[RP] Le Manoir "de Witthem"

[Dans la cour]

A peine arrivé dans la cour, que l'un de nos
gardes vint me prévenir de la présence du Seigneur en ville, ainsi donc
mon ami était déjà de retour. Bien, je n'aurai donc pas à me taper
Calais pour le sortir d'un mauvais pas comme je l'aurais cru. Je me
hâtais de faire préparer le repas en cuisine, l'homme devait avoir faim
à son retour, moi aussi d'ailleurs et c'était bien pour celà que je me
hâtais. Au cuisinier, j'expliquais en détail ce qui me faisait envie,
j'avais envie de dévorer!!! Puis j'allais quérir de l'aide pour faire
dresser la table en extérieur, le temps permettait de le faire, autant
en profiter.

Une fois tout ceci fait, je m'assied un instant,
attendant le retour de mon ami, quand je senti quelque chose se poser
sur moi et me retournais. "Roxhanne!" Sans faire attention à mon sans-gène, je l'examinais de la tête aux pieds, puis des pieds à la tête.

Me
rendant compte de cette impolitesse, je me levais de suite et lui
proposais mon siège alors que je m'en faisais porter un autre, ainsi
que du bon vin. "Je vous en prie,
assoyez-vous. Je vois que la petite bergère s'est muée en gente Dame!
Le Seigneur a de bons goûts vestimentaires, et ce bon goût vous va à
ravir, si vous me le permettez?! J'ai pris la liberté de faire préparer
le repas et de faire dresser la table ici, au-dehors, nous profiterons
ainsi du temps clément et des senteurs du printemps. Je suis ravi de
constater que vous allez bien mieux."

[Dans la cour]

Alors…
Le corps blessé, mollement étendu
Sur un lit qui se courbait aux malheurs qu'il supportait
Me faisait venir au ronge et gouter les douleurs,
Mes membres, jouissez du repos inattendu,
Tandis l'esprit lassé d'une douleur trop forte
Dérobe au corps brulant ses ardentes chaleurs.

Alors…
La chair vaincue s’est rendue, et lassée de souffrir
Ouvre au dard de la vie sa tremblante poitrine,
Étalait sur un lit ses misérables os,
Mais l'esprit, qui ne peut endurer mourir,
Dont le feu violent jamais ne se termine,
N'a moyen de conserver ce lit pour son repos.

Alors l’esprit…
Comme un diable au fond de sa boîte,

Alors l’esprit…
Comme le bourgeon s'est tenu caché...
Mais dans prison trop étroite
il baille et exige respirer.

Alors l’esprit…
Il entend des chants, des bruits d'ailes,
il a soif de grand jour et d'air...
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset.

Alors l’esprit,
D'un geste brusque, il déchire
Son carcan étroit et trop court
"Enfin, se dit-il, je respire,
Je vis, je suis libre... bonjour !"


Profitant
du bonheur singulièrement réapprit de gouter la vie et ses bien faits,
se délectant de la douceur de l’air, de la douceur du temps, de la
douceur de l’instant, la convalescente ouvre une mirette jubilante.

<blockquote class="uncited">"Roxhanne!"
</blockquote>

Elle lui sourit avant de lever un sourcil mi-interrogateur mi-amusé au regard dont il la gratifie.

<blockquote class="uncited">"Je vous en prie, assoyez-vous.
</blockquote>

Elle lui présente encore sourire et prend place.

<blockquote class="uncited">Je
vois que la petite bergère s'est muée en gente Dame! Le Seigneur a de
bons goûts vestimentaires, et ce bon goût vous va à ravir, si vous me
le permettez?!
</blockquote>


Oh mais je vous en prie ! Bien que j’ai quelques difficultés à l’accréditer, c’est bien agréable…

Elle tend une coupe vers la cruche du geste d’une enfant dont la politesse c’est laissée devancer par la gourmandise.
<blockquote class="uncited">
J'ai
pris la liberté de faire préparer le repas et de faire dresser la table
ici, au-dehors, nous profiterons ainsi du temps clément et des senteurs
du printemps.
</blockquote>

Vous avez eu une merveilleuse idée, la douceur du temps est idyllique…
<blockquote class="uncited">
Je suis ravi de constater que vous allez bien mieux.
</blockquote>

On ne va pas se laisser abattre pour si peu !!!
Plaisante t’elle derechef s’accompagnant d’éclats de rire que les
blessures encore latentes lui font regretter immédiatement mais qu’elle
se refuse à taire.

