonne nuit
et vous reverai demain sans aucun doute."

Dur de dire ce
qu'il en était, dur aussi de savoir si je fus convaincant. Il se
faisait tard, ça c'était vrai, mais nullement au point de m'en aller me
reposer. Du moins, malgré l'envie physique, je n'en avais pas le droit.
Je m'engouffrais dans mon pavillon, me préparant à en ressortir par la
porte donnant sur l'extérieur du Domaine.

Une fois au-dehors, je
donnais consigne aux gardes de faire preuve de vigilence. Je ne voulais
pas que nos invitées soient soumise à quelconque danger en mon absence,
le Comte ne me le pardonnerait pas.

Alors que je saluais, avec grande morosité, au passage de mon ami et de
la Connestable, arriva Dame Sidonie pour nous remettre ses bons
souhaits. "Vous avez raison Dame, trinquons!!!" Et puis, comme perdue, se joint à nous Damoiselle Roxhanne. "Bonjour
gente Damoiselle. Ce qui se passe? Nous partons, nous reprennons la
route vu que nos présences ne sont plus nécessaires, ni souhaitées en
ces terres. Si j'ai bien compris notre Seigneur, nous retournons à
Ermenonville, se joindre à son ami le zèlé!" Lui faisant une place : "Mais je vous en prie, installez-vous avec nous!" Et je fis le service, servant Dame Sidonie et Damoiselle Roxhanne.

Buvant en compagnie de mes amis et de mes hommes, je vis le messager
revenant de chez le Seigneur d'Arras, celui-ci me remet un message de
mon ami et filleul... A sa lecture je sourit, si j'avais pu... Cet
homme était de ces rares personnes qui pourra, à tout jamais, se vanter
d'être de mes amis... Cercle très restreint et qui ne risquait pas de
s'élargir de sitôt! Peu après, c'était une dizaine de nos Compagnons
qui prirent route vers le Valois...

Dame Sidonie étant là, j'en profitais donc pour lui remettre le précieux document prévu avant mon départ...

"Sidonie,
Chère amie, voici ce qui vous revient de droit, à vous qui m'avez porté
tellement bonne attention durant votre séjour dans ma demeure."



DOCUMENT DE DONNATION

Nous,
Pascal de Witthem, saint de corps et d'esprit, déclarons donnation du
Manoir dit "de Witthem" ainsi que toutes les terres, vergers et jardins
du Domaine, à Dame Sidonie de Montmorency.

Manoir, Domaine et dites terres sont situées en lieux et place de la ville d'Arras en Comté d'Artois.

Fait à Arras en date du 16 juin de l'an de grâce 1316.


PASCAL DE WITTHEM
Baron de Saint-Christophe

de Roxhanne le Mar 16 Juin 2009 17:05


<blockquote class="uncited">"Bonjour
gente Damoiselle. Ce qui se passe? Nous partons, nous reprennons la
route vu que nos présences ne sont plus nécessaires, ni souhaitées en
ces terres. Si j'ai bien compris notre Seigneur, nous retournons à
Ermenonville, se joindre à son ami le zèlé!"
</blockquote>

La brune lève un sourcil... Ermenonville ... Décidément... Le monde est définitivement bien petit...

<blockquote class="uncited">"Mais je vous en prie, installez-vous avec nous!"
</blockquote>

Elle tourne son visage vers Ulrich, ou plutôt ses arrières qui se meuvent pour lui laisser place.
Relevant
un regard toujours aussi noir mais peut être un peu plus hagard compte
tenu des circonstances, Roxhanne le gratifie d'un large sourire de
remerciement, puis se pose à ses cotés.
Elle se saisi du récipient qu'il lui tend, y plonge les lèvres...
Elle
stagne un instant encore quelque peu abasourdie, perplexe, regard perdu
dans le vide, cherchant avec force à reprendre pied avec la réalité de
ce monde qu'elle n'a plus côtoyé que de très loin...
Un long
soupire s'échappe de ses lèvres mais elle ne posera nulle question,
songeant que le moment n'est peut être pas approprié ou que ce soit
bien plus simplement mal venu.
Une nouvelle lassitude s'empare
d'elle, plutôt morale que physique celle ci. De guerre lasse, vin en
main, elle appuie la tête sur l'épaule du géant puis fini par lui
murmurer: Vous m'emmenez?

Je senti quelque chose se poser sur mon épaule?! Légèrement embêté, peu
habitué à ce genre de situation, je vis que c'était Damoiselle Roxhanne
qui posa sa tête puis me murmura quelques mots. "Vous
emmenez?! Jusqu'à Ermenonville?! Pourquoi pas, si telle est votre
destination. Vous pourez voyager dans le carosse, ce sera même un
plaisir de vous avoir avec nous. De plus, d'après ce que j'ai pu
entendre, d'autres villageois risquent de se joindre au convoi! Si celà
vous intéresse, nous partons dès demain matin aux aurores!" Si elle se joint à nous, nous nous retrouverons à nouveau à l'endroit où nous l'avons rencontrée la première fois! "Vous allez rendre visite à vos moutons?" Lui dis-je en souriant.

