Caprie, Voyage auX centreS de leur terres
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Caprie, Voyage auX centreS de leur terres

Forum de Caprie au travers des Royaumes Renaissants
 
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 [RP] Debout les GeuX!!!

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*Caprie*

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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyJeu 19 Mar - 4:39

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D’un vol plané réceptionné sur plancher inondé,
s’ensuit la dégriserie adjuvée par les décoctions prodiguées par la
fratrie coalisée contre le mal-être du meunier. Engoncé dans une
torpeur protégée du rempart des deux sœurs, il peste contre cet alcool
aux effets fulgurants, sa propre étourderie de boit-sans-soif, les
visites inopinées, les chaudrons trop lourds, la fragilité des
barriques champenoises, les épées biterroises plus promptes à fendre
les baignoires qu’à esquiver les attaques de peste, les voyages à la
noix, et surtout, comble de la honte, à la coquinerie du sort
permettant que quatre yeux soient témoins de sa grotesque sortie, là où
il aurait déjà eu du mal à n’en supporter que deux.



Citation:
Vous voulez que je vous prépare ce fameux bain Bill?



-Euuhhh….Pffffff… Groumpf…. Bouarf…Prrrrrr…. Bof ….Hein …?



Ce qui, accompagné d’une moue de puissante indécision signifie en
gros oui mais non parce que je ne vais pas mais pensez vous parce que
je comment dire et a moins que au fait si ce n’est que malgré afin et
puis deux chutes ça suffit comme ça ne pensez vous pas mais bof si vous
insistez parce que je le prendrai tôt ou tard ici ou ailleurs
nonobstant cependant que je ne sais si sais ça puis en présence de
votre sœur est ce bien raisonnable ah en plus on n’a plus d’eau chaude
puis c’est vous qui voyez allez y mais non.



Citation:
-Tu veux que je le déshabille?



Euh…pfff… plaisantez là … si je peux encore donner mon avis ça dérange ?



Tiens c’est vrai elle est là, "l'autre". Il redécouvre l’existence
de la sœur, pas encore bien ancrée dans sa conscience vacillante. Son
air amusé pourrait l’agacer mais finalement… elle pourrait être
supportable… à voir…



Citation:
-Dites-moi, où se trouve ce tonneau, cher ange?



Il agite la main en un vague geste indiquant une direction aussi floue que sa vision en intense phase de rassemblement focal.



Citation:
-Laissez, je trouverai bien cette bassine moi-même, quelque part!



M’étonnerait… marmonne-t-il.



A peine la porte refermée, la frangine reprend l’air mi-embarrassé
mi-détaché qu’elle arborait au moment de la livraison du pli que Caprie
a emporté.



Citation:
-Kof...
Kof... Si je peux me permettre une suggestion, "Cher ange"…On ne
devrait peut être pas la laisser seule trop longtemps...



Les regards se croisent et se toisent. Des deux stoïcismes affectés qui
s’affrontent brièvement, aucun des deux ne peut tromper l’autre, la
flammèche de vague inquiétude semble sincère et trouble le voile
d’indifférence qui lui fait face.



Face à la sœur à la mine hautière, le minotier consent la trêve et
à emboiter le pas, profitant de son regain d’équilibre lui permettant
une démarche à peu près rectiligne. Puis comme ça, elle ne risque pas
de tenter de le déshabiller.


Il se lève et l'invite à la suivre en direction de la porte.



Peut-être… Allons voir… de toutes façons elle n’a pas la clé pour la bassine.
_________________
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyJeu 19 Mar - 4:40

Il
ne fait pas un pli qu’au premier repli de muret le pli soit déplié et
lu déployant moult remous sur une pilosité mise en exergue par la
nouvelle qui se lit dans la missive louvoyée…

Les yeux plissés avaient déployé trésor pour distinguer hors
luminosité les mots laissant subodorer chagrin et tourment d’avoir été
ainsi lésée de la nouvelle frileusement différée…



C’est arcboutée au fronton du moulin, abandonnant bassine
bassinante aux oubliettes que sa conscience appréhende l’information
avec difficulté…



Ce sont les pas de ses acolytes qui la délogent de ce désarroi
accablé et léthargie émétique. Plus nulle réflexion sensée en cet
esprit tourmenté, l’animal a ressurgit sitôt l’affliction esquissée. En
proie a son instinct bestial lui faisant égarer toute idée d’humanité,
c’est avec une férocité non simulée que Caprie bouscule sa sœur contre
la muraille, libère sa lame d’un impulsion spontanée pour en agrémenter
la gorge de sa frangine. Nul éclair autre que cruauté en cette seconde
ne parvient à animer son regard aussi glacé que le métal par la colère
et le tourment.




- Depuis quand sais-tu que Devil est mort ? murmure
t’elle a l’oreille de Ximene dans un souffle ressemblant plus au
persifflage d’un reptile qu’au chatoiement d’une caresse bienveillante.

Elle reste scellée contre le corps de sa sœur, excluant ses
mouvements ainsi que la respiration de la fratrie dont elle a négligé
jusqu'à l’état par défaillance de discernement.




La dague confortant son appui sur la jugulaire de la ténébreuse
encapée, celle –ci oublie de respirer, se contente de baigner son
regard d’obsidienne débordant de mansuétude et de tendresse a l’égard
de sa condisciple de toujours, adjurant profondément pour que cela
suffise à lui faire renouer contact avec la réalité.




-DEPUIS QUAND ???? Rugit
la peste, plaçant dans la perspective de cette réponse obsolète comme
toute espérance de faire se dérober le mal qui ligature ses viscères.




- Tu fais
quoi la ? C’est ta frangine tu te rappelles ? Ximene ! Tu vas l’égorger
? Comme un porc parce qu’elle a eu l’impudence de vouloir te ménager
quelques moments de tranquillité d’esprit ? Oui, tu as raison, laisse
glisser cette lame qu’elle baigne dans son sang une fois pour toute et
qu’on en finisse avec cette débauche de bons sentiments….




C’est
comme s’éveillant d’un mauvais songe qu’elle discerne enfin la réalité
des traits de sa sœur, recouvrant son entendement, elle se recule
mollement, livide et blême, laisse chuter sa dague a terre stagnant
hagarde d’incompréhension un instant.




- Je vous prie de m’excuser, je suis fatiguée…



D’une
démarche spectrale elle s’oriente en direction la masure sans en avoir
réelle conscience, le pas lent butant contre des obstacles parfois
imaginaires, l’esprit tout entier en proie a des images qui se dressent
au milieu d’autres, se déploient très nettement, se font plus présentes
que le présent lui-même.
Elle fini par rencontrer la paillasse de même qu’elle aurait pu
découvrir tout autre chose et s’y effondre avant de s’y recroqueviller
de toute ses forces, voulant obstinément faire taire l’existence de ce
qui l’entoure priant pour que cela fasse taire les images qui lui
rongent les entrailles. A chaque nouvelle image elle se crispe, se
durcit, comme une détresse formidable dure comme un mur de pierre. Mais
cette fois encore ca fonctionne mal, le cerveau lui redonne des images,
les mêmes mais en plus vraies. Elle tourne la tête vers le mur comme
pour envoyer l’image se faire voir et aller hanter quelqu’un d’autre.
Couches d’émotions cohabitant dans un même corps, mais étanches les une
des autres. La colère s’en sentir démolie, un manque de lui qui
s’installe et la honte de n’avoir été présente, le soulagement d’une
tristesse lourde aussi.