L’espiègle trinque doucement avec Ulrich, lui sourit à nouveau et ajoute : Ou est votre ami ? Voila que je ne l’ai point aperçu, il a du s’absenter je suppose… Avez-vous de ses nouvelles ?

Lèvres
plongées dans le divin liquide elle baigne son regard dans le sien, se
fichant dorénavant de l’inconvenance du geste, s’en amusant plutôt, et
attend espiègle la réponse de son bienveillant voisin, se contentant de
profiter de la perfection du moment…

[Dans la cour]

Après avoir bu de ce fabuleux vin qui venait de nous être servi, je me tentais à une réponse qui convienne. "Mon
ami?! Il dû partir précipitement pour Calais! Allez savoir ce qu'il
trame encore dans mon dos, peut-être va-t-il nous ramener la Reyne à
dîner, rotie à souhait!" Je ne pu m'empêcher de rire.

Je
repris une gorgée pour ne pas sombrer dans un fou rire interminable,
m'imaginant l'innomable volaille à la peau délicieusement dorée par les
flamme, qui ne seraient pas noires celles-là! "Plus
sérieusement, je crains qu'il ne condamne sa personne pour se pardonner
certains fantômes de son passé. Il a été bon, heu?! Il est bon et
généreux, mais il s'est tellement renfermé sur lui-même que celà en
devient inquiétant. Il vit comme un spectre dans les limbes, à la
poursuite d'une quête inachevée, tel un mort-vivant. C'est pourquoi
nous avons si peu d'amis, du moins que nous cotoyons quotidiennement.
Nous connaissons notre destinée, et il nous sera plus doux de partir
sans personne pour nous pleurer. En attendant de trinquer avec nos
ancètres, je festoye avec les vivants"

Je rempli sa coupe, pas encore vide, et servi la mienne à ras-bord. "Mais
il ne devrait pas tarder, j'ai appris son retour il y a peu. Nous
pourons alors passer à table. Je crois que c'est parcequ'il vous
apprécie, qu'il veut vous savoir en sécurité loin de nous. Nous n'avons
que très peu porté chance à ceux qui restaient à nos côtés autrefois."

<blockquote class="uncited">"Mon
ami?! Il dû partir précipitement pour Calais! Allez savoir ce qu'il
trame encore dans mon dos, peut-être va-t-il nous ramener la Reyne à
dîner, rotie à souhait!"
</blockquote>

La môme rit de bon cœur.

A
ce que j’ai pu en voir, la poule manque cruellement d’exercice, la
viande pourrait en conserver un arrière gout de rance. Ceci dit,
agrémenté d’un chapon de Toulouse en sauce consort…

Elle rit encore de ses propre facéties finissant par emplir sa bouche de vin afin de s’obliger a se taire.

<blockquote class="uncited">"Plus
sérieusement, je crains qu'il ne condamne sa personne pour se pardonner
certains fantômes de son passé. Il a été bon, heu?! Il est bon et
généreux, mais il s'est tellement renfermé sur lui-même que celà en
devient inquiétant. Il vit comme un spectre dans les limbes, à la
poursuite d'une quête inachevée, tel un mort-vivant…./…
</blockquote>

C’est bien triste songe t’elle

<blockquote class="uncited">C'est
pourquoi nous avons si peu d'amis, du moins que nous cotoyons
quotidiennement. Nous connaissons notre destinée, et il nous sera plus
doux de partir sans personne pour nous pleurer. En attendant de
trinquer avec nos ancètres, je festoye avec les vivants"
</blockquote>

Voila de sages paroles mon ami ! Trinque
t’elle avec lui avant de sombrer une nouvelle fois en sa coupe, celle
la même que le débonnaire s’empresse d’emplir à nouveau.

