[Festival Emuvillain] A l'aventure, compagnons !

Ardokath souriait : Jem avait réussi à trouver son prénom, fallait dire, ce qui était écrit sur la table était une bonne soupe bien crade..
L'action qui se déroulait devant lui ne lui fit aucune réaction.. Il préférait manger. Le barbare avait engloutiné tous les plats qui lui étaient présentés, et piochait sans gène dans les assietes de ses voisins, à sa guise..

Jem lui adressa la parole, montrant du doigt un groupe de petit soldats aux têtes traitresses.. Le visage de la chevalière paraissait angoissée.. Lui de son côté, alors qu'il avalait une patte de sanglier, n' eu compris que quelques instants plus tard..

La brute se releva, sans réfléchir. Il n'était pas fait pour ça de toute façon, des chevaliers de son groupe l'était bien plus que lui. Mais Ardokath était puissant, c'était à lui d'aider ses camarades..
La chaise sur laquelle il était assis fut propulsée contre le mur quand il se releva..En mille morceau.
S'essuyant la bouche avec son avant-bras, il fut prit d'une immense colère.. Ses muscles se contractèrent, la machoire inférieure s'avanca, ses yeux se fit énorme, et son nez se gonfla..
Houuaaa !! La bouche grande ouverte, le tyran chargea sans peur ni doute sur les chevaliers qui tentaient de lui bloquer la route. Gauvin en était de la partie, un carnage s'anonçait..

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Les chevaliers étaient enfin tous présentés, et le repas pouvait enfin commencer. Les serviteurs du Château apportèrent les plats... April ne disait mot. Elle écoutait distraitement les gens de sa tablée discuter, et mangea un peu. Elle parcourait de temps en temps la cour du regard, comme si elle se sentait en danger.

Soudain, un bruit d'explosion se fit entendre, suivit d’un rire machiavélique. April se retourna, et découvrit, avec les autres, des vapeurs ainsi qu’une ombre s'échappant par la porte menant dans les couloirs du Château. Le Roy se mit ensuite à crier:

"Qu'on rattrape ce traître immédiatement et qu'on me le ramène, je le ferai pendre par les tripes !"

Des chevaliers de la délégation ennemi se mirent devant le passage, empêchant la poursuite du kidnappeur.. Mais une chevalière pris les devant et parti à sa poursuite. Une autre monta sur une table et se mit à hurler:

"Vite, chevaliers. La situation est grave. Il en va de notre honneur!"

Elle partit ensuite à son tour, suivit d’un autre chevalier, en direction du traître.. Deux autres chevaliers quant à eux, partirent à l’assaut du troupeau qui barrait le passage..

April, devant tout ces évènements, analysa un instant la situation.. Trois chevaliers étaient partit à la poursuite du kidnappeur. Deux autres, forts et musclés, combattaient déjà les autres ennemi. Elle avait l’embarra du choix.. Elle regarda autour d’elle, la foule qui courrait dans tout les sens, et les chevaliers partit combattre, quand elle remarqua que plus aucun garde ne protégé le Roy. Sachant qu’elle serait fort inutile aux autres, elle s’avança à la rencontre du Roy, prenant au passage un couteau à viande.. Elle le défendra elle-même ..

Caprie fini son verre tranquillement en les regardant s'agiter puis soupire longuement en pensant:
"Pas tres bon pour la digestion tout ca..."

Elle avale la derniere bouchee de viande, regarde ses doigts tout gras (beurk) se demandant ou les essuyer, elle a laisse son "mouchoir" a l'autre truc qui se dit chevalier...
Misere, que faire?

Elle jette un coup d'oeil a la ronde cherchant du regard un linge digne de ses doigts fins et agiles...
Le Roy?
Bon sang mais c'est bien sur!!!!!

Caprie s'approche de la Majeste en souriant et ejecte assurement d'un coup de hanche sa comparse genante, qui avait l'air de prendre son role tres tres au serieux...
Elle passe directement ses bras autour le sa Grandeur, s'essuyant allegrement sur l'etoffe au passage, puis lui sourit:

"Ne vous en faites pas, je vous protege, il faudra me passer sur le corps avant de s'attaquer a vous, Sire..."

Lui murmure t'elle a l'oreille...

April était au côté du Roy, surveillant les moindres faits et gestes des personnes présentent dans la cour. D’un côté se déroulait une immense bataille improvisée, et de l’autre un affolement général.

Une chevalière, qui s’était présenté elle aussi il y a peut, s’approcha en leur direction. April pensa que son aide serait la bienvenue pour la défense du Roy. Mais au contraire, la dame, souriante, arriva aux côtés d’April et tenta de la pousser sur le côté … Mais April ne bougea pas d’un pouce, et se mit à regarder l’étrange manège de cette femme. Elle vit la dame entourer le Roy de ses bras, et lui sourire.

Quelle étrange femme, pensa April. Elle veut le charmer ou quoi ?!

D’un bond svelte et élégant, Charmant arriva devant les mécréants…

Ha ! Ha ! Vous ne vous attendiez pas à vous retrouver face à moi !
Cessez celà et rendez-vous ! Vous n'êtes pas assez nombreux !
Je sauverais la Princesse… Car je sens déjà qu’elle est éprise de moua !

Dame Jehanne se précipita en tête, poursuivi sans aucune hésitation par d’autres Chevaliers ! Ils allaient commencer à en découdre (Charmant restant à parler seul).