- Il savait que cela finirai ainsi, tu
le savais, vous en aviez parlé souvent. Vivre pour le plaisir, LES
plaisirs, souviens-toi… auX plaisirS… Caprie, secoue-toi Didiou, ca
aurait pu être toi a de nombreuses reprises, c’est lui aujourd’hui,
mais il te tuerait de te voir réagir de la sorte. Fais lui honneur et
bouffe cette chienne de vie a pleine dents, glorifie ce qu’il était en
n’omettant jamais de vivre pleinement, souviens-toi… Cette promesse que
vous vous étiez faite… C’était du vent ? Pas de larmes, pas de pleurs,
pas de carcans ni de chaine, s’attacher sans se lier et ne jamais rien
oublier, ne jamais rien regretter… Rappelles-toi !!!!


- Ferme la une fois pour toute, esprit dégénéré, ferme la…



Elle reste prostrée, ferme les yeux et attend que ca s’en aille. C’est
comme si tout est devenu stupide, comme un monde rempli de … rien…
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyLun 23 Mar - 19:25

[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 080818015641131552391668

Entre gris glaire et gris froncé, pas tout à
fait blanchi mais plus tout à fait noir, encore un peu beurré mais
entre rance et rincé, l’air frais effraie l’effet qui se coule et fait
l’effet qui secoue l’effet miné d’une chère rasade et dissipe, peu à
peu, l’ivresse des trop frondeurs.


Qui a bu aboiera, dit-on, et pourtant il reste silencieux en humant les
effluves pré-printannières, annonciatrices de réveils en fanfaron, qui
le sortent lentement de son état second aussi gourd.


L’effet qui se coule, mais pas le temps de s’y couler longtemps, avant que vienne le deuxième effet qui le réveille davantage.



La mine défaite de la brune le projette quelques mois en arrière, cette
nuit où ils se découvrirent au travers de leur joute où chacun tentait
de garder l’autre en respect. S’il s’en était sorti sans trop
démériter, c’est peut-être aussi parce qu’une triste nouvelle était
venue la frapper de plein fouet, faisant baisser sa garde superbe,
juste assez pour qu’il commette ce geste si peu prédémité qui l’avait
avachie et achevée.



Avant même qu’elle ne brandisse son arme, sa colère et ses cris de
détresse, son baroud donneur de leçon, à sa sœur qui n’emmène pas
l’arche dénouée et n’amène que désarroi, il comprend en émergeant des
derniers oripeaux d’une torpeur finissante que la larme est donnée.


Adossé comme un gros gond contre la porte, il assiste en silence au
début d’empoignade, il ne cherche pas à s’interposer, les affaires de
famille sont suffisamment compliquées pour que ne s’emmêlent
d’incertains importuns qui n’y sont pas conviés.



Pour connaître le contact froid de la lame au cou posée, il ne
s’inquiète guère de l’issue de la bravade fulminante au fil de la
dague. Qu’elle se débatte en vain dans la glu du saint supplice en
encensant l’ire est sa façon de se rebeller, elle annonce l’instant
d’après où elle va se décomposer, face à la froide démonstration
d’absurdité que sa sœur lui décerne sans passion.


Il écoute sans mot dire ni maudire, les arguments sensés mais sans sel
essentiels de mots simples, fractalité de la fatalité futile qu’au
final accepte une conscience borgne, rescapée du sinistre, aguerrie à
guérir, à quérir et acquérir le baume qui l’aidera à gaie, rire à
nouveau, le jour où le compromis de survie sera convenu entre l’oubli
et l’habitude. La biture est plutôt son souci du moment, il doit en
sortir définitivement.


Citation:
Pas
de larmes, pas de pleurs, pas de carcans ni de chaine, s’attacher sans
se lier et ne jamais rien oublier, ne jamais rien regretter…
Rappelles-toi !!!!



Commence à me plaire, la ténébreuse…



Soit.



Un mort. Un de plus. On est à combien là ? N’en jetez plus on digère, merci.



Bien sûr, il fallait que la mort s’invite aux prémices d’un réveil après la traversée des ténèbres.



Il s’efface au passage de la désemparée qui s’engouffre dans une
impénétrable solitude et se recueille sur l’écueil qui vient de la
percuter. Ce n’est pas le moment de la gratifier de boniments à la noix
ni de l’exhorter à rester guillerette.



Caprie se délite, s’alitant tant liquéfiée et décline toute réponse stable responsable alitée.



Soit.



Un temps de joie couvre un temps de peine, les rires éclatent pour
mieux se fendre sur les larmes toujours sous jacentes, prêtes à jaillir
en embuscade et sonder les ridules d’amertume que creusent les
tourments comminatoires d’un fatum éternellement capricieux, s’écoulent
sourdement dans le lit des aigreurs d’une rivière de désolation et se
jettent dans les mers de mélancolie.



S’égosiller de joie pour se morfondre en peines en cet éternel
recommencement de ce tourbillon auquel nul ne se soustrait autrement
que par la mort. Pourquoi s’acharner à tout voir en rose si le pourpre
nous sied bien mieux.


La vie, toujours elle. La vie et son infernal balancier. Un coup pour
moi, un coup pour toi. Le balancier change de camp et il sait que c’est
en son tour l’étançon de jouer. Bill observe l’envoûtante brune qui se
voûte, céleste et si leste hier, là en mal d’appui. La voûte nécessite
étançon, et que l’étançon dure, nécessitant son temps pourrait tant
sonner le glas des chagrins d’âmes mortes. Cela étant, son état de
décrépitude avancée, étend son incapacité à la soutenir, et étant sonné
c’est non. L’heure du bain a tant sonné, c’est le moment, non ?



Il lui fallait un déclic. Il jette un regard circulaire dans la
pièce. Mûrit la décision. Autant être propre, frais et dispos s’il veut
servir à autre chose qu’à agrémenter le décor. La servir. Comme elle
l’a fait quand il a touché le fond, l’enveloppant de sa présence sans
exigence, se sédentarisant patiemment. Pour survivre et se retrouver,
elle doit bouger. Potager ou non.



Une chaleur douce dans sa main lui rappelle cette nuit où elle y a
glissé la sienne. Il s’approche de la brune et pose sans insistance
cette main sur une épaule tétanisée.


Je reviens. Reposez vous un peu.



Il se dirige vers la sortie de la chaumière, croisant l’annonciatrice
de malheurs restée discrètement dans une encoignure. Froid et
déterminé.



Je vais
me rafraîchir. Veillez sur elle s’il vous plait. Si vous avez faim ou
soif, servez vous, le cellier est là derrière cette porte là bas.
Prenez des forces. Aidez là à en reprendre.