Aux aurores? Qu'a cela ne tienne... Je serai prête!

Elle sourit pour elle même, songeant qu'il sera certainement bonne fortune que de reprendre la route.
Elle n'avait pas plus de destination que lors de leur première rencontre, mais la bas ou ailleurs, quelle différence après tout?
Cheminer en leur compagnie cela n'en sera que plus agréable... Et ça changera de la solitude habituelle...

<blockquote class="uncited">"Vous allez rendre visite à vos moutons?"
</blockquote>

Le
sourire gentiment moqueur du colosse fait écho au rire discret de la
brune toujours confortablement installée sur son épaule, ne songeant
guerre plus avant a l'incongruité que la situation pouvait laisser
paraitre.
Après tout, elle lui devait la vie et il l'avait connu
en état d'abandon d'âme et de corps bien plus avancé, de ce jour
pourquoi et comment reformer barrière d'une bienséance obsolète et
hypocrite?

Mes moutons ... oui... Je les avais presque oublié... Je serai heureuse de les revoir mes boules de poils... Elle sourit encore attendrie a cette évocation d'un passé si lointain et pourtant encore si présent a son esprit Mais peut être cette fois aurai-je l'occasion de vous les présenter?

Le taquine t'elle en trinquant et le gratifiant d'un clin d'œil mutin.

Il y avait bien longtemps que l'ambiance parmi nous n'avait plus été
aussi décontractée, et celà était plus que plaisant à ressentir. Même
si il ne se voyait pas, je sourit tout au fond de moi, nous partions
enfin d'ici! "Me présenter à vos amis moutons?! Vous n'y pensez pas?!" Je répondis en riant! "Pauvres petites bêtes!" La seule façon dont je pouvais imaginer un mouton, c'était sur la rostisoire! "Pour
ce qui est du voyage, nous ne trainerons pas en route, Amiens,
Compiègnes et enfin Ermenonville! Nous camperons en forêt, pour ne pas
éffrayer les habitants des contrées traversées par la venues de nos
troupes armées. Certaines mauvaises langues pouraient dire que nous
tentons une invasion! Donc, nous en avons pour trois ou quatre jours de
voyage." Cette nuit, nos hommes de Cambrai et de Calais doivent
nous rejoindre, ce qui fera tout de même pas loin des soixantes
mercenaires en comptant les dix venant de partir, il vaudra tout de
même mieux être discrets!

<blockquote class="uncited">Me présenter à vos amis moutons?! Vous n'y pensez pas? Pauvres petites bêtes!
</blockquote>

Envisageriez
vous de dévorer mes agneaux, grand méchant loup que vous etes??? Gare à
ce que je ne vous y prenne si vous ne souhaitez me voir transformer si
fait en vilaine ogresse toute prête a vous manger tout cru, tout grand
que vous soyez!!! Plaisante
t-elle badinant de tout et de rien cherchant peut être a cacher l'émoi
que faisant naitre en elle l'évocation de cette rencontre bénie des
dieux entre eux, ou peut être plus simplement ce bien être simple que
seuls les moments partagés dans la quiétude, la sérénité et la
simplicité sont a même de provoquer...

<blockquote class="uncited">Pour
ce qui est du voyage, nous ne trainerons pas en route, Amiens,
Compiègnes et enfin Ermenonville! Nous camperons en forêt, pour ne pas
éffrayer les habitants des contrées traversées par la venues de nos
troupes armées. Certaines mauvaises langues pouraient dire que nous
tentons une invasion! Donc, nous en avons pour trois ou quatre jours de
voyage."
</blockquote>

Ci fait messire Ulrich. Je vous suivrai telle une ombre.
Meme peut être envisagerai-je d'être sage comme une image... D'Épinal bien entendu... Elle rit

Il est vrai qu'il est difficile de ne pas effrayer avec telle meute de tueurs sanguinaires.
Va pour la vie d'ermite.
Puis
j'aime bien la foret... les feux... Les odeurs... La douceur de
l'air... L'alcool aidant... Oui, non je me tais... Me voici de nouveau
bavarde comme une pie.
Elle
s'esclaffe légèrement avant de trinquer une nouvelle fois avec le verre
d'Ulrich, le remerciant de tout et de rien, peut être simplement d'être
présent en ce moment, de le partager ensemble, un simple pétillement du
regard en guise d'aveu de gratitude a peine appuyé par une commissure
de lèvres qui se relève.

A vos bonheurs messire Ulrich... Shuttt... Je sais, cela n'existe pas, mais a vos bonheurs quand même!

Elle
sourit plus franchement, reprend une gorgée avant sa position
initialement confortable sur son épaule, regard a nouveau perdu dans
les flammes.

Les premières lueurs du jours percent le dense feuillage des arbres
bordant les murs, une légère fumée blanchâtre s'élève des cendres,
derniers signes du feu de joie mort au petit matin. Tout le monde est
bien calme, une légère pointe de nostalgie certainement, et se prépare
à partir. Comme mes hommes et Ulrich, j'ai revêti mon armure et
m'avance vers Sidonie...