Lorsque...
Soudain !
Alors que le visage de Charmant était encore au sourire… L’on pu voir comme une transformation… Il commença à vrombir les pires jurons que le Royaume n’est jamais entendu…
(Traduction approximative… = Pourceaux ! Vous payerez cette Infamie ! )

Il se mit dans une rage folle ! Car, au delà du rapt de la Princesse, au delà de la magnifique image de lui-même que renvoyaient les boucliers… Quelqu’un venait d’éclabousser les froufrous de ses guêtres toutes neuves !
Il se jeta à l’assaut des bouseux car un tel affront ne demandait que Vengeance !

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aprie regarde la Chevaliere April, sourit maligne et lui fait un clin d'oeil en se penchant lui murmurer:

"Garde rapprochee... Ca se mange au dessert un Roy vous pensez, Dame? pas trop indigeste?"

Regardant toujours la chevalière, April vit que la dame la regardait à son tour. La femme sourit de plus belle, et lui fit un clin d'œil, et venant lui murmurer à l‘oreille, elle lui dit:

Citation :: "Garde rapprochee... Ça se mange au dessert un Roy vous pensez, Dame? pas trop indigeste?"

April se retena de rire en écoutant la dame. Et après quelques secondes, elle lui répondit à son tour à l’oreille.

Citation :: Je vous déconseil d’y goûter, on ne sait pas avec quoi il est nourrit. Essayait plutôt ce gâteau là-bas.

April lui montra du doigt un gâteau, une tarte plus précisément, poser sur une table juste à côté.

Caprie rit en pensant que la dame avait certainement raison...
Elle avise la table et lui fait un clin d'oeil avant de sautiller jusqu'a la tarte et la ramener en provision pour la garde personnelle du roy.
Elle tourne les yeux pour fixer la mine outree de l'enarque et fini par lui proposer un morceau de tarte:

"Z'en voulez ton Altesse?"

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Tandis que les chevaliers April et Caprie se positionnaient de part et d'autre du Roy et de la Reyne afin de les protéger en cas de seconde attaque (à leur manière du moins pour l'une des deux !), les chevaliers Gauvain, Ardokath et Charmant s'attaquèrent à ceux qui tentaient de leur barrer la route. Etant plus costauds (du moins pour deux d'entre eux, le troisième étant plus furieux que costaud, en fait …), ils eurent vite le dessus, ce qui permit alors aux chevaliers Jem, Jehann et Agrv de se lancer à la poursuite du ravisseur. Ils coururent le long d'un couloir qui menait tout droit à un escalier en colimaçon menant en haut d'une des tours du Château. Rapidement mais prudemment, les chevaliers se mirent en colonne et montèrent les marches aussi vite que possible tout en se préparant à un éventuel piège que leur aurait tendu l'ignoble chevalier félon. Cependant s'ils ne le rattrapèrent pas dans l'escalier, parvenus en haut de la tour, ils le trouvèrent au bord des créneaux de la tour, menaçant d'une petite lame la vie de la princesse.

Ricanant d'un air dément, celui ci s'apprêtait à parler, certainement pour imposer ses conditions, quand une bourrasque de vent inouïe lui fit perdre un instant l'équilibre ... Aucun chevalier n'eut cependant le temps de réagir car une ombre plus qu'immense venait de passer au-dessus de leurs têtes à tous ... Un hurlement sauvage se fit entendre ainsi qu'un battement d'ailes gigantesques : le dragon du pays était là, juste au dessus du sommet de la tour et d'un coup de chacun de ses immenses pattes arrières, il attrapa d'un côté la princesse toujours inconsciente et de l'autre le chevalier qui tenta de se débattre. Et tout aussi soudainement, le dragon lâcha l'immonde chevalier du haut de la tour. Un très long hurlement se fit entendre avant un choc sourd, indiquant que l'homme était arrivé au sol ... Sans attendre plus longtemps, le dragon reprit son vol et s'éloigna du Château très rapidement en direction du sud. Les chevaliers impuissants redescendirent aussi vite que possible de la tour pour rejoindre le Roy et rendre compte de ce qui venait de se passer.

[Festival Emuvillain] A l'aventure, compagnons ! - Page 2 Princesse

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Le Roy était partagé entre l'étonnement, la colère et l'angoisse. Il fit mettre au cachot les chevaliers de la délégation traîtresse et s'assurer que leur champion était bien mort. Puis il appela à lui les chevaliers qui avaient si vaillamment réagit lors de l'attaque. Il fit préparer quelques effets par ses valets et s'adressa ainsi aux chevaliers :

"Chevaliers, l'heure est grave ! Je suis extrêmement surpris d'apprendre que ma chère fille a été enlevée par le dragon ... C'est bien la première fois que j'entends dire qu'il s'attaque directement à des humains, aussi nous faut-il savoir ce qu'il compte faire d'elle et la délivrer. Nous n'avons pas le temps de nous organiser au mieux aussi vais-je vous donner deux conseils : vous trouverez d'une part des renseignements auprès des habitants du village concernant l'endroit où trouver la cachette du dragon et d'autre part, vous trouverez le moyen de vaincre ce dragon dans les marécages qui recèlent, à ce qu'on dit, d'étranges secrets. Mais avant que vous ne partiez, veuillez prendre chacun une bourse contenant 50 écus. De plus, à vous, chevaliers April et Caprie –il émit un toussotement tout en s'écartant des bras du chevalier un peu trop entreprenant- qui avez pris le parti de me défendre, acceptez chacun un bouclier. A vous, chevaliers Gauvain d'Etoupes, Charmant et euh -on lui souffla brièvement le nom du géant- Ardokath, qui vous êtes battus et avez maîtrisé les traîtres, prenez chacun une épée. Et enfin à vous, chevaliers Jehann la Pucelle, Agrv du Bari de Twaz et Jeanne-Marie Roche d'Alba qui êtes partis à la poursuite du ravisseur de ma fille, choisissez l'un de ces chevaux."

