[RP] Le quartier "Sainte Rita"

Gawain

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Il y a dans la ville, un quartier dit malfamé, un quartier qui ne voit presque jamais le jour, les maisons y sont toutes regroupés, toutes les unes accollées aux autres, rendant les rues et ruelles aussi sombres qu'en pleine nuit.

On dit que bon nombre de brigands, voleurs, filles de joie et autres malandrins y vivent, à un tel point que peu de villageois ont le courage de s'y aventurer, de peur de se faire dépouiller. Il est si malfamé que la population locale lui donna le nom de la sainte des causes désespérées, espérant ainsi probablement que le malheur n'en sortirait pas.

Au centre de ce quartier, se trouve le bordel nomé "aux mains brulantes", dirigé par Lucie la douce, fille de toutes les joies, elle accueille sa clientelle dans un bouge sombre et aux odeurs d'encens de mauvaise qualité. Mendiants et voleurs notoires se placent devant l'établissement, espérant grapiller un peu d'or aux clients de passage.

Les fumeurs de chanvre peuvent y trouver leur dose quotidienne, bien à l'abrit du regard de l'église qui en interdit l'usage au début du douzième siècle. A se demander comment de vils brigands peuevent se procurer cette drogue venant du lointain orient...

Quartier de tous les vices, Sainte Rita est l'endroit à connaitre lorsque l'on cherche de forte sensation et l'aventure...

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--Ximene_la_sanglante
PNJ

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Il suffit de quelques pas en effet pour passer de la lumière a l'obscurité...
Changement d'ambiance, plus rien de bon enfant ici...
Des vies et des drames se nouent et se dénouent dans l'indifférence la plus explicite.
Les gens qui vivent la se contentent bien souvent de survivre...
Ici, la faim justifie les moyens...
Nobliaux et bonnes âmes de tous bords n'y mettent jamais les pieds une fois la nuit tombée...
Peut être le seul trait d'intelligence que l'on puisse leur accorder.

Xi se meut telle une louve, a pas feutres dans les ruelles odorantes de reliquats indigestes, quelques lumières blafardes qui se voudraient rassurantes a chaque coin de rue tel que l'exige la loi, faible rempart a l'insécurité qui y règne...
Pensant au patronyme de "coupe-gorge" qui réfère souvent ce lieu, Xi sourit... Ma foi, faute de mieux...

Voici donc une ombre parmi les ombres, se dirigeant d'un pas sur vers sa destination, rien a craindre car rien a perdre...
Seul moyen d'espérer la sérénité, avec l'aide subsidiaire de son fouet, son épée a la ceinture et sa dague en main... Mais ne voici pas la menus détails?
Les bêtes se reconnaissent entres elles, question d'instinct, rares sont les fous qui viendraient s'y frotter, Xi n'a pas la démarche suffisamment apeurée pour les appâter...

"Ahhh... voici le bordel... enfin de quoi s'amuser dans ce village... Messieurs, vous pouvez remercier l'enfer, me voici....
Mouhahahahahahahaha"

--Caius

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Pressé de retrouver son quartier, ses ruelles et surtout de sortir du monde des "sent bon", il marchait presque sans faire attention à quoi que ce soit. Il prit une grande bouffée d'air que la plupart des gens estimeraient comme insuportable, respirant à nouveau l'odeur de la crasse et de la misère comme il les aime tant.

Un peu plus loin, assis sur le pavé, un mendiant faisait la manche, la main tendue vers des passants aussi rare que pauvre. La maigre pitance qu'il pourrait en retirer finira certainement dans un flacon d'alcool frelattée, lui conférant la seule chaleur pour sa nuit.

Caius s'approcha du vieillard malade et lui mit un coup de pied dans le tibia avant de lui dire.

- Eh le vieux! Tu connais un fou du nom d'Agard. Demanda t-il plein d'agressivité dans la voix.

Il regarda l'homme au sol un instant et cracha à côté de lui.

- Laisse tomber! Lui cria-t-il en lui assenant un second coup de pied.

Il continua son chemin vers un gamin des rues qui serait probablement sa prochaine victime...