Hic... Houlà… je devrais peut être me calmer sur le vin si je ne veux pas finir sous la table moi…

<blockquote class="uncited">"Mais il ne devrait pas tarder, j'ai appris son retour il y a peu. Nous pourons alors passer à table.
</blockquote>

Elle
l’écoute souriant toujours, ne sachant pas bien si la raison de cette
joie ostentatoire tient plus a l’idée de remplir une panse criant
famine, de revoir l’affable messire de Witthem, ou de profiter
simplement de ce moment doucereux de bavardage en charmante compagnie…
Ou peut etre un peu de tout ca, ou le vin, ou… hic…

Mais
nulle velléité pour la brune de se priver d’un plaisir quelconque en ce
jour de renouveau, de ces choses qu’elle avait songé si fort a jamais
disparues, alors elle tend encore son verre, les yeux pétillants d’une
fièvre différente, la vide pour moitié antérieurement à poser sa tête
un peu plus lourde sur la paume de sa main afin de garder une posture
de chef sédentaire.

<blockquote class="uncited">Je
crois que c'est parcequ'il vous apprécie, qu'il veut vous savoir en
sécurité loin de nous. Nous n'avons que très peu porté chance à ceux
qui restaient à nos côtés autrefois."
</blockquote>

La chance n’existe pas, c’est … hic… une idée romantique inventée par les es…hic…prits faibles pour se rasséréner de ce qu’ils… hic… ne maitrisent pas… ‘fin c’est mon avis…

Va ptet falloir te calmer sur le sang du seigneur toi hein…

Ceci dit je l’apprécie …hic… aussi… Elle boit à nouveau. Presque aut…hic…ant que vous… héhéhé. Holalalala… Je ferais mieux de me taire je crois… hic…

Elle pouffe de rire avant de vider à nouveau son récipient. Z’avez pas faim ? Plaisante t’elle pour tenter de noyer ces derniers mots d’un babillage inconsistant.

Christinella arrive au Manoir de Witthem, elle le trouve splendide et très imposant.

Elle secoues ses jupons et espère ne pas etre trop affreuse après ce long voyage.

Voyage qu'elle a effectué toute seule enfin quelque chose que je fais seule !!!!

Heureuse d'être seule pour ce long trajet pas très rassurée quand meme.

Bon, là il faut frapper.

Elle regarde la porte, très belle d'ailleurs.

Elle sourit tu changeras pas.

Elle frappe et attend .....

[Dans la cour]

Il était plaisant de vivre de tels moments, des
instants d'insouciance, de parfaite liberté. Ces rares instants où il
est nullement question de se faire-valoir, de montrer méfiance ou de
devoir calculer ses réponses. Ces minutes qui coulent tel un fleuve
tranquille. Faim moi?! Ben tiens!!! Demandez à un ours sortant de
l'hiver s'il a faim! "Un petit creu, oui certainement, de quoi dévorer le chaperon et sa dinde!"

Je lui sourit et me levais pour demander que l'on nous serve sans attendre. "Allons mes gaillards, apportez-nous notre maigre pitence!"
Puis je me rassied alors qu'arrive un plateau comportant deux faisans
rotis et des pièces de sangliers, suivi d'autres plats, moins imposants
ceux-ci. Pasté de lièvre, cailles au miel, bouilli de choux et de
bonnes grappes de raisin, de quoi déjeuner en paix! "S'il vous manque quelque chose, n'hésitez pas à demander." Dis-je en riant!

J'allais
commencer découper l'un des faisans, quand l'un des gardes me fis
demander aux portes. M'excusant auprès de Roxhanne, je me rendis à
l'entrée du Domaine. Une femme demandant après Messire de Witthem était
là sur le devant, à en juger par ses atours, nulle doute qu'il
s'agissait bien d'une connaissance à Messire "je connais du beau
monde". Sans attendre, je donnais ordre d'ouvrir à la Dame et
l'invitais à me suivre. "Je vous en
prie, suivez-moi. Messire de Witthem ne devrait plus tarder à présent.
Je me présentes : Ulrich Lünz, que diriez-vous de vous joindre à notre
table?!"