Tandis qu'il énumérait tout cela, des valets apportèrent les objets cités et les distribuèrent aux chevaliers concernés. Puis le Roy les remercia et les exhorta à ramener sa fille vivante et à triompher du dragon.

Sans plus perdre un instant, les chevaliers ayant récupéré les biens offerts par le Roy se dirigèrent alors rapidement vers la grande porte du Château afin de commencer leur mission.

Vous venez de recevoir chacun un objet qui vous aidera dans votre quête.

¤ A ceux qui ont reçu un cheval : vous serez dorénavant deux fois moins fatigué que vos compagnons pour les mêmes actes et votre fatigue est montée de 10% à cause de la course que vous avez menée ;

¤ A ceux qui vont brandir une épée : vous avez gagné deux points de force supplémentaire apportés par cette arme et vous avez aussi monté votre taux de fatigue de 20% à cause du rude combat que vous avez mené ;

¤ A ceux enfin dont le bras est orné d'un bouclier : votre vie sera deux fois mieux protégée face aux dangers que pour vos compagnons.

A présent, chevaliers prêts à partir à la recherche de la princesse, vous avez le choix entre deux possibilités. Vous pouvez :
1-Vous rendre au village afin d'y récolter des renseignements sur la cachette du dragon ;
2-Vous rendre dans les marécages afin de retrouver le secret pour vaincre le dragon.

Vous n'aurez pas le temps de visiter les deux lieux, et à l'issue de votre enquête, vous retrouverez tous les autres chevaliers à l'orée de la forêt.

Récapitulatif des personnages :

Citation :: Gauvain d'Etoupes a écrit:
Force = 5+2 = 7/10
Intelligence = 2/10
Charisme = 3/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%
Objets possédés = une épée ; une bourse de 50 écus
************************************************
Charmant a écrit:
Force : 3+2 = 5/10
Intelligence : 1/10
Charisme : 6/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%

Objets possédés = une épée ; une bourse de 50 écus
************************************************
Agrv, chevalier du Bari de Twaz a écrit:
Force : 3/10
Intelligence : 6/10
Charisme : 1/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 10%

Objets possédés = un cheval ; une bourse de 50 écus
*****************************************************
Ardokath a écrit:
Force : 7+2 = 9/10
Intelligence : 2/10
Charisme : 1/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%

Objets possédés = une épée ; une bourse de 50 écus
**************************************************
Caprie a écrit:
Force : 1/10
Intelligence : 7/10
Charisme : 2/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 0%

Objets possédés = un bouclier ; une bourse de 50 écus
****************************************************
Jem a écrit:
Force = 3/10
Intelligence = 4/10
Charisme = 3/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 10%
Objet possédé = un cheval ; une bourse de 50 écus
*****************************************************
Jehanne a écrit:
Force : 5/10
Intelligence : 3/10
Charisme : 2/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 10%
Objet possédé = un cheval ; une bourse de 50 écus
******************************************************
April a écrit:
Force : 1/10
Intelligence : 5/10
Charisme : 4/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 0%

Objets possédés = un bouclier ; une bourse de 50 écus

[Festival Emuvillain] A l'aventure, compagnons ! - Page 2 Banniere5

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Gauvain, désormais complètement dégrisé par le combat mené, et ragaillardi par le coup de fouet du danger, regarda l'épée qu'on lui avait remise, de fort bonne facture, se demandant à quoi elle pourrait bien servir contre un dragon. Puis il soupesa la bourse de pièces d'or.

Citation :: - "Diantre... que d'or... Je ne saurais qu'en faire..."

Il observa pensivement ses compagnons de fortune (ou d'infortune?) à qui on remettait divers cadeaux du roi. Embarrassé d'y voir tant d'individus du beau sexe, il se dit qu'il fallait faire contre mauvaise fortune bon coeur, et décida que tous ayant été sommés, il se devait de les considérer sur un pied d'égalité...

-

Citation :: "compagn...onnns... euh... nous voilà réunis pour aller quérir la fille de notre bon Roy! Or je ne sais ni où trouver un dragon, ni comment le vaincre si jamais je le trouve. Avez-vous la moindre idée qui pourrait nous aider?"

devant la réponse mitigée de l'assemblée, il poursuivit :

Citation :: - "Or donc, j'ai ouï dire que certaine sorcière ou farfadet vivait dans les marécages de la région, et le dragon étant chimère née de magie, il me semble que c'est un des lieux où il faudrait se rendre. Je me propose donc d'aller y faire un tour, avec ceux d'entre vous qui le désireraient."

Se tournant malgré lui vers les femmes, il ne put s'empêcher de rajouter :

-

Citation :: "Si vous n'avez jamais crapahuté dans un marigot, Mesdames, je vous déconseille fortement d'accepter... Vous en sortiriez toutes crottées, et la gambe outrageusement fatiguée. Sans parler de toute la vermine qui y traîne, n'attendant que chair tendre pour l'essanguer.
Peut-être pourriez-vous de votre côté aller parler aux femmes des villages alentours : sachant le sexe femelle compatissant avec soi-meme, et sa la langue bien mieux pendue que celle de l'homme, j'imagine que vous saurez mieux soutirer quelque information aux commères.
D'ailleurs, si l'une d'entre vous voulait bien me céder pour cette bourse -prometteuse de moult beaux draps- un bouclier ou un cheval, je lui en serait fort reconnaissant, la zone où je me rends étant dangereuse."