Frogard

Le sergent poursuivait sa course, s'enfonçant dans les endroits les plus glauques de mimizan.

Il s'arrêta d'un seul coup et se plaqua contre un mur visqueux. L'étranger s'était arrêter pour la première fois et semblait s'énerver sur un tas d'immondice jonchant la ruelle triste et sombre. Frog ne comprenait pas de là où il était, trop loin. IL fallait qu'il s'approche mais risquait de se faire repérer. Il décida de ne pas bouger, jusqu'à ce que l'individu reprenne son chemin. Encore heureux peu de passant longeait cette petite et triste ruelle. En arrivant devant le tas de ce qu'il avait pris pour des déchets, il se rendit compte que c'était un pauvre hère.

- Dis-moi, pauvre vieux, que voulez l'étranger? il fit miroiter un écu dans sa main et les yeux du clochard s'illuminèrent, Ceci te fera t-il parler?

- gninnnnnn, jaaaaaaaaaaambe, ahgnaaheuh, agard !

- je le sais bien pauvre fou que tu es hagard, je te demande ce que te voulait l'étranger ! Le sergent se retint de l'attraper au col, tellement le vieux était crasse.

- Agard! gnéééééééé! Agard! mal a la jambe! Agard! pièce!

Après un bref coup d'œil à l'ombre du fugitif, Frog jeta la pièce avec un certain dédain au mendiant et repris sa filature. Il n'avait pas le temps, trop de risque de le perdre. Imbécile de mendiant, qu'avait-il voulu dire par hagard? C'était une information que le sergent ne comprenait pas encore, mais une information avant tout. Elle alla se coller dans le recoin de sa mémoire parmi tant d'autres.

--Caius

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De plus en plus nerveux, le mercennaire continuait sa route à travers son fief, croisant quelques malheureux qu'il bousculait sans sourciller. Quand il arriva près d'un gamin qu'il connaissait.

- Tu te souviens de moi gamin! Lui dit-il en l'attrapant par sa chemise trouée.

Aussitôt l'enfant se mit à pleurer et faisant "oui" de la tête.

- Me faites pas d'mal, siou plait. Prononce t-il péniblement entre deux sanglots.

- Dit moi si tu connais un Agard! Tout de suite! Lança t-il en levant la main comme une épée de Damoclès.

- Oui, j'le connais, il traine toujours par là.

- Où? Hurla Caius.

- J'sait pô trop, par là, vers le bordel ou le soir, il dort dans la rue des anglois. Me faites pas d'mal. Murmura t-il en pleurant à chaudes larmes.

- Va t-en merdeux et arrête de chialer comme une fillette. Lança t-il en le projettant contre le mur derrière lui.

Le colosse continua sa quète sans même se retourner pour voir l'état du gamin.

- J'vais t'massacrer Agard, j'vais t'massacrer! Dit-il en avançant comme un boeuf tirant une charrue.

Frogard

Le molosse s'arrête, le sergent s'arrête net ayant récupéré une bonne distance. Frog bien plus prêt encore se plaque encore contre un mur, souffle coupé.

Bruits d'échauffourée, le sergent frog ne peut s'approcher plus prêt sans se découvrir. Une voix enfantine lance encore ce mot hagard. Des pleurs dans la voix, cela devient très sérieux...

D'un coup il voit un corps s'écraser contre le mur, face à lui. Dieu, un enfant ! Le sergent jette un coup d'œil dans la rue et voit le molosse s'éloigner en criant "J'vais t'massacrer Agard, j'vais t'massacrer! ". Frog se retourne et se baisse pour voir l'état du gamin. Malgré le filet de sang s'échappant des lèvres, il constate en prenant son pouls que l'enfant n'est que sonné. Il repose la tête de l'enfant sur le mur doucement. Se relevant rapidement, le sergent réfléchit à la puissance de l'individu. Cela ne l'effrait pas, du moins le fait-il réfléchir, rapidement.

Frog décide de poursuivre sa filature, mais vérifie en le caressant de sa main, si le pommeau de son épée est bien là. Il va falloir l'arrêter le bougre, le sergent est seul, il pressent que ça va être serré.