Me suivant, j'accompagnais la visiteuse jusqu'à notre table, dressée dans la cour pour profiter du beau temps. "Je vous présente une amie, Damoiselle Roxhanne. Et vous êtes...?"

Je me présentes : Ulrich Lünz, que diriez-vous de vous joindre à notre table?!"

"Enchantée, Sidonie, avec plaisir je meurs de faim".

Elle lui sourit et le suivit.

"Dame roxhanne, ravie de faire votre connaissance"

<blockquote class="uncited">"S'il vous manque quelque chose, n'hésitez pas à demander."
</blockquote>

L'enfant s'esclaffe en toute spontanéité. Heureusement que je sais que nous...hic... attendons du monde, car bien que commençant...hic... a connaitre votre appétit abyssal je me serais demandé ...hic... si vous ne me preniez pas pour une ogresse...

Je vous...hic... en prie... le regarde t'elle s'éloigner après s'être excuse, toujours joviale.
Peu
de choses pourrait entacher la bonne humeur de l'écorchée aujourd'hui
mais la présence colossale agrémentait cette journée plus
qu'avantageusement....

Roxhanne
tente de reprendre quelque contenance, enfin une allure un peu moins
aléatoire face a la nouvelle arrivante et lui sourit.

<blockquote class="uncited">"Dame roxhanne, ravie de faire votre connaissance"
</blockquote>

De...hic... même Dame...Rhhho de pire en pire ...

Elle regarde la jeune femme s'asseoir, la scrute discrètement puis lui demande en lui servant a boire

Mais... je n'ai certes pas la...hic... memoire des visages... Cependant... Il me semble que nous...hic... nous sommes deja croisees...

Elle tend a nouveau le couteau a Ulrich l'incitant a régler leur compte a ces volailles une fois pour toutes en enchainant Puis-je me permettre de vous ...hic...demander de quelle région vous êtes Dame?

Elle
sourit encore attendant la réponse de la dame adressant au collosse un
regard malicieux et affamé à la limite de la salivation incongrue Dieu que j'ai faim!!!

Puis-je me permettre de vous ...hic...demander de quelle région vous êtes Dame?

Christinella lui dit en souriant

"vous le pouvez, je viens d'amiens, demoiselle Roxhanne"

Revenu à table, et les présentations faites, je présentais un siège à
notre nouvelle invitée avant de me plonger sur les deux volatilles
dorés. "Deux, nous sommes quatre, enfin si mon Seigneur désire montrer son nez ici, donc point de savants calculs!"
Par grands coups de lames incisants les emplumés déplumés, je coupais
les perdrix en deux et offrais une moitié à chaque convive.

Servant le vin, et demandant un autre pichet de suite, je m'assied enfin, espérant pouvoir dévorer en paix. "Pour
ce qui est du reste, je vous laisse toutes deux vous servir, ma
servitude s'arrête là où commence mon appétit : Maintenant!!!" Dis-je avec un grand sourire avant de planter mes crocs dans la bestiole. "Hmmf... Falors RoxFanne? Que comFtez-Fous Faire à préFent?"

Me voici enfin de retour chez moi. Pour combien de temps, qui sait?
Alors que je passe les grilles, saluant mes hommes au passage, j'entend
bien du bruit au fond de la cour, en direction de ma demeure, chose
bien inhabituelle pour l'endroit. J'y vis des silhouettes, dont une
bien familière... Ulrich! Au fur et à mesure de mon avancée vers eux,
je pu reconnaitre Damoiselle Roxhanne et... Dame Sidonie!? Voilà que
mon Domaine me faisait penser à ma vie de Châtelain dans une certaine
Baronnie éloignée.

"Le bonjour
à tous, ou plutôt à toutes... Je vous vois en bien charmante compagnie
mon ami, le Seigneur travaille et vous comptez fleurette en vous
emplissant de mon vin?! Voilà qui est bien beau et m'apprendra à vous
laisser seul en mon absence!"