Puis il attendit leurs réactions, l'air grave.

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Ardokath armée d'une épée.. Déjà qu'à mains nues il avait vaincu les chevaliers traitres, mais alors avec son arme- qu'il portait comme l'on porte facilement un batôn- le barbare se sentait plus puisant. Il l'était.
Allez dans les marécages ne serait pas une bonne idée pour lui, non pas par la crainte de s'y perdre, mais c'est qu'il venait de faire un rude combat, et aller s'engloutir les pieds dans de la boue ne lui fit que grimacer à cette idée..
Il avait une bourse de 50 écus.. A quoi bon, il ne connaissait pas cette monnaie, et ne saurait pas s'en servir. Les jeter ? ho non, mauvaise idée..
Les offrir ? Si cela pourrait faire plaisir..

Il se souvenait que Jem avait parlé avec lui. Peut être un temps soit peu, mais cela lui avait plus. De ses deux mains, il lui présenta le sac rempli de la somme d'écus.. Il ne voulait rien en retour, juste si posible un petit sourire,et une amitié. Il faisait une drôle de tête, une sorte de sourire, mais il était maladroit..on aurait di une grimace, en fait, il ne savait pas trop sourire..
Lui de son côté irait au village demander des rensegnements aux comères, bien que ne pouvant pas parler, il comptait sur l'aide de quelques chevaliers..

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April continuait de surveiller les alentours, pendant que la chevalière, qui l’aider dans sa mission, mangeait un petit encas… Peu de temps après, on put voir les chevaliers ennemis qui étaient tous vaincu, après une bataille fort mouvementé. Les trois chevaliers partit à la poursuite du traître venait de revenir, et nous racontèrent les évènements qui s’étaient déroulés sous leur yeux..

Le Roy appela à lui les chevaliers et leur fit un court (euh non.. long) discours. April écouta sans écouter.. ce n’était pas sa tasse de thé les longs monologue.. Elle reçu un bouclier, en cadeau, des mains du Roy.

Citation :: Merci, lui dit-elle.

April ne savait pas trop quoi en faire.. Elle utilisait jamais de bouclier, et combattait à mains nu, avec un couteau, ou en utilisant son charme.. Au pire, un morceau de bois faisait l'affaire. Le bouclier n’étant pas très grand, elle réussit à le mettre dans son sac (enfin si on pouvait appeler ça un sac..). Un silence pesant s‘installa quelques instants, avant qu‘un des chevaliers prit enfin la parole, avec un petit discours (aussi court que le roi .. S’est la mode ?!). April le regarda, et lui répondit:

Citation :: Je n’ai pas peur d’un marécage, ni de me salir, et encore moins de la vermine.. Les femmes ne sont pas des êtres si fragile comme vous le pensez. Et puis..

April s’approcha du chevalier, et lui murmura à l’oreille:

Citation :: Et puis je préfère faire parler les hommes.. Il y a des moyens beaucoup plus intéressant.. si vous voyez ce que je veux dire..

Elle se recula et lui fit un petit sourire accompagné d’un regard malicieux.. Il faut toujours se méfier d’April..

Laissant les autres répondre à leur tour, April rangea la bourse de 50 écus, qu'elle avait eut avec le bouclier, et pris un peu de provisions pour la route, sur les tables à côtés..

Jem reçut les 50 écus offerts par le Roy avec surprise.
Après tout, l'histoire était loin d'être finie et la princesse n'était pas encore sauvée des griffes du dragon.

Jem bouillonnait d'impatience . Elle devait faire quelque chose. Oui mais quoi ?
Le Roy leur donna des pistes à suivre.

Elle réfléchissait quand Gauvain proposa d'aller aux marécages.
Evidemment, il y avait cette solution.

Soudain, le colosse nommé Ardokath se tourna vers elle et lui remit son pécule dans les mains.
Jem le regarda (du moins, elle essayait de distinguer son regard) pour essayer de comprendre ce que voulait ce grand gaillard peu expressif.
Apparemment, il lui offrait les 50 écus de bon coeur.

Jem ne sut trop quoi lui répondre, mais lui sourit.
100 écus en quelques minutes, plus un cheval !
Cette aventure commençait bien, même si elle n'était pas venue pour ça.
Que faire ? Craputer dans la boue et partager son cheval avec l'irrascible Gauvain ou bien.... ?

Non, elle pouvait être utile autrement.

Citation :: Vous avez raison, Sire Gauvain. Nous devons travailler en équipe, mais je préfère aller questionner les villageois.
Les femmes sont bavardes dites vous? hummmmmm, c'est amusant ce sont toujours les hommes qui disent cela. Mais moi, j'ai souvent remarqué que c'était le contraire.

Petit sourire moqueur.

Citation :: Et puis, j'ai là le moyen de délier quelques langues réfractaires ou de raviver les mémoires paresseuses !

Jem souleva sa main gauche qui tenait fermement la bourse de 100 écus, et tapota le bras d 'Ardokath de la main droite. Cette fois, elle souriait avec confiance. Leur équipe ne pouvait pas subir de défaite ! Non, cela n'était pas envisageable.