--Caius

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Le géant avançait sans réfléchir vers le bordel où, soit disant, Agard passait le plus clair de son temps. Ses lourdes bottes aux bouts métaliques raisonnaient comme un marteau sur une enclume en frappant le pavé humide des ruelles. C'est alors que des voix virent couper le silence martellé par les impacts.

- Caius! Caius! Regardez les gars, Caius est de retour! Cria Arvorg, le chef d'une des bandes locales.

L'homme s'approcha avec une dizaine de ses sbires, leur odeur envahissait les rues au fur et à mesure qu'ils approchaient.

- Mon vieil ami! D'où viens tu comme ça? On dit qu'on t'a remplacé.

Le colosse se tourna vers l'indivdu et l'attrapa par la gorge.

- On ne me remplace pas! Grogna t-il, les dents serrées.

Raclement de ferraille quand de tous les foureaux les dagues sortirent, de la main Arvorg faisait signe de ne pas approcher, conscient qu'avant que l'un de ses hommes n'intervienne, le géant lui aurait certainement tordu le cou.

- Ouais... Ouais... Je sais, je te dis juste ce qu'on dit. Murmura le chef de la bande, le souffle presque coupé.

Relachant sa prise, Caius interrogea son interlocuteur.

- Tu sais où je peux le trouver?

- Pour le moment, non, mais je peux le chercher pour toi. Lança t-il en se frottant le cou comme pour vérifier qu'il était toujours là.

- C'est ça, trouve moi le et il y aura une place pour toi dans le quartier sinon je commencerai ma reconquète par ta tête. Dit-il en posant sa main sur son glaive encore taché du sang de la dernière personne à qui, il a promis la mort.

- Tu l'auras!

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le géant avait disparu...

Frogard

Frog caché derrière un fut éventré, regarda la scène avec intérêt. Le molosse était entouré de vils gueux armés jusqu'aux dents. Qu'ils s'entretuent entre eux! Frog seul n'avait aucune chance, il le savait. Lorsque le géant fit tenir en respect toute la bande en étranglant celui qui semblait en être le chef, une sourde crainte l'envahit, il était seul, et ne pouvez attendre aucun renfort.

Ses yeux quittèrent la scène un instant et parcoururent le quartier délabré. Aucune aide à attendre de ce coté, les faibles passants qu'il avait croisés avaient disparu, aucun minot pour lui faire mander la garde. Le sergent ne pouvait agir de quelque sorte que ce soit.

Les cris de l'étrange assemblée le ramenèrent à son sujet. L’étranger cherche toujours son but, bien... Ce qui est plutôt inquiétant, c’est que tu semble vouloir être maréchal de cette bande de gueux, et à mon avis étranger, tu es bien parti, et voila que tu donnes des ordres et que l’on t’écoute ! Pensa le sergent en écoutant la discution. Il vit le géant s’éclipser avec une agilité fort surprenante pour son imposante carrure. Que faire ? Qui suivre ? Frog réfléchit à la vitesse de l’éclair : puisque l’étranglé devait amener à l’étranger le but de sa recherche, hé bien, le sergent retrouverais l’étranger a ce moment là! il jeta un coup d’œil vers la direction de l’étranger mais il avait disparu.

L’étranglé rossa un de ses compagnons qui avait du certainement se moquer de lui. Derrière son fut, entouré de rats grimpant sur lui sans peur, le sergent Frog fixa son attention, un conciliabule s’était engagé dans la petite troupe qu’il ne pouvait entendre. Les couinements de ses nouveaux petits amis couvraient même pratiquement les quelques cris qui pouvaient se dégager de la conversation. Quoiqu’il en soit, il le savait, dans ce monde une seule loi prévalait, la force, et l’étranglé bien qu’il fut ridiculisé par l’étranger était le chef de cette bande. Le sergent se focalisa sur l’individu qui se frottait encore le cou et attendit.

--Arvorg
PNJ

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[Dans une ruelle sombre]

- Bah qu'est-ce tu r'gardes toi! Cria le chef malmené à l'un de ses sbires en lui envoyant son poing gantellé à travers la figure.

Non content de l'avoir sonné par ce coup, il se rue sur lui et l'envoit au tapis à coup de pieds dans les cotes.