Je ris, Ulrich savait bien
qu'il n'en était rien et que chez moi était chez lui, quoi qu'il
advienne. Je pris donc un siège et me joint à la tablée...

"Vous voici donc arrivée chère Sidonie... Comment s'est donc passé votre voyage?"

"Vous voici donc arrivée chère Sidonie... Comment s'est donc passé votre voyage?"

"Très bien Pascal, ravie de vous revoir "

"Ce voyage va me faire le plus grand bien............. je le préssent"

"L'accueil de vos amis a été fort charmant".

Lui sourit.

"Pour ce qui est de l'accueil..."

Je
me tournais vers ce que regardais Dame Sidonie et tombais nez-à-nez
avec Ulrich dévorant un demi-perdrix comme l'on croque dans une pomme
juteuse. Je ne pu m'empêcher de rire, connaissant le personnage...

"Je n'en doute pas chère amie, l'important c'est que vous soyez arrivée en vie jusqu'à cette table, n'est-il pas?"

Et
je ris de plus belle! Empoignant une grappe de raisin, je m'enfonçais
dans mon siège et mordais lassivement grain après grain...

"Alors
Damoiselle Roxhanne, j'ai bon plaisir à voir votre sourire. Savez-vous
que votre présence semble apporter joie en cette demeure, et je dois
dire aussi, chance en ma personne. Il y avait bien longtemps que nous
n'avions plus profités ainsi des moments de la vie, ce soleil, ce bon
repas... Les amis! Voilà bien des choses qui nous ont fait défaut
durant les mois que nous venons de traverser. Je ne voudrais en rien
vous importuner avec affaires sérieuses en cet instant idyllique, et
pourtant... J'aimerais en savoir plus sur vos, hummm, relations avec
Messire Ange?! Car, en ce que nous avions discuté concernant votre
sécurité, je ne vois que lui. C'est un personnage important maintenant,
un homme dont je connais la valeur, le sérieux! Si celà ne vous dérange
point, j'aimerais lui écrire, lui faire part de votre présence en mes
terres. Peut-être trouvera-t-il une solution convenable qui vous
plaira. Si toutefois vous deviez partir d'ici, ce qui, ma foi, ne me
semble pas urgent. La paix semble encore bien installée... Mais ne
sait-on jamais!"

"Roxhanne est en danger"

Elle la regarde avec inquiétude.

"Pardonnez moi Roxhanne, je suis trop curieuse !".

Sidonie s'exclama, attirant mon attention...

"Dame
Sidonie, toute personne cotoyant ma personne est en danger, et encore
plus ici en Artois alors que la guerre est toujours chose possible.
Puis d'autres évènements plus personnels à Damoiselle Roxhanne s'ajoute
à tout ceci. Vous-même n'êtes point à l'abri de la jalousie de
certains, nous sommes actuellement en proie à l'acharnement de
l'entourage Royal. Sans compter les ignorants qui suivent tels des
moutons ceux qui les exploitent. Rien que le fait d'être vu en ma
compagnie peut vous être néfaste chère amie..."

Je la regardais... Serait-elle devenue enfin décisionnaire de ses faits et gestes? Tout n'est donc point perdu en ce monde?...

"Bien
Dame Sidonie! S'il vous sied de rester en Artois, je vais m'inquièter
de trouver demeure où vous installer. Je suis certain que vous vous
plairez parmi nous..."

Regardant Rohxanne...

"Qui ne s'y plairait pas d'ailleurs!"