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Agrv prit la bourse et décida de suivre le seigneur Gauvain dans les marécages, à la recherche du moyen de vaincre le dragon, plusieurs d'entre eux ayant déjà choisi d'interroger les villageois.

Il était reconnaissant au roy de lui avoir fourni un cheval. Il appréciait beaucoup les chevaux, et cela avait toujours était réciproque. Ce compagnon allait être un bon atout à "l'équipe marécage" pour réussir leur mission.

- Messire Gauvain, je vais avec vous explorer les marécages.

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Quel épouvantable début d’aventure ! Lâcha Charmant spontanément,
Oh oui, c’est affreux, répondit un vieux bouc à ses cotés,
Affreux, c’est exact il n’y a point d’autre mot ! Il faut que réparation soit faite ! dit le chevalier avec élégance (et son air supérieur)
Ho oui Chevalier ! Allez-vous défier le Dragon ?
Hein ? Le Dragon ? Ha non certainement pas ! je vais aller faire laver ma cape !!! Regardez cette affreuse tâche ! c’est… innommable… indicible… ineffable… Rendez-vous compte ! Une étoffe d’une telle qualité !

D’un pas volontaire, il se dirigea vers son hôte royal, qui, sans un mot, lui donna quelques piécettes… Le roy avait du remarqué que mon apparat faisait tâche, il eut donc le tact de me remercier avec cette boursiquette. Il donna ensuite quelques présents… Des Chevaux pour ceux qui manquaient d’allure, des boucliers pour celles qui avaient besoin de cacher leurs visages ainsi que des épées à ceux qu’il reconnaissait réellement comme Chevaliers.

Il cru comprendre qu’un groupe partait on ne sait où… et qu’un autre irait en ville… « Parfait », se dit-il, j’en profiterais pour mandater une lavandière pour ma capeline « vert-satché ». Il s’approcha de Dame Chevalier Jem.

Dame, Ce serait un honneur pour vous que de m’accompagner au Bourg, aussi je concède à votre requête.

Il finit sa phrase par un éclat émail-diamantesque de gros bourrin arriviste qui se l’a pète.

La Pucelle ne se remettait pas de ce qu'elle venait de voir... Elle courait à la poursuite de l'homme ignoble qui avait enlevé la princesse, afin de sauver l'honneur et le pucelage de celle-ci,quand sous ses yeux, un dragon s'était emparé d'elle !
Le roy lui avait donné 50 écus et un cheval pour retrouver sa fille... Au fait, qu'était devenu son cheval blanc ? C'était pas le moment de penser à ça, il fallait retrouver la princesse !

Le chevalier Gauvain voulait envoyer les femmes au village pour faire parler les commères... Pendant que les autres iraient chercher les renseignements dans les marécages...

Elle attendait les directives de la Voix, qui lui souffla à l'oreille de Jehanne : Laisse-toi guider par ton bon sens, Jehanne !
Elle aurait bien aimé en savoir plus... Elle regarda autour d'elle ne sachant trop quoi faire, puis elle détailla le cheval que le roy lui avait donné. Il avait l'air costaud, et une idée lui vint. Elle proposa au Chevalier Gauvain un marché :

Messire Gauvain, je vous prends en croupe sur mon cheval pour aller dans les marécages comme ça nous seront deux pour affronter les dangers du marécage. Vous donnerez votre bourse aux pauvres si nous revenons de cette aventure.

Le géant à la musculature de titan signifiait dans des glapissements gutturaux qu'il allait aller effrayer les paysans du crû en leur posant des questions...

Gauvain voyait le monde prendre une direction inattendue, et fort peu à son goût. La suite ne fit que confirmer cette ordalie :
Suite à son discours - qu'il avait pensé pourtant raisonnable - ne voilà-t-il pas que DEUX des porteuses de jupons se proposaient d'aller affronter tiques et sangsues dans la boue jusqu'aux genoux, voire plus haut...

La première s'approcha de lui en prétendant n'avoir rien à envier aux hommes, et se pencha sur son oreille de façon absolument inconfortante et fort déplacée, provoquant un raidissement général du chevalier.

Et psssspschuut ssssi shhhhhommes.. psssssppsssssoyens beaucpsssstssssant.. ssssvvyez skschvdire..
- "hein? comment? Pourr..."

et la deuxième, intervenant alors que Gauvain s'apprêtait à émettre ses doutes, pour lui proposer quelque chose qui le renversa presque :

- "Messire Gauvain, je vous prends en croupe sur mon cheval pour aller dans les marécages comme ça nous seront deux pour affronter les dangers du marécage. Vous donnerez votre bourse aux pauvres si nous revenons de cette aventure."

une jeune pucelle! Il refusait de s'imaginer ainsi juché comme un sac de selle, collé derrière une frêle donzelle sans doute assez jeune pour être sa fille. Qu'en auraient pensé ses hommes!

- "Je vous remercie, Damoiselle hmm... Jeanne, mais les chevaux n'ont pas le pied sûr dans les marécages, et plutôt que d'y risquer les pattes du vôtre, je planterai les miennes propres dans la gadoue. En plus, la boue est un bon moyen de se débarrasser des tiques qu'on y rencontrera sûrement."

et après elles, le jeune homme qu'il avait pris pour un des escomptiers du roi, tant il semblait faire lacune de tout talent au combat, disait vouloir les accompagner...

Gauvain se passa la main sur les yeux, pour récupérer un peu de contenance, respira profondément, et se rappelant de ses années passées à former des aspirants gardes, se dit qu'après tout, cette fois ne pourrait pas être pire.