"Ma
très chère amie... Vous resterez, quoi qu'il arrive, dans mon coeur.
Prenez grand soin de vous, dès que nous seront arrivés et installés, je
vous écrirai pour vous laisser de nos nouvelles."

Puis je
lui baise la main avant de mettre pieds à l'étrier. Les hommes étaient
prêts, les chariots aussi... Ulrich installa confortablement Damoiselle
Roxhanne dans le carosse avant de monter son cheval lui aussi, je
m'approchais du carosse...

"Damoiselle
Roxhanne, vous me voyez ravi que vous fassiez ce voyage en notre
compagnie. Nous allons peut-être enfin voir cette connaissance commune
ensemble?!... Quoi qu'il en soit, ce voyage se passera bien et nous
arriverons vite à destination. Tâchez de vous reposer durant le voyage,
car nous ne ferons que très peu de halte!"

Je fis signe à Ulrich de me rejoindre, nous allons faire route côte à côte aux abords du carosse...

"Nos
hommes connaissent bien les chemins à prendre maintenant, nous pouvons
donc nous permettre de rester en arrière. Si d'autres veulent se
joindre à nous, ils le feront sur la route, nous avancerons au pas pour
leur permettre de nous rejoindre!"

A ce moment, une
trentaine de cavaliers, venant de Calais et des environs de Cambrai, se
joignirent à nous. Nous pouvons partir...

"En
colonne par deux!!!... Dix d'entre vous pour ouvrir la marche, suivi
des deux premiers chariots!!!... Puis vingt autres que suivront le
carosse et les deux autres chariots!!!... les vingts derniers fermeront
la colonne!!!... Je veux deux porte-étendard en avant, portant haut nos
couleurs. Et gardez toujours vos armes à portée de main!!!... En avant
Compagnons!!!"

Un dernier regard à ce Manoir qui me
manquera, un dernier signe à Dame Sidonie qui fût toujours si aimable
avec moi, un dernier sentiment de haine envers ces traitres et ces
lâches que nous aurions dû égorger tant que nous en avions
l'occasion!...

En route vers le Vermandois...

Petit matin blême et cependant prometteur d'une clarté douce, comme une promesse chatoyante.
C'est encore embrumée des affres de la nuit que Roxhanne rejoint Pascal et Ulrich.
Point de bavardage intempestif pour la brune, dont les capacités babillantes réclament d'attendre une heure plus decente...

Au moins cette fois voyagerait-elle en bonne compagnie et de plus, débauche de luxe par excellence, véhiculée.
Certes, la fois dernière aussi mais en fait de véhicule mieux faudrait-il arguer de traquetage.
D'un
mouvement de tête vif elle chasse ses images et souvenirs qui la hante,
se force a sourire pour saluer ses hôtes de façon joviale.

Elle se détourne vers Sidonie afin de prendre congés.

Nous
avons eu peu de temps pour nous connaitre comme je l'aurais voulu,
dame, croyez que je le regrette, mais je reste persuadée que rien n'est
définitif ... Portez-vous bien, prenez soin de vous et d'eux. Au
plaisir de vous revoir bientôt Sidonie.

Elle
lui sourit lâchant l'étreinte amicale qu'elle avait imprimé sur les
mains de la jeune femme, se retourne vers le colosse qui l'invite dès a
présent a prendre place. Elle le remercie d'un regard chaleureux.

Bien le bonjour Ulrich.

Derniers mots avant de grimper d'un pas encore pesant.
Autour d'elle tout n'est que claquement de sabots, hennissements en nombre, excitation du départ.
Elle
dépose la besace contenant les quelques biens qui la suivent constitués
essentiellement de ce qu'ont eu la gentillesse de lui fournir ses hôtes
en terme vestimentaire majoritairement.

<blockquote class="uncited">"Damoiselle
Roxhanne, vous me voyez ravi que vous fassiez ce voyage en notre
compagnie. Nous allons peut-être enfin voir cette connaissance commune
ensemble?!... Quoi qu'il en soit, ce voyage se passera bien et nous
arriverons vite à destination. Tâchez de vous reposer durant le voyage,
car nous ne ferons que très peu de halte!"
</blockquote>

Croyez
que le plaisir est partagé messire... Connaissance commune... Oui c'est
drôle quand on y pense... On peut se questionner sur l'avancé ou le
retour au point de départ de l'affaire.

Elle lui sourit.

Mais
l'heure n'est pas a la philosophie de bas étage. Ne vous en fait pas
pour moi, je crois qu'il me serait mal venu de me plaindre des
conditions de voyage, j'ai connu bien pire.
Elle le gratifie d'un clin d'œil amical et ajoute: Comment dites-vous déjà? En route?

Dès que Roxhanne était installée dans le carosse, je rejoins, sur mon
cheval, mon ami prêt pour le grand départ. Je saluais une denière fois
Dame Sidonie quand le Seigneur donna l'ordre du départ, nous y voici!!!