Nous partons bientôt.

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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyLun 23 Mar - 19:27

[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 Cap10_11







Citation:
Je
vais me rafraîchir. Veillez sur elle s’il vous plait. Si vous avez faim
ou soif, servez vous, le cellier est là derrière cette porte là bas.
Prenez des forces. Aidez là à en reprendre.


Nous partons bientôt.



Mal
dans les chausses qu’elle ne porte pas, culpabilisante, anxieuse de
voir Caprie en telle position, elle gratifie d' un regard distrait le
décuitant alors qu’il s’adresse a elle. Un léger hochement de tête
rehaussé d’un sourire timide répondent a ses mots alors que
l’intégralité sa réflexion se reporte sur les contours recroquevillés
dont le tourment intense exaspère toute l’empathie de l’opalescente
observatrice.

C’est bras croisés, emmaillotée, plus en prospection de force vive
que de chaleur que la va-nu-pieds s’avance de la déliquescence de
Peste. Nuls mots désuets, nul besoin d’exprimer ce que chacune d’elle
perçoit comme sa peine propre, elle se suffit de se replier contre ce
corps tendu a l’esprit ténébreux, l’enveloppe tendrement et reste a
faire corps avec celle qui semble désirer sombrer dans les abimes du
néant.




Ne fait
pas ca ma belle, adopte ta peine, laisse place au meilleur et conjure
le pire… Souviens toi… Souviens toi du meilleur uniquement et renie le
pire…

Pense à lui, sa robustesse, celle la même qu’il a ressentie chez
toi. Puise en elle, puise en lui. Il n’a pas disparu Caprie, il ne
disparaitra jamais tant que qu’il sera en toi et que tu lui permettras
d’être fier de toi.
Ne repousse pas la souffrance, accepte la, absorbe la, elle habille aussi le destin…

Souviens toi, le privilège de la souffrance c’est d être
incontestablement vivant, alors souffre avec bonheur ma jolie, ça vaut
encore la peine, il y a toujours ici-bas des choses qui valent la
peine. Bien que j’ai des difficultés à l’admettre, je crois que lui
aussi vaut la peine que tu te bâtes… L’a pas l’air si mal ton minotier
finalement…




Xi se
contente de serrer sa sœur dans ses bras, longuement, sans mot dire.
Qu’y avait-il à ajouter… le temps fera son ouvrage, nourrir l’esprit de
souvenirs positifs quand le chagrin abandonnera un peu de place…



Clairvoyante de son incapacité à faire davantage, la sibylle se
relève, habillant l’image de sa frangine d’une affection tendre et d’un
baiser dans sa crinière emmêlée.

Elle scrute autour d’elle, désœuvrée, perdue…



Bon… Je
fais quoi a présent moi ? Ben… A manger… Pas plus stupide qu’autre
chose après tout… On aura tout vu, v’la que je me change en femme de
maison…




C’est maugréant qu’elle se promène vers l’entrée que Bill lui a
indiqué. Mais le sourire lui revient alors qu’elle discerne les vivres
entreposés.




Ben y se prive de rien le coquin…




Comme mue par la conviction que le répit de l’âme passe également par
le soulagement de la panse, elle sort du cellier, débordante de
victuailles qu’elle s’affaire a accommoder, quasiment avec amour, qui
l’eut cru…
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyLun 23 Mar - 19:32

[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 080818015641131552391668

Après avoir choisi ses vêtements d’apparat,
précautionneusement déménagé et transvasé vers la maison d’en face un
reste d’eau tiède, qui arrive à destination sans encombres ni étalage
de face de minotier au sol, il a versé le liquide précieux dans le bac
idoine et laissé macérer furtivement quelques herbacées féminines,
retrouvées dans la salle d’eau de sa défunte compagne.



Le subtil mélange fumigène dans lequel il se glisse avec les
délices de la délivrance ranime lentement les esprits égarés tandis
qu’il s’oint et se pomponne sans honte, comme le ferait une jouvencelle
promise, se préparant voluptueusement à la nuit de l’os.



Pfffff… Ayé.



Les divines ablutions tant attendues, évaporent les derniers
remugles de l’ivresse et réhabilitent un corps devenu par trop souillé
pour être encore de quelque utilité.



Durant le plongeon récurant, il observe la pièce délicatement
décorée, sobre de souvenirs de la disparue propriétaire des lieux. Le
choc que vit Caprie dans la maison d’en face le replonge, outre dans le
bain, dans ses pensées pour celle qui a quitté ce monde il y a quelques
temps. Des idées s’associent, qu’il chasse aussitôt en se disant que la
tentation de comparer deux femmes revient à les insulter l’une et
l’autre. Pourtant, la similarité d’une affection qui appartient au
passé et une en devenir, reste édifiante.


La froideur à nouveau s’installe. Moins chargée de peine, elle se mue
en indolence face aux épreuves à venir, en méticuleuse galvanisation de
l’être, dans sa préparation à tendre la joue vers l’inconnu.


- C’est de ta faute.

- Hein ? Mais je le connais même pas ce type !

- Rappelle-toi, la première fois que tu l’as vue. Une annonce de décès ne l’a pas mise dans cet état.

- Oh, elle n’en menait pas large tout de même, elle s’est écroulée dans mes bras.

- Et tes bras étaient où cette fois ci ?

- Euh dis… Elle ne m’a même pas regardé…

- C’est de ta faute quand même. Elle s’est
affaiblie à ton contact. Elle doit bouger cette femme, pas rester à
conter fleurette intra muros. Si elle n’avait pas tant consacré son
énergie à soigner ton petit moi profond, elle aurait accusé le coup
sans ciller. Tandis que là…


- Ouais. Ben on y va, poussez pas quoi… On va y aller. Potager ou pas.




Bill sort de sa rêverie et des fragrances souillées pour se sécher rapidement.



Il entre dans sa chaumière et aperçoit Ximène qui se démène en cuisine.
Le subreptice arrêt marquant la surprise ralentit à peine sa démarche,
tandis qu’il dodeline de la tête. Décidément la fréquentation de ce
lieu ne vaut rien au tempérament des guerrières, rebelles ou autres
déviantes de la condition ménagère, qui retrouvent par magie les gestes
qui s’accomplissent dans un foyer trop tranquille pour entretenir leur
fougue.



Il efface le sourire discret que l’ombrageuse prendrait pour
moquerie et se dirige vers sa sœur toujours affalée en position de
fœtus de paille sur la paillasse.



Une légère hésitation amortit la course des doigts se mêlant à la
chevelure, l’appréhension que la préhension incomprise profane une
intimité assignée à une trop lourde contemplation compassée du passé
pour supporter l’irruption iconoclaste.