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Le premier groupe de chevaliers, composé d'Ardokath, de Jem, de Charmant et de Caprie a donc décidé de se rendre jusqu'au village afin de quérir des informations. Vous mettez moins d'une heure à le rejoindre étant donné qu'il se situe pratiquement au pied de la cour du Roy, cependant l'après midi est bien entamée à présent. Une fois arrivés aux portes du village, vous y entrez sans être inquiétés car les villageois et les gardes savent que des chevaliers sont en ce moment réunis au Château pour les grandes joutes. Vous êtes même plus ou moins acclamés par certains jeunes, du moins jusqu'à ce qu'ils voient Ardokath. A ce moment-là en général, ils vous fichent la paix et le champ libre pour avancer sans encombre. Enfin parvenus au centre du village, vous découvrez que plusieurs possibilités s'offrent à vous, mais que le temps manque pour toutes les explorer avant la nuit. Vous discutez et argumentez sur le meilleur choix à faire.

Vous qui avez choisi le village, le chemin a été long mais peu fatigant. Votre fatigue augmente de 10% sauf si vous possédez un cheval, auquel cas elle n'est montée que de 5%. Jem possède à présent 100 écus, dont les 50 d'Ardokath qu'il lui a offert.
A présent, vous avez le choix entre trois options. Vous pouvez :
1-Vous rendre au marché : en effet, vous pensez que c'est là que se trouvent le plus de villageois, donc où vous aurez le plus de chances d'obtenir la bonne information. Qui plus est, vous pourrez y faire des provisions.
2-Vous rendre à l'église : en effet, qui mieux qu'un curé peut vous renseigner sur une bête mythologique comme le dragon ? Un évêque, pour sûr, mais il n'y en a pas dans la région actuellement ...
3-Vous rendre à l'auberge : vous pensez y trouver non seulement des paysans du coin mais aussi des gens de passages qui ont peut-être vu quelque chose d'intéressant, cela vous permettra de multiplier les témoignages et d'obtenir des informations plus sûres.

Récapitulatif des personnages (1/2)

Citation :: Charmant a écrit:
Force : 3+2 = 5/10
Intelligence : 1/10
Charisme : 6/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 30%

Objets possédés = une épée ; une bourse de 50 écus
**************************************************
Ardokath a écrit:
Force : 7+2 = 9/10
Intelligence : 2/10
Charisme : 1/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 30%

Objets possédés = une épée
***************************************************
Caprie a écrit:
Force : 1/10
Intelligence : 7/10
Charisme : 2/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 10%

Objets possédés = un bouclier ; une bourse de 50 écus
*******************************************************
Jem a écrit:
Force = 3/10
Intelligence = 4/10
Charisme = 3/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 15%
Objet possédé = un cheval ; une bourse de 100 écus

Pendant ce temps, le second groupe de chevaliers, qui comprend Gauvain, d'Agrv, de Jehanne et de d'April, s'est donc rendu jusqu'aux marécages. On dit dans la région qu'il ne faut pas s'y aventurer seul sous peine de se perdre ou de s'embourber à jamais. Vous avez eu largement le temps d'y réfléchir car le chemin qui y mène est relativement long. Vous avez aussi entendu dire autrefois que ces marécages recèlent la mauvaise magie de la forêt, ce qui explique qu'ils en soient une copie lugubre et repoussante. Mais vous n'avez peur de rien et avez une mission à remplir, aussi vous avancez d'un pas régulier sans vous retourner. Finalement, lorsque le soleil vous indique que l'après-midi n'en a plus pour très longtemps avant de céder la place à la soirée, vous parvenez à une bifurcation qui semble représenter l'entrée des marécages. Le décor a changé progressivement mais à cet endroit, la différence est encore plus nette. Plus aucune herbe ne pousse, la boue et les marais côtoient la terre noire et les cailloux, sans offrir à l'œil la possibilité de distinguer l'un de l'autre. Le risque est important de s'enfoncer dans une ornière pleine de boue visqueuse et il faut marcher prudemment.

Deux chemins s'offrent à vous : le premier, obscur, entouré d'arbres rachitiques et difformes, est tortueux et boueux. Soudain vous entendez de ce côté là un rire qui paraît dément mais doit pouvoir être attribué à un être humain malgré tout.
Le second chemin est tout aussi peu accueillant, mais semble moins sinueux et vous apercevez, une fois vos yeux accoutumés à la pénombre environnante, une sorte de lueur qui paraît émaner d'un rocher, juste au coin d'un coude du chemin. Vous n'en voyez cependant pas plus.

Vous qui avez choisi d'aller explorer les marécages à la recherche de la solution pour vaincre le dragon, le chemin jusque là vous a quelque peu fatigué, votre fatigue augment de 20% (sauf si vous aviez un cheval, auquel cas elle ne monte que de 10%). Personne n'a voulu vendre au chevalier Gauvain son cheval ni son bouclier, il a donc conservé sa bourse de 50 écus.
A présent, vous devez choisir : quel chemin allez-vous emprunter maintenant ?
1-Le premier menant à un rire démentiel ;
2-Le second au bout duquel un rocher semble luire.