- Vous avez entendu, il me faut Agard, bougez vous l'train, j'le veux, mort ou vif.

Il sortit de l'ombre de la ruelle une seconde laissant voir qu'il était torse nu, en plein hiver, et que sa peau était recoverte d'un tatouage que l'on aurait dit dessiné par les démons des enfers eux-même.

- Vous deux, vous partez vers la ville, cherchez de partout! Dit-il en montrant du doigt deux abrutis qui tenaient encore leurs dagues en main. Vous... Lança t-il en montrant un autre groupe de quatres personnes ... fouillez les bas-fonds de fonds en combles, allez dégagez de là, j'veux plus voir vos sales tronches tant qu'il n'est pas à genoux devant moi! Hurla t-il en leur faisant signe de partir. Vous... Dit-il au quatre derniers bandits présents Vous suivez Caius, ne le lachez pas d'une chausse, je veux pas qu'il me tombe dessus pas hasard. Bougez-vous, sa planque est dans la rue des martyrs.

L'homme siffla est de l'obscurité, un énorme chien sortit, pelage noir, baveux et les crocs sortant de ses babines. L'animal semblait si imposant que l'énergumène aurait pû le chevaucher.

- Allez mon chien, j'tenmène au bordel! Lui dit-il en ricanant.

Frogard

Frog changea de posture et pénétra dans le fut par la large brèche. Le fut n'avait pas du transporté de vin depuis bien longtemps au vu de l'odeur de moisissure et d'excréments qui se battaient avec celle, plus acre, qui lui fit penser plus a celle du vinaigre qu'au doux produit des vignes. La souillure du fut pénétrait peu à peu ses vêtements, et des légers frottis lui firent penser qu'il n'était pas le seul habitant de cet habitat malodorant. Peste en soi que ce travail de sergent!

Il gratta le vieux bois pourri pour y faire un interstice et continuer à voir la scène. Il vit l'étranglé bien mieux cette fois-ci. Torse nu, il ordonnait à deux de ses compères une recherche. Les deux hommes, toujours armés de vieilles dagues rouillées se dirigèrent vers la direction de frog, instinctivement ce dernier se recroquevilla un peu plus. Mais les deux hommes dépassèrent son abri sans un coup d'œil, visiblement pressés. Du fond de son fut il entendit aboyer l'étranglé d'autres ordres au reste de sa troupe. Et enfin, le sergent eu des informations, l'étranger devait s'appeler caius, il avait même l'adresse de son logis! Frog sourit dans sa puanteur. Il remonta doucement et repris son observation.

Quand il vit arriver l'énorme chien, il bénit cette fois-ci les immondices qui l'entouraient. Au moins le flair de l'animal ne capterait pas son odeur, et vu la taille de la bête c'était bien mieux ainsi. L'étranglé maintenant seul avec son clebs partait vers le bordel. Parfait !

Frog se libéra de sa prison de puanteur d'un coup d'épaule. Il jeta un coup d'œil derrière lui. Les deux sbires de l'étranglé étaient devenus des ombres, mais il pouvait les rattrapés en se dépêchant. Il se secoua et nombres de larves, insectes et saloperies se détachèrent. Pouah!

Il couru sans en directions des deux malfrats. Dépassant l'enfant toujours couché et sonné, il bifurqua dans une rue qui menait en direction de la ville. Les deux compères n'était plus qu'a quelques mètres de lui…

Il accéléra, sorti son épée, se jeta sur le plus proche des deux. Dans son bond, se servant du pommeau de l'arme, d'un coup sur la nuque assomma le gueux.

"Mais que !" le deuxième homme se retourna et ne fini pas sa phrase, voyant le sergent couvert de souillures et puant la vinasse sur son compagnon d'infortune, tous deux affalés par terre.
"Guet de Mimizan!" lança frog se relevant d'un bon et essayant de reprendre son épée. Il ne vit que trop tard le jet de la dague vers lui. Il tenta désespérément d'esquiver, mais savez déjà qu'il serait touché. Il lui suffisait d'amoindrir la portée du coup.

» [RP] Le Manoir "de Witthem"