<blockquote class="uncited">"vous le pouvez, je viens d'amiens, demoiselle Roxhanne"
</blockquote>

C’est
donc la que nous avons du nous rencontrer je pense… En hebergerie
n’est-il point ? Car j’envisage mal avoir pu partager avec vous
quelques basses besognes qui furent de ma charge lors de mon passage en
cette ville…

Elle
sourit a la gracieuse jeune femme ne pouvant s’empêcher quelques
furtifs coups d’œil en direction des perdrix trop alléchantes pour être
honnêtes mais dont elle s’interrogera sur les mœurs obscures lors de la
digestion, à l’instant elle n’en a cure…

L’affamée se redresse a
l’arrivée de la volaille en son assiette et sans contrainte tenante, se
saisit de lames tranchantes afin d’assouvir ce que son âme en transe
hante…

<blockquote class="uncited">"Pour
ce qui est du reste, je vous laisse toutes deux vous servir, ma
servitude s'arrête là où commence mon appétit : Maintenant!!!"
</blockquote>

Salivante, elle suit du regard les crocs acérés de son voisin se fichant dans la bête, se fichant de bienséances bêtes.
Sourire
s’affiche, bel appétit semblant terre en friche se remémorant les
bonheurs sustentateurs des aléas météorologiques, qui en toute logique
se fiche de pensées des bons esprits et autres dévotes biches…

<blockquote class="uncited">"Hmmf... Falors RoxFanne? Que comFtez-Fous Faire à préFent?"
</blockquote>

La
brune réfléchit un instant avant des lâcher ustensiles convenants pour
animer ses dextres sur la chair de l’animal croquant, craquant…

Et bien… Je compte manger maintenant… Éclate-t-elle
de rire avant d’engouffrer avec une gourmandise non feinte la viande de
la volaille défunte, n’usant que de ses doigts pour se nourrir…

<blockquote class="uncited">"Le bonjour à tous, ou plutôt à toutes...
</blockquote>

Roxhanne
relève la tête, sourit au messire et le salut d’un hochement de chef,
les mandibules n’étant nullement en posture de saluer quand la
nourriture obture…

Elle écoute la conversation, dévisage l’ogre parfois un peu distraite, par tel appétit comment ne pas l’être ?

<blockquote class="uncited">"Alors
Damoiselle Roxhanne, j'ai bon plaisir à voir votre sourire. Savez-vous
que votre présence semble apporter joie en cette demeure, et je dois
dire aussi, chance en ma personne. Il y avait bien longtemps que nous
n'avions plus profités ainsi des moments de la vie, ce soleil, ce bon
repas... Les amis! Voilà bien des choses qui nous ont fait défaut
durant les mois que nous venons de traverser.
</blockquote>

La môme déglutie, l’air un peu abruti, prise en flagrant délit de jouissance ahurie des ces dits instants bénits

<blockquote class="uncited">Je
ne voudrais en rien vous importuner avec affaires sérieuses en cet
instant idyllique, et pourtant... J'aimerais en savoir plus sur vos,
hummm, relations avec Messire Ange?! Car, en ce que nous avions discuté
concernant votre sécurité, je ne vois que lui. C'est un personnage
important maintenant, un homme dont je connais la valeur, le sérieux!
Si celà ne vous dérange point, j'aimerais lui écrire, lui faire part de
votre présence en mes terres. Peut-être trouvera-t-il une solution
convenable qui vous plaira.
</blockquote>

Songeant
a réponse convenable car ne voulant point offenser le maitre des lieux,
d’emblée, elle s’attache a emplir chaque verre d’un air sans délétère

Vous
pouvez le contacter si tel est votre souhait messire, ceci dit je ne
suis pas certaine que le brave homme sache exactement de qui ou de quoi
vous l’entretenez…
Il y a si longtemps maintenant que celui-ci ne m’a point vu, ou même su…

J’étais
enfant quand celui-ci m’a recueillie et protégée pour me confier
ensuite au soin de moines… A lui aussi je dois le bonheur d’être en
vie… Décidément c’est une manie…

Ensuite nos routes se sont
séparées, j’ai retrouvée sa trace par l’un des moines de ce dit
monastère avec qui il avait fort sympathisé en la circonstance et qui
devint, par le plus grand des hasards, ensuite mon précepteur
théologique.