Récapitulatif des personnages (2/2)

Citation :: Gauvain d'Etoupes a écrit:
Force = 7/10
Intelligence = 2/10
Charisme = 3/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 40%
Objets possédés = une épée ; une bourse de 50 écus
*************************************************
Agrv, chevalier du Bari de Twaz a écrit:
Force : 3/10
Intelligence : 6/10
Charisme : 1/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%

Objets possédés = un cheval ; une bourse de 50 écus
***************************************************
Jehanne a écrit:
Force : 5/10
Intelligence : 3/10
Charisme : 2/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%
Objet possédé = un cheval ; une bourse de 50 écus
*****************************************************
April a écrit:
Force : 1/10
Intelligence : 5/10
Charisme : 4/10

Vie = 10/10
Taux de fatigue = 20%

Objets possédés = un bouclier ; une bourse de 50 écus

La journée était déjà bien avancée quand le petit groupe de chevaliers arriva au village.
Leur présence ne passa pas inaperçue : les gamins du coin eurent tôt fait de prévenir tout le monde .
Les chevaliers avaient besoin de faire parler les gens locaux. Pour Jeanne-Marie, la meilleure tactique était l'approche en douceur.

Ils s'arrêtèrent sur la place du village. En face d'eux se tenait l'église, plus loin sur leur droite on entendait les voix des vendeurs sur le marché.

"Il est beauuu mon poissooooon, il est fraiiiiis ! 18, 50 écus. C' est pas cherrrr !!!

"Venez chez Gilbert, le meilleur maraicher du pays !"

"Etoffes de qualité supérieure, etoffes de qualité, venez voir mes belles etoffes!"

(...)

Un homme qui passa devant eux. Il posa de grands yeux impressionnés sur Ardokath. Puis il jugea du regard avec un air moqueur, les femmes qui l' accompagnaient ainsi que l'autre homme .
C'est vous les chevaliers ?
Vous allez participer à la joute ?

Sans attendre de réponse , il dit aux mâles du quatuor : Ca vous dirait d'aller boire à l'auberge ? Des gaillards comme vous, ça doit avoir soif !

Visiblement, Ardokath n'avait rien contre cette proposition.

A ce moment-là, Jem posa sa main sur son bras pour attirer son attention, et fit signe à Charmant et à Caprie de se rapprocher. Elle voulait leur parler à voix basse, sans que le villageois les entende.

Mes amis, nous manquons de temps. Je pense que pour être efficaces nous devons nous séparer et nous retrouver avant la tombée de la nuit pour échanger nos informations.

J'hésite encore entre aller voir le curé de cette paroisse, ou bien essayer de faire parler les personnes présentes dans l'auberge .
Quelqu'un veut tenter sa chance au marché ?

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- "hmmmmpfff... hmmmmpffff... urf..."

Gauvain soufflait comme une grasseillante cuisinière à qui on aurait demandé de hisser l'en-cas seigneurial en haut de la plus haute tour du castel. Nom de Dieu, mais où donc étaient ces fichus marais! Le soleil était déjà presque à la mort-jour, et on n'en voyait pas encore la plus petite flaque.

Enfin, on finit par arriver, ou du moins le paysage le faisait penser...

- "Diantre... Voilà un endroit sinistre à souhait! On pourrait penser qu'avec tant d'eau, on aurait au moins des saules, mais ceux-là, là, je vois pas ce que c'est..."

Posant son maigre havresac et s'asseyant sur un tronc mort, Il reprit lentement sa respiration, pendant que les autres démontaient.

L'un d'eux montra, au pied d'un monticule à quelques centaines de coudées de là, une lueur qui commençait à apparaître dans le jour finissant.

Impossible de savoir si c'était un feu follet, un feu tout court, ou bien même un feu de cheminée sans s'y rendre.

Soudain, de l'intérieur de l'étendue de boue noirâtre et de branches entremêlées qui se fondaient dans la pénombre, une sorte de ricanement strident se fit entendre.

- "hiiiihihihihihihi... hinhinhinhinhin... hihihihihihinhinhin..."

Tout le monde regarda, avec une vague appréhension, dans cette direction.

- "c'était pas une chouette, hein?"

Des hochements de tête sinistres lui répondirent.

Il réfléchit un instant, puis se lança.

- "bon... Qu'est-ce qu'on fait? Je suis d'avis d'aller voir dans les deux directions. Enfin avec un groupe de quatre hommes robustes, c'est ce que j'aurais dit. Mais là, si l'on se sépare, il faudra bien qu'on se répartisse en deux couplets, et puisqu'un homme devra accompagner chaque demoiselle... Ces Dames vont peut-être avoir peur de partir l'une de l'autre, et je suis de piètre compagnie, je dois l'avouer, lorsqu'il s'agit de galivauder..."

Il laissa un moment à ses paroles pour entrer dans les esprits.

- "Or donc, si séparation il y a, j'irai vers cette chouette qui n'en est pas une, avec celle de vous qui voudra s'y risquer. Les deux autres pourront toujours aller voir ce qu'est cette lumière, là-bas."

Il haussa les épaules.

- "Sinon, pour ne pas trop effrayer ces Dames, nous irons tous ensemble où vous voudrez."

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Caprie ecoute attentivement la chevaliere et se dit que son jugement n'est pas mauvais...

Elle prend alors doucement la parole:

"Nous devons en effet nous separer pour etre plus efficaces...
Pour ma part, je vais me diriger vers l'eglise. Je suis plus a l'aise avec les évêques qu'avec les simples cures, mais apres tout ils ne sont qu'hommes aussi, j'en tirerai bien... Quelque chose..."

Elle leur sourit ingenue et tourne son regarde vers Charmant:

"Messire, je suis bien certaine que vous mourrez d'envie de vous rendre au marche querir une nouvelle cape et ainsi amadouer les marchants non?
Si tel est le cas..."