Un voile incertain accompagne une voix mal assurée, tempérée par la
conviction de l’inutile vacuité des mots que l’on prononce en ces
circonstances. A moins d’en dire d’autres…



-
L’examen minutieux de cette cloison est peut-être intéressant, il m’est
arrivé d’y consacrer de longs moments. Vous vous rappelez, j’y étais
pleinement occupé quand vous êtes arrivée… Vous saviez où cela allait
me mener et vous m’en avez détourné. Ce n’est pas très aimable de votre
part d’accaparer de cette place, vous pourriez m’en laisser un peu, que
nous observions les nœuds des bois jusqu’à la fin des temps, comme deux
moules accrochées à une roche…



Ou alors… Peut être une autre idée…




Il s’approche d’avantage de la tempe de la brune et murmure



Au
fond… si je puis dire…vous m’avez privé du droit de sombrer… Souffrez
que je vous en prive à mon tour. N’insultez pas celle que vous êtes. Il
faut bouger ma belle, ne fut ce que pour que ne vous rattrapent les
missives annonçant fléaux et malheurs. Je suis presque prêt. Il me
reste une formalité à accomplir à la sénéchaussée, j’irais bien de ce
pas si je vous savais debout et prête à en découdre… Votre canasson a
beau s’appeler Malin, il ne se harnachera pas tout seul… Quant à
imaginer que c’est moi qui vais rassembler votre barda pour lever le
siège, c’est bien essayé mais là vous vous fourvoyez complètement… J’ai
besoin de vous Caprie, au travail !

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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyLun 23 Mar - 19:33

La
douleur ne se dissipe jamais, elle s’apprivoise tel un pur sang dont on
se suffit à canaliser l’ardeur sans s’évertuer à l’annihiler…

La douleur ne se consume pas, elle se domestique, elle se dompte, elle se musèle.

On présume ainsi la taire alors que l’on se borne de lui concéder de se briser les flancs sur le rempart de l’entendement.

La douleur s’admet, s’assimile, s’incruste, s’ingère, se digère pour achever par faire corps sans jamais la museler.

On ne vit pas avec on dissimule.

On préserve ses semblables de ses propres affres comme si l’affliction pouvait être épidémique.

Ainsi on s’enrobe de faux plaisirs et de déguisements, conjurant
les nues pour que cette fragile écaille étincelante ne rompe pas….



Les quelques paroles ébauchées telles des caresses voilées
terminent d’avoir raison des remparts érigés par les gemmes du chagrin
pour se couler jusqu'à la cognition de l’apathique ébahie.
L’onctuosité de l’attouchement ressuscite lentement son entendement,
l’analeptique de sa présence fini par fondre le névé émotionnel dans
lequel elle s’est retirée, l’extirpant de l’ atonie accablée a renfort
de prévenances bien factuelles et de représentations aux perspectives
séduisantes et chatoyantes comme de bohémiennes chatteries .



Les yeux s’ouvrent, la poitrine s’oppresse de prétextes
contradictoires, le corps se délasse peu a peu pour s’orienter
délicatement vers celui-là même qu’elle avait déterminé d’arracher de
cette identique hébétude funeste .
Elle a manqué emprunter cette voie nonobstant qu’elle lui a récusé cette alternative peu de temps plus tôt.



La main s’ajuste suavement sur la joue de son souffleur de fragrance de
vie, une commissure se soulève furtivement, le regard lui s’enracine au
sien empreint de trouble bouleversé.




Vous avez raison… laissons les morts vivre entre eux, contentons nous d’être vivants pour eux



La fébrilité de ses gestes laisse
entrevoir les actes qui l’affriandent clandestinement, fantaisie de se
naufrager dans ses bras et puiser en lui le désir qui lui fait pénurie,
illusion d’un corps a corps intense et sans équivoque, cumul de
tendresse régénératrice sans épigraphe licencieuse appauvrissante.
Son voile de ravissement se veut apaisant alors qu’une éclisse se
convie dans cette prunelle pourtant supposée être lacunaire et morne
mais qu’une lumières inopportune ensorcèle.



La peste pose ses lèvres sur la joue de l’homme fascinant a ses cotes et se masque de pudeur ironisante a son oreille
Vous fleurez bien meilleur cher ange…

Sans attendre écho elle se relève,
prend sur elle de grimer le chagrin qui l’habitera encore longtemps et
se focalise sur l’écho du départ tant attendu.



Elle rejoint Xi a qui elle dérobe avec une convoitise feinte
quelques aliments a picorer, allouant la frangine d’un baiser moqueur
dont l’agacement ne tardera pas a se faire entendre puis gratifie d’un
rictus a peine forcé le flegmatique minotier.




Et bien, vous êtes encore la ? Dépêchez-vous donc d’aller voir ce
sénéchacal, on finira par vous attendre de plus nous mangerons froid…




Elle lui lance un sourire aussi
moqueur qu’emprunt d’affection impétueuse et de reconnaissance de
l’acceptation tacite d’un départ imminent…
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyVen 27 Mar - 13:57

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Citation:
Vous fleurez bien meilleur cher ange



Que le fleuri humé rougisse n’empêche que la faim succède à née motion.
Bill s’approche l’air de ne pas y toucher aux préparatifs culinaires.
L’allure de Ximène évoque la nécromancienne occupée à décoctions
d’élixirs et potions perlimpinpesques, plutôt que la généreuse et
rassurante matrone à triple menton, maitresse-queux à corps donc bleu
au délicat enchevêtrement de bourrelets à foison tubienne. Mais qu’à
cela ne tienne, il semble s’adoucir à l’égard de la commise de cuisine,
en tolérance naissante et toute stomacale, la faim justifie l’émollient
et la pythie vient en mangeant.


Citation:
Et
bien, vous êtes encore la ? Dépêchez-vous donc d’aller voir ce
sénéchacal, on finira par vous attendre de plus nous mangerons froid…



- Ah… ça va être plus compliqué que prévu…



Détonante d’étonnement, la tonification de l’étonnante atone qui après
s’être galvaudée se galvanise de l’avanie vainement moqueuse du
meunier, lequel s’amuse de la mue de la muse musardant sa moue autour
des mets mis mais attendant ripaille. Il suffisait de lui parler de
grand air pour qu’elle cesse d'errer et reprenne ses sens et grands
airs d'atterrée éthérée pour enterrer ses grands errements, le grand
serment du départ et le serrement des deux par arrêt conciliant à rets
si liants, résiliant sa résistance à la résilience et la réconciliant
avec la station debout et le sourire de scène en silence.



Les coups et les douleurs ne se disculpent pas, mais crispent le
rictus en peine d’émergence, d’urgence convié à parer la physionomie
d’une rassurante contenance convenue.



Forte elle est.



Admiratif il reste.



Il n’y a que le potager qui en fera les frais, et provisoirement sa
faim qu’il comptait réduire au silence, déjà dirigé vers les agapes
préparées par la fraternelle. Il ne prévoyait pas l’interposition de
Caprie. Il y a toujours un grain de sable…



- Euh… Là tout de suite ? C’est que je pensais manger un peu moi.



Ses piteuses et pataudes objections pâteuses à l'appétit appâté de pitance de la pythie sont accueillies à bras ras croisés.