Ce moine c’était fort attaché a cet « Ange » et
avait donc fait en sorte de ne jamais réellement perdre sa trace au fil
de ces pérégrinations.
Il me fut donc assez simple, forte de ces
renseignements de retrouver le brave homme chemin faisant, des Anges,
on en voit pas tant… Sourit-elle peut-être un peu plus émue qu’il ne devrait, mais comptant sur le rouge aux joues du vin pour le masquer.

Ceci
dit, messire de Witthem, sans vouloir vous froisser et ayant bien
conscience de ce que je vous dois a tous deux, je pense être en mesure
de m’occuper de ma petite personne sans avoir incessamment a compter
sur le bon vouloir de chacuns ou encore prendre décision par moi-même…
Excusez-ma
franchise, je sais que vous agissez par bonne intention, mais je
commence a avoir à souper que l’on prenne pour moi chaque décision bien
que celles-ci sont fort raisonnées…

Elle
lui sourit affable tentant de lui signifier ainsi que nulle invective
ou manque de respect dans ses paroles, mais un simple désir de sortir
de cette enfance, forte d’une confiance insouciante et enjouée…

<blockquote class="uncited">Si
toutefois vous deviez partir d'ici, ce qui, ma foi, ne me semble pas
urgent. La paix semble encore bien installée... Mais ne sait-on jamais!"
</blockquote>

Elle écoute reprenant son tête-à-tête ogresque avec le bipède plumesque…

<blockquote class="uncited">"Roxhanne est en danger""Pardonnez moi Roxhanne, je suis trop curieuse !".
</blockquote>

Que nenni Dame, ce n’est rien… La curiosité n’est pas si vilain défaut qu’on le dit… Conclut ‘elle d’une rasade de vin

<blockquote class="uncited">- En tout cas, je suis très bien en votre compagnie ainsi que celle de Roxhanne et de celle de Ulrich."

-
Bien Dame Sidonie! S'il vous sied de rester en Artois, je vais
m'inquièter de trouver demeure où vous installer. Je suis certain que
vous vous plairez parmi nous..."
"Qui ne s'y plairait pas d'ailleurs!"
</blockquote>

Sortant
un instant de sa distraction elle croise le regard du messire qui
semblait vouloir appuyer ses dires. Elle se contente de sourire
poliment, ne sachant si elle doit trouver la quelque sens caché ou si
elle doit cette impression a ses entendements encore avinés…
Autant continuer de manger…

de Dark Nemesis le Ven 17 Avr 2009 19:58


Victor
était affublé de sa cape noire. Il était accompagné par 3 hommes
encapuchonnés. A l'entrée du domaine, il demanda à ses hommes de faire
en sorte que personne n'entre. Il attendit qu'ils grimpent dans des
arbres et surveillent les environs, pres à tirer avec leurs arcs avant
de pénétrer le domaine. Entendant des voix en s'approchant du manoir,
il s'encapuchonna avant de frapper à la porte. Il attendit qu'on vienne
lui ouvrir, dissimulant son visage pour que personne ne le reconnaisse
ou le voie.


Knud,
Hébergiste de Cambrai

Vous avez trop d'argent? Vous inquiétez pas, je peux y remédier!
La flamme noire

Membre du comité d'étude Rp d'eremoyenne

La petite avait bien raison, et ses raisons ne sont point à relancer discussion à ce sujet...

"Bien
Damoiselle Roxhanne, il en sera donc ainsi. Si toutefois votre désir de
revoir votre ami s'en ressent, je puis l'inviter à venir nous
rencontrer. Celà me plairait certainement tout autant qu'à vous..."

Un
des gardes de l'entrée vint me prévenir de l'arrivée d'un inconnu
encapuchonné se présentant à nos portes. Serait-ce déjà cet homme?!
Mexcusant auprès de mes invités, je demandais à Ulrich de continuer ce
repas sans moi et me levais...

"Veuillez
m'en excuser, mais j'ai pas mal de choses à règler, je vais donc voir
ce que désire ce visiteur. Mais je vous en prie, ne m'attendez point!"

Je
me rendais donc auprès de mes gardes à l'entrée du Domaine. Là se
tenait devant la grille un homme dont l'allure ne m'inspirait personne,
un parfait inconnu dans ce monde où je connaissais tant de gens...