Elle lui tend sa bourse pleine d'ecus...

"Pourriez vous me ramener une nouvelle Houppelande si vous en voyez une?
Je vous fais confiance, je vois bien que le chiffons ca vous connait, vous me sortiriez vraiment de l'embarras, je vous assure..."

Puis elle se penche plus pres de l'oreille du chevalier lissé et poupougné

"Au fait, comment faites vous ses bouclettes charmantes sur vos cheveux?
Chez moi, que nenni, pas moyen!!!
Je vous assure, j'adore....
Pour ma part j'enroule les meches sur des os que je glane dans les vieilles tombes des cimetierres, mais cela ne tiend jamais...
On m'a conseille d'appliquer dessus une certaine substance que je ne nommerai point, mais celle ci sied tant a mon palais, que je ne puis jamais passer outre ma gourmandise...
Par consequent vous comprenez mon désarroi...
Blablablablablablablabla........."

Caprie est maintenant parti dans un interminable verbiage concernant la difference entre bouclette, frisette, et differentes substances a avaler... euhhhh coiffer pardon...
Qui pourra l'arreter ?

Il secouait la tête de gauche à droite pour répondre à Jeanne-Marie.. Lui seul dans une auberge ? Ce serait une boucherie, il ne tiendrait pas le coup..
Forcément, Ardokath devait rester avec l'un d'entre eux. Il ne parlerait pas pendant les échanges d'informations, mais pourrait très bien réussir à faire "parler" quelques petits durs..

Tous en rond pour se concerter, le barbare s'agenouilla quasiment pour écouter ce qu'il se faisait dire. A nouveau, il tenta de dire quelque chose

Heinn ehu boo 'ha .. Imcompréhensible..
Baissant la tête, il posa sa main au sol, et frotta le sol. Son doigt tendu comme un crayon, il se dessina grand, a coté d'une petite femme Jem. A droite, les deux restants, Charmant et Caprie.

Il releva sa main, et se montra du doigt. Puis désigna Jem du meme doigt. Il recommanca le geste plus rapidement, signifiant qu'il voulait rester avec elle.
Ardokath attendait la réaction des chevaliers, qui plus, Charmant ou Caprie iraient seul dans l'auberge ou au curé.. Ou au contraire.

Il souhait rester avec Jem, de toute façon. Au pire si l'un des membres le contredirait, il soufflera et exprimera sans gène son mécontentement.

Pour autant, la place du marché lui semblait une bonne idée, ils pourraient y acheter quelque chose d'interessant.

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Caprie semblait volontaire pour aller parler au curé.
Tant mieux , pensa Jeanne-Marie.

Elle pensait que dans l'auberge , elle trouverait bien quelques bavards prêt à lui apporter quelques réponses.

Ardokath grogna quelque chose d'incompréhensible.
Puis il entreprit de faire un dessin.

Jem se pencha pour déchiffrer le message. Pas bien clair !
Heureusement, il réussit à se faire comprendre par la gestuelle.

Tu veux faire équipe avec moi ?
Après tout, si les gars étaient trop éméchés, elle certainement besoin de l'avoir à ses côtés.

D'accord, on ira à l'auberge alors. Avec notre argent, on pourra payer quelques tournées. ca nous rendra sympathiques et les villageois seront plus loquaces.
Par contre, toi ...tu surveilleras ta consommation. Nous devons rester vigilents.

Ca marche ?

Jem lui tendit sa main pour signer une sorte d'accord avec le géant.

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Jehanne, le Chevalier Gauvain, le Chevalier d'Agrv et Dame April avançaient péniblement dans le marais.

Elle ne regrettait finalement pas que le Chevalier Gauvain ait refusé sa proposition. Elle aurait été gênée de se coller à cet homme aussi rustre pendant un si long trajet. Sa pudeur aurait été mise à mal...

Le petit groupe n'avançait pas très vite car il fallait faire attention où l'on mettait les pieds. Heureusement qu'elle était à cheval et n'avait pas à tremper ses pieds dans la boue !

La nuit tombait et le chemin se divisait en deux branches. Jehanne sursauta au cri qui venait du font du marécage. Ce bruit lui vrillait les tympans ! Elle mit ses mains sur ses oreilles pour ne pas l'entendre. C'était cauchemardesque !

- "hiiiihihihihihihi... hinhinhinhinhin... hihihihihihinhinhin..."

Le chevalier Gauvain proposa de se séparer. Elle n'attendit pas les conseils de la Voix pour savoir ce qu'elle devait faire : Elle n'irait pas dans la direction de ce cri sinistre.

Elle prit un air courageux et demanda :

Qui vient avec moi pour voir d'où vient la lueur là-bas ?

Gauvain, d'Agrv, de Jehanne et de d'April

Un petit rire au son grave pour acquiesser.. Il retenu son geste pour tapper dans la main de Jem, se souvenant qu'elle était une femme, et donc sensible.
Ils iront à l'auberge ensemble, et espérerons que les comères du coin parleront. Lui se cachera unpeu à l'écart de la taverne pour veiller sur son amie. Au moindre geste bizarre, il n'hésitera pas à retirer la tête du géneur, comme l'on ceuille une marguerite.

Il pensait aussi aux autres chevaliers, partient dans les marécages pour essayer de ratraper le Dragon. Sa bouche devenait mécontente lorsqu'il pensait à cela, s'imaginant qu'il leur arrive quelque chose. Il prit dans sa main ce petit pendentif, bois de cerf.
Que le dieu Cornu les protègent...

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