Bill comprend, d’un silence poliment glacial, de maxillaires
légèrement resserrés, d’une froide polarisation de prunelles dominées
d’un sourcil à peine arqué, qui le considèrent des pieds à la tête, et
d’un moue naissante lui signifiant qu’il s’engage céans en une voie
sans issue et que vaine est la veinée discussion.


- On a encore un peu le temps, non ?... Ben quoi ?... Ce serait dommage de laisser refroid… euh tout ça quoi…



Un penaud regard en peine interjette appel en paix sevré à la clémence
complice de Ximène, dont las, le lisse minois ne minaude au mièvre
minotier mis minable nul appui ni beau ton. Il découvre qu’il n’a plus
qu’à recouvrir ses châtains tif de son couvre-chétif et aller voir
ailleurs si par hasard il n’y serait pas.


- Bon…
Je pense à l’unanime inimitié qu’il ne me reste plus qu’à faire fissa.
Mais je ne sais pas si le sénile chacal reçoit à cette heure, je n’ai
pas pris rendez-v… Euh… D’accord… J’y vais. Mais mangez pas tout hein !
Sinon je... je ... serai pas content.




Ainsi nanti de son couvre-chef et d’une bourse replète, il secoue en
lui ses vagues résolutions, active l’huile de coude et se coule dans
l’huis pour s’évader vers l’évolution tant de fois reportée.



Les premières fois qu’il avait croisé des notables érudits, alors
qu’il vivait encore à la belle étoile, il en avait éprouvé une pointe
de componction de n’être qu’un porte-guenilles à peine présentable. Ces
grands esprits, souvent nobles, rarement fins, fréquentaient les lieux
publics avec parcimonie et s’arrangeaient toujours pour engager leur
entrée afin que l’assistance béate eût à connaitre leur condition de
hobereaux parvenus. Bien qu’il les considérât avec une certaine
déférence souvent exagérée, Bill ricanait intérieurement de les voir
dispenser tant d’apprêts, à défendre la haute opinion que ces mornes
ambitieux consacraient à leur outrecuidance affectée et à l’éminence de
leur lignage dynastique. L’immaculée contrition qu’ils laissaient,
mous, choir sur les têtes des indigents qui avaient l’insigne honneur
de croiser leur munificente destinée, leur prodiguant du « mon brave »
à tour de manches piquées d’ermite, le poussait dans les derniers
retranchements de la considération feinte, voilant une tonitruante
hilarité moqueuse.



Depuis bien longtemps il se savait prêt à rejoindre la caste mais
la procrastination crasse le prêtait plutôt à reporter plus tard.
L’imminence d’éminence devenir ne le transportait nullement au
Walhalla, n’étant point Walhallabite, pas plus qu’au au poil à là. Bill
était-il là transi ? Bé rien.


Mais le recul au dilucule confine au ridicule à présent que la
rembrunie le met au pied du murmure, acculé qu’il est à s’exécuter
coûte que coûte face aux murailles du castel, qui l’attendait de biais
ferme et qui s’ouvrit à lui dès que le pont le vit.



Un obséquieux laquais à la voix aussi haut-perchée que la position
qu’il croit occuper, à cirer des bottes qui, bien que seigneuriales, ne
fleurent point la rose pour autant, daigne lâcher son circonspect
lustrage et accompagne le minotier. Le larbin, papillonnant de couloirs
en coursives, l’emmène en zozotant d’insignes incantations
proctolocolaires, rappelant le bourdonnement de la drosophile sur un
vitrail, puis l’abandonne entre deux contre-uts de castrat lui
recommandant patience, en l’antichambre du fonctionnaire ducal, du
calme de Bill soudain emplie en l’attente.



La porte du bureau s’ouvre.



Un enjoué thuriféraire hautain au teint de cire rupin sirupeux
l’accueille, de mise coquette et de bon goût si du moins il n’était
nu-pieds. L’impétrant pénétrant l’invite à s’asseoir et à l’excuser, le
temps pour lui de héler là à l’hallali le papillon de conciergerie,
manifestement en retard de cirage et le sire rage, exigeant chausses
céans illico, presse tôt en trépignant le pétulant valet. Le domestique
revient bottes à la main, ahanant, sautillant, se morigénant
d’invectives flagellatrices, afin de se répandre en une génuflexion
liquéfiante parsemée de bredouillis de plates excuses confondantes,
qu’il siffle et chuinte en s’affairant aux pieds de l’éminence
débottée, qu’il aide à enfiler tout chose chausses sures rances.



Le pacha botté, satisfait de sa toilette, congédie le serviteur
d’un gant dédaigneux et se retourne vers le meunier, l’inspecte de pied
en cap en tournant autour de lui, pliant le cou de sur ses hardes de
bonne facture qu’il explore d’un œil inquisiteur et quelque peu
incongru.

L’incongru congratule tout de go Bill de ses possessions et de sa
mise, lui exposant que le temps est venu de devenir arrondi et qu’il
doit choisir sa voie, la voie des tas ou la voie des glisses, là,
l’armée, là, la science.


Bill ne sait que choisir, peut enclin à se laisser arrondir sans goût
faire rire, se faisant expliquer à nouveau par le préposé aux bonnes
mines la subtilité des carrières.


- Pas arrondi, érudit, abruti !



- Ah pardon… mais ils parlent tous comme s’ils avaient une pomme de pin en bouche ici…




Fort des éructations sentencieuses de l’attaché de cabinet déchaîné, le
meunier comprend que la voie sacerdotale, ça serre total pour un né
criant comme lui et abonde en l’abandon d’un autre père qui est osseux,
ni père ni cieux donc sur sa voie du feigneur.



Reste la voie des tas, sans larmes et sans regrets.



« - Les tas, c’est moi », lâche le futur Herr Rudy si l’eut été teuton tenté d’état. Ah pour sur, les tas, il s’y connait.



« - Marche et conclus » rétorque
l’autre, vérifiant à nouveau d’un œil exercé à jauger l’étoffe, que le
minotier a prestance suffisante. Le commis, sur de pelisse, acquiesce à
la requête et fait valoir ses frais effrayants.



« - Il vous en coutera donc mille écus, messire, avec les remerciements et les fella…. falaf…félicitations du duché. »



Fichtre.
Ils ne se mouchent pas avec les doigts, tout ça pour lire des livres
dont je n’ai cure et me pousser un col que je n’ai point…




Le minotier super stoïque d’apparence, masquant son asphyxie aphasique,
sort ses liards et mi-liards à l’aise, acquiert son statut neuf et au
hautain commis dédié à l’estampille, laisse tant pis, un recueil
sonnant et débouchant de la sueur de son front très bûchant, qui
s’évapore dans la caisse du préposé statufiant.



Bill se console en se disant que l’argent est vain. Et l’hautain en
emporte le vain, le saluant derechef en congratulations aussi sincères
qu’incertaines, tandis que le minotier prend à la fois la porte et
congé.



Dans le couloir qui le mène vers la sortie, il entend des
claquements réguliers et des gémissements gloussés en sourdine. Par la
porte entrouverte de la salle d’accueil, il entr’aperçoit le camériste
au débotté débouté, de beauté d’un fouet admirant la courbure, et se
flagellant pénitent en bavant quelques mots que Bill a du mal à
assimiler, dans les échos claquants du martinet, pensant que l’autre
implore un sémaphore.