"Le bonjour Messire... Je suis le Maître des lieux, Pascal de Witthem, Comte d'Artois! Que puis-je pour vous?..."

de Dark Nemesis le Ven 17 Avr 2009 20:52


Victor
sourit en dessous de sa capuche puis montra une bague portant une
flamme noire dessus. Puis, il redressa légèrement la tete de sorte que
son interlocuteur puisse voir son visage.

Ravi de vous rencontrer... Je suis Victor. Mais... vous avez des invités, voulez vous que je repasse un autre soir?

Victor
ne voulait pas déranger et surtout, il voulait se montrer courtois...
ce qu'il ne pouvait pas faire en tant que tel devant tout le monde.


Knud,
Hébergiste de Cambrai

Vous avez trop d'argent? Vous inquiétez pas, je peux y remédier!
La flamme noire

Membre du comité d'étude Rp d'eremoyenne

Voilà donc un joyau qu'il faut avoir courage de montrer en ce moment de
troubles, mais l'homme semblait savoir ce qu'il faisait. Bien des
raisons peuvent mener tel homme en mon Domaine, mais certaines choses
doivent être faites et j'en sourit...

"Vous ne gènez point Messire Victor..."

J'ordonnais aux miens de le laisser entrer, sans montrer quelconque inquiétude...

"Veuillez
me suivre en mon bureau si vous le voulez bien. Nous y serons bien plus
tranquille pour discuter! Car je suppose que vous n'êtes point ici pour
participer à mon repas, même s'il ne me gène point que vous vous y
joignez ensuite."

Et j'indiquais à l'homme le chemin à suivre...

Passant auprès de mes invités, je m'adressais à Ulrich...

"Mon
ami, je dois m'entretenir en mon bureau avec ce voyageur, ne faites
point attention à mon absence et continuez donc le repas sans moi."

Puis aux Dames Sidonie et Roxhanne...

"Baronne,
Damoiselle Roxhanne, j'espère que vous excuserez mon départ précipité,
mais les affaires d'Etat n'attendent point la fin des réjouissances.
Que le temps vous soit profitable... Et surtout, qu'Ulrich se montre en
hôte accueillant comme il le fût jusqu'ici!"

Puis je me retirais en mon bureau en compagnie de messire Victor.

Et voilà que ça recommence, jamais une minute à lui et puis il se
plaindra encore de maux d'estomac. Une bonne saignée que je lui ferai
la prochaine fois! C'est avec un grand sourire faux et un air moqueur
que je lui répondais. "Bien Vôtre
Grandeur, votre infinissîme bonté vous perdra. Sa sérénissîme personne
ne désir-t-elle pas que je lui gardâsse une tranche de pasté et
quelques grains de raisins?" Et je parti dans un fou-rire incontrôlé!!!

Me retournant sur ces dames, je pris ma coupe de vin et la vidais avant de reprendre discussion. "Alors?! Ces Dames auraient-elles des idées interessantes pour meubler leurs ennuyeuses journées en ce bas-monde?" Regardant Roxhanne : "Mis à part le fait de prendre villégiature dans quelconque cachot en attendant une mort bien lente!" Sur quoi je lui sourit.

de Dark Nemesis le Dim 19 Avr 2009 23:54


Victor
sortit, discrètement, sans faire de bruit. Il arriva aux portes du
domaine et s'arrêta, le temps d'être rejoins par 3 hommes et 4 chevaux.
Il les regarda et dit:

Tout s'est bien passé... vous inquiétez pas...

Il sourit doucement puis grimpa sur son destrier avant d'ajouter:

On y va, nous devons arriver à la forteresse rapidement. La Ju' est djà partie...

Il lança son cheval au triple galop, emboîté par ses 3 hommes.


Knud

Vous avez trop d'argent? Vous inquiétez pas, je peux y remédier!
La flamme noire

La flamme est éternelle, une étincelle suffit à faire démarrer un brasier noir ardent

Membre du comité d'étude Rp d'eremoyenne