Sémaphore, serre-moi fort, c’est moi, très grand fort.



L’index rebondissant avec force sur la tempe, l’arrondi de frais s’en va en maugréant.



Sont tous fous ici…



A présent délesté de quelques économies, Bill se sent gagné par la
fièvre acheteuse. C’est nanti de la ferme intention d’acquérir monture
qu’il revient au village. Mais l’urgence de la sustentation à la
tentation de dépense l’emporte, et il passe tout d’abord à sa chaumière
où le repas sur la table et les deux soeurs au pas de la porte
l’attendent avec impatience. C’est tout impressionné encore qu’il fait
rapport de sa matinée.



Sont tous fous là-bas, je vous jure... Je vous assure Caprie, sont pas comme nous ces gens là.
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyVen 27 Mar - 13:59

Citation:
Sont tous fous là-bas, je vous jure... Je vous assure Caprie, sont pas comme nous ces gens là.



La candeur non feinte de la remarque associée a la mine déconfite du minotier arrache un sourire à la tourmentée.

Il entre dans la demeure encore ébahi de sa confrontation a un monde qui lui est étrange et étranger….



C’est à présent autour de la table que les affres se dissipent à mesure que les panses s’emplissent. Caprie observe…

Elle a près d’elle a cet instant les deux êtres qui lui sont le plus
cher, partage un doux moment avec eux, minaude sur la nourriture plus
qu’elle ne l’ingère et pose son regard de l’un a l’autre, s’interroge,
se dissèque, se questionne…



La physionomie de sa frangine a repris son naturel ténébreux et
silencieux face a l’appétit de Bill, semblant se sustenter comme si
c’était la première fois.
Elle sait pertinemment ce qui peut ébranler intérieurement ce
sédentaire cher a son cœur et l’effort qu’il fait pour tout quitter
ainsi et partir vers des horizons dont il ne connait ni la saveur ni
l’odeur. Elle sait le chamboulement que cela peut provoquer chez cet
être si stable et qui n’aspire qu’à repaires, habitudes rassurantes et
tranquillité. Elle ne lui en est que plus reconnaissante et touchée.

Alors quoi ?

Quelle est cette sensation qui la démange dedans… Quelle est cet envie irrépressible qui lui fourmille les doigts ?

L’instant devrait être idyllique… Alors quoi ?






Psychopathe ma fille, t’es une psychopathe, une vraie…

Commence pas…

Oh pas à moi je te prie, j’te connais trop ! Oublies pas que moi je te vois de dedans…

J’ai rien fait, le sujet est clos.

Non, pas encore... Mais tu sais, tu le sais, que ca prendra de l’ampleur jusqu'à ce que tu sois contrainte à t’assouvir.

Non. Ce sont des pulsions, ca se contrôle.

Oh que non et je n’ai même pas besoin de te le dire. Tu ne les contrôles pas, ELLES te contrôlent !!!

Tais-toi, laisse-moi manger.

Manger ? Héhéhéhé...Alors que tu ne rêves
que de sang ? Manger ? Alors que tu ne penses que morbidité ? Manger
alors que tu ne songes qu’à assouvir tes bas instincts de ta lame ?
Pense tu qu’un mort innocent de plus pourra faire taire ta douleur ?
Es-tu certaine que faire souffrir un gueux avec la pire des cruautés
pourra affaiblir ton affliction ? Penses-tu qu’ôter la vie te rendra la
sienne ?


Tais-toi te dis-je.

Oui, mais tu ne me mettras pas ça sur le
dos cette fois. C’est toi le monstre, il ne vit pas en toi, tu l’élèves
et te déculpabilises sur moi. Non, çà suffit. Assumes et ne viens pas
te plaindre.




Caprie
relève la tête et fait mine de s’intéresser à ce qu’il se passe autour
d’elle alors que l’orage gronde a l’intérieur, alors que son souffle se
raccourcit, alors que des images sanglantes, monstrueuses et apaisantes
a la fois accaparent son esprit.






Ecoute! Le long, long serpent

Tortueux et vicieux

Il siffle au fond de ce monstre, ce toi creux

Tu l'empêches d'oser

Prisonnier de ce trop vieux panier

Tes barreaux sont d'osier

Mais il saura s'en tirer

Doucement onduler

Sa prison c’est toi

Mais le poison est en toi



Allez crache ton venin, crache ton venin

Crache ton venin crache ton venin

Mais donne-lui la main

Tu verras ce sera bien, enfin



Tu es une panthère dedans

Tu es seule maintenant

Mais il te faut chasser pour être rassasiée

Dans ta gueule, des poignards

Taquinent tes mâchoires

Et dans tes yeux l'espoir

Allume un feu tout noir, tout noir

Alors reste là, et détends toi

Bientôt c'est le moment



Fais toi les dents, fais toi les dents

Fais toi les dents, fais toi les dents

Maintenant!

Attention! En y mordant dedans

Tu te tâches de sang, pourtant...



Tu pleures?

Tu pleures tu n'as plus faim, tu regardes tes mains

Tu pleures tu n'as plus faim, tu regardes ses mains

On ne mange pas sans se tâcher

Tu es un monstre maintenant tu sais

Pourquoi toujours, pourquoi toujours

Pourquoi toujours mordre la main

Qui se tend vers ta main



Allez crache ton venin, crache ton venin

Je dis crache ton venin

Allez crache ton venin

Crache! Crache!

Crache! Crache ton venin

Crache! Crache!

Crache ton venin

Crache! Crache!

Crache ton venin

Crache! Crache!

Mais donne-lui la main

Tu verras ce sera bien

Enfin, enfin...




Sortie
de ses pensées venimeuses par des gratouillements affamés qui se
pendent à sa houppe, elle se penche pour se saisir de la boule de poils
a longue queue, qui dévisage son faciès blême de turpitudes
nauséabondes, de ces deux petits yeux noirs a l’éclair trop malicieux
pour être naturel.




Tiens, Xi, reprends donc ta créature.

Il a faim je crois, mais je t’interdis de le nourrir sur la table, tu m’entends ? Ce n’est qu’un rat après tout…


Non, c’est jojo. Rétorque
l’ombrageuse, une moue presque aussi boudeuse que celle d’un enfant
pris en faute. La puérile réplique fait sourire intérieurement Caprie
et l’amène à enchainer en se levant péniblement :




Un grand
Homme a dit : « Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur,
c’est le chemin. » Alors préparons nous au bonheur….




En passant près de Bill, elle glisse ses doigts dans la toison châtain et se penche à son oreille: Action cher ange, il est temps… Avant de se diriger vers la pagaille qui lui tient lieu de fortune...
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyVen 27 Mar - 23:51

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En bon paysan concentré sur l’opération sacrée
de la bâfre, il mastique méthodiquement le repas sans regard croiser,
dans un silence assourdissant et un recueillement monacal. L’irruption
du rat n’inspire nulle réaction, pas plus que les échanges des deux
sœurs, curieusement enjouées, à l’imminence de ce foutu départ.



L’appréhension à peine ressentie du meunier mené menu aux nues dans
l’ignorance de la direction à prendre, se perd dans d’innombrables
calculs billaires portant sur les derniers préparatifs à accomplir
avant le départ. Il compte, modélise, inventorie, relativise, pèse pour
et contre, évalue, perçoit, ressent, planifie, suppose, mais ne décide
pas, porté par cette vague prodigue, qu’une brèche de mille écus vient
de provoquer.


Le cheminement des pensées dépensières du pansu le conduit à
conjecturer qu’il lui manque monture, à l’évidence même d’un charroi où
il croyait qu’ils ne seraient que deux voyageurs. Dieu sait combien ils
seront, quand il sera au bout de ses découvertes. La sœur, le rat,
l’amie restée au dehors et son supposé rejeton, sans compter ce que les
deux sœurs ne lui ont peut être pas révélé. Bill imagine sa
consternation à la supposée découverte d’une grand-mère impotente, un
ours savant, un ragondin épileptique, un prince charmant, des nains de
jardin, une panoplie de princesse, une troupe de jongleurs, des
choristes aphones ou n’importe quelle autre surcharge à leur équipage
qu’il aurait à connaître au moment du départ.



Puis au fond, était-il convenu qu’ils feraient tant de chemin
ensemble ? Que se passerait-il si tout à coup il décidait de rebrousser
chemin en désaccord avec les autres.



Te faut un canasson mon vieux, rien à faire…



Je vais au marché… Il nous faut des provisions.



Il termine le repas et se lève promptement, faisant fi des
écarquillements de mirettes des minettes qui savent pourtant que son
cellier dégorge de victuailles.





Cette journée est destinée à témoigner de plus d’événements que les
mois précédents écoulés. Le mouvement premier appelle le suivant et le
tranquille cochonneux n’a plus que le départ en tête, déjà un peu
surpris d’avoir tant supporté la léthargie douillette tout l’hiver
entretenue. Le printemps frémissant le surprend à découvrir cet allant,
le bain stimulant avivant sa défiance envers des souvenirs douloureux
que le grand air et de nouveaux horizons semblent seuls à pouvoir
estomper. Puisque sa compagne de route semble atteinte du syndrome de
fuite en avant pour également échapper aux réminiscences funestes,
ont-ils encore intérêt à croupir dans l’attente d’une missive macabre
ou une souvenance fâcheuse ?



Bill s’avance et musarde poings profondément enfoncés aux poches,
au passage au marché aux bestiaux, évaluant encore pour et contre,
grosso et modo, le poids des maux et le choc des poteaux auxquels il
s’accoude, considérant au loin la prairie dans laquelle quelques
chevaux dinent, paissant paisiblement d’une herbe moins verte
qu’ailleurs mais pas moins nourrissante.


Son regard se promène d’encolures en naseaux, s’arrête sur une robe
brune à crinière blonde, lui rappelant un étalon onirique de ses
lointains souvenirs. Un vague rêve lui revient, où il chevauchait une
pimbêche bête imaginaire, une sorte de palomino du nom de Carpaccio, si
ses souvenirs sont blonds.




Il s’arrête sur l’équidé, guidé par l’idée de l’acquérir. Peut être la
réminiscence onirique l’y pousse, à moins que l’idée de chevaucher un
être à tête blonde suggère Dieu sait quoi dans sa pauvre tête submergée
de nouveautés.



Son ignorance borgne du monde équestre minimise la différence qui
doit exister entre un cheval de trait et une vraie monture et bien que
l’ongulé soit pris entre les brancards d’une légère charrette
odieusement bariolée aux ridelles rouillées, il hèle le présumé
marchand pour lui signifier l’objet de ses convoitises.



D’abord interloqué, le négociant bredouille quelques protestations
avant de flairer la bonne affaire, et annonce un prix qui provoque un
frémissement des bords du chapeau du meunier et entraine chez ce
dernier une logorrhée de laquelle ressortent quelques incantations bien
senties sur les airs dont ne manquent pas certains marchands et de ses
hommages à la mère du margoulin.



Après de dures négociations avec le maquignon qui en voulait bien
plus d’écus avant les deux baffes qui l’ont ramené à des estimations
plus raisonnables sur la valeur vénale de l’équin, celui-ci accepte
soldes et l’équitation totale, ôte les ridelles de la haridelle et les
brancards entre côtes de cheval, l’ongulé à laid char l’ôte. Il le
selle et le pare comme un champion avant de prier le meunier de s’en
aller avec son nouveau compagnon désolidarisé de son attelage et de pas
taper sur la tête merci.



Il est vrai que les arguments du meunier étaient recevables, outre
dans la face mais également au bon sens lorsqu’il considéra qu’un
animal utilisé pour trainer un chariot ne devait pas être des plus
fringants sous l’homme.



Néanmoins, la bête hautaine et dédaigneuse le considère d’un regard
torve que le minotier prend pour complice. En signe de sympathie, il
tend à l'animal quelques brins d'herbes que la carne avale.



C’est au moment où le licou lui tombe entre les mains qu’il se
souvient qu’il n’est jamais monté à cheval, et reprend en soupirant le
chemin de son logis, trainant le cheval derrière lui.
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyVen 27 Mar - 23:52

Argumentant
de dernières formalités à accomplir, Caprie s'est echapée de la maison
au moment de ranger le foutoir, vestige des dernières agapes:



Bah
tiens, étrange, dès qu'il a de la cuisine ou de la vaisselle à faire
quelque part, tout le monde est toujours trèèèèèèèèèèèès occupé hein.




La
nécromancienne grince songeant que jeter les restes du repas au dehors
ferait l'affaire, un animal quelconque y trouvera bien son compte,
quant au nettoyage ce sera du vite fait, faut pas abuser non plus...




Tu penseras à aller prévenir Oryax et le mioche du départ Xi?

Préparez-vous vite, n'oublies pas de t'armer, nous allons voyager avec des personnes non aguerries et quasi sans défenses.

Rejoignez nous ici quand vous serez prêts et ne trainez pas, il y a déjà bien suffisamment d'un lambin....
Sont ses derniers mots avant de filer à son rendez-vous, anxieuse.



Elle
n'est pas formelle de ne pas commettre une grossière erreur. Car de
fait, la démarche qu'elle s'apprête à accomplir est totalement
antinomique de ce qui fait sa personnalité.
A contrario, tant de lieues parcourues lui ont laissé un goût amer dans la bouche...

A combien de reprises, se gelant seule aux abords d'un feu flemmard, se
protégeant de la pluie tant bien que mal et finissant par converser
avec son équidé de guerre lasse, ne s'est-elle pas surprise à envier un
lieu ou elle pourrait se sentir chez elle?
La route a ses avantages bien sur, la liberté, sacrosainte liberté, qui
laisse toutefois âcreté lorsque la maladie ou la pénurie vous
étreignent.



Ses pensées sont identiques à son retour de périple.




Mais tu as bien fait va...

Comment peux tu en être si sure?

Ça ne
t'engage pas... Si les fourmis dans les jambes te reprennent, nul ne
t'empêchera de repartir, et certainement pas lui. Mais c'est pas bien
de pouvoir se dire -je vais rentrer-?


Il est
vrai, souvent je me suis dit que je rentrerai bien, mais que pour cela
il faut avoir un lieu à réintégrer... Mais je ne lui ai rien dit tu
sais, je ne suis pas certaine qu'il apprécie..


Tu ne saura qu'en lui disant il me semble....

Oui, mais je peux attendre qu'on revienne pour ça, pas d'urgence...

Non!

Au moins sur la route! Comme ça s'il est fâché...

Non! Dis-le lui maintenant. Toute façon tu dois laisser des affaires...

Oui,
après tout ainsi sera t'il certain de ne pas avoir a me jeter dehors a
coup de caillou pour se débarrasser de ma présence encombrante.




Tant
prise dans ses états d'âme et son questionnement que c'est quasi par
gestes automatiques qu'elle a sorti tout son barda de la résidence du
minotier et ramené Malin, celé, en façade, celui-ci attendant bêtement
qu'on le charge, ne faisant certainement pas la différence entre l'état
de villégiature et l'état de bête de somme par manque de jugeote.



Elle est la lorsqu'un coup d'œil transversal de méfiance
instinctive l'avise de l'arrivée de Bill, tirant un bien étrange
compagnon.

Elle reste pantoise devant la mine du canasson a crinière flavescente certes, mais au pas vexant.

Elle s'approche du minotier ébahie, fini de se harnacher de son
épée et autres ustensiles de route et le questionne en approchant une
main des naseaux du cheval afin de permettre a l'animal de sentir que
nulle mauvaise intention ne l'habite a son egard, glissant l'autre main
dans celle de Bill et y déposant l'air détaché l'acte de propriété de
la chaumière d'à coté.




Qu'est-ce donc Bill? Vous avez acheté un nouveau champ a labourer? Vous vous équipez avant de partir?



A la
mine de son compère elle comprend alors s'être lourdement fourvoyée,
que celui-ci compte visiblement enjamber ce canasson de basse besogne
pour voyager... Le fou rire éclate comme un cristal devant l'absurde de
la situation, elle ne peut empêcher les larmes de rire de déferler en
voyant la mine pincée du grand cavalier...
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 1:41

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Le chemin parcouru en compagnie de son boiteux
compagnon l’a passablement énervé. Lui retirer ses œillères qu’il
prenait pour simple ornement inutile, l’a conduit à constater la
propension agaçante de l’équidé à s’écarter de la voie pour brouter
tout ce qu’il aperçoit en refusant obstinément d’obtempérer à la
tension du licol. Patiemment trainé, le hongre a fini par renoncer à
contrecœur à d’incertaines divagations bucoliques que lui interdisaient
sa condition précédente d’animal de trait et l’équipage arrive avec
l’infinie lenteur d’une procession d’Echternach à destination.



Citation:
Qu'est-ce donc Bill? Vous avez acheté un nouveau champ a labourer? Vous vous équipez avant de partir?



Ahanant et reprenant son souffle court, tentant de masquer sa sueur
et ses borborygmes insultant toute la race équine depuis la création,
l’interpelé à peine le temps de relever la tête devant l’impertinente
que la voila partie d’un rire des plus déplaisants.



Il laisse le canasson à quelques pas derrière lui et s’avance l’air
mauvais aux devants de la brune, repousse son chapeau en arrière et se
plante devant elle les poings sur les hanches, prêt à aboyer.



Ben
quoi ? Il a quoi ? Il vous déplait ? Pas assez assorti à la couleur de
vos yeux peut-être !!! Il est très bien ce cheval !! C'est une race
euuuuh... très chère voila !! Si vous saviez le prix qu’on m’en a
demandé !! Heureusement que je sais négocier moi !! C’est une très
bonne affaire et vous êtes jalouse voila tout !!! Une si fière bête
dont on a du occulter ses yeux de crainte que la noblesse de son regard
n’effarouche les bâtards !!! Au lieu de vous gausser comme une bossue
vous feriez mieux de …




Il amorce une courbe rentrante, conscient de l’incongruité de sa
réaction au vu de la requête qu’il doit adresser à l’espiègle toujours
pliée en deux.





Euh… enfin… quand vous m’aurez appris… enfin rappelé les rudiments
pour monter dessus… eh ben… j’aurai pas l’air moins bête que vous sur
votre espèce de poseur à juments là… Vite fait hein…




Faisant signe à la brune de le suivre, il se retourne en direction de
son noble destrier afin de l’enfourcher. Il s’arrête net, poings
toujours sur les hanches…



Ben… Où il est passé cet abruti ?...
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 1:42

C'est torse bombé et stature se voulant imposante que son comparse argumente les nombreux privilèges de sa … monture ?



Citation:
C'est
une race euuuuh... très chère voila !! Si vous saviez le prix qu’on
m’en a demandé !! Heureusement que je sais négocier moi !! C’est une
très bonne affaire et vous êtes jalouse voila tout !!!



La
brune se tient les cotes douloureuses de spasmes et tente de se
rectifier avec difficulté pour pouvoir ajouter entre deux hoquets:




Ah.... Parce que vous l'avez payé en plus ????



Le fou rire reprend alors sans aucune chance de rémission compassionnelle


Citation:

Une si fière bête dont on a du occulter ses yeux de crainte que la noblesse de son regard n’effarouche les bâtards !!!



C'est accroupie que Caprie fini par choir, forcée de ne trouver son souffle, essayant vaguement de reprendre son sérieux


Citation:


Euh… enfin… quand vous m’aurez appris… enfin rappelé les rudiments pour
monter dessus… eh ben… j’aurai pas l’air moins bête que vous sur votre
espèce de poseur à juments là…



Ah... Vous ne savez pas monter non plus??? Bien... On est pas partis hein !!!!....



Entre deux soubresauts un œil aguerrit se pose sur les attributs de la bête alors qu'elle s'en approche.




Un
hongre... Bill.... Moi qui vous prenais pour un étalon, je suis
déçue... Ceci dit, cela ne tenait que du fantasme, j'en conviens...
Bien qu'il m'ai été donné d'apercevoir... Nan pardon, bref...Nous
disions...



L'évocation
en carence de subjectivité réussi a troubler l'ombrageuse plus qu'il
n'est convenable, aussi tente t'elle de reprendre un semblant de
sérieux.


Citation:


Ben… Où il est passé cet abruti ?...



Je crois qu'il apprécie bien mon poseur de jument finalement lui sourit-elle en faisant signe en direction de l'étalon sans talent, les équidés se cajolant comme tourtereaux au printemps...



Remarquez, la tête et les jambes, ça ne peut que fonctionner, non? Raille-t-elle
en empoignant le mors de l'animal de traie et le dirigeant en direction
du meunier, replaçant au passage ses oeilleres, c'est plus sage...
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 20:39

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Il se demande s’il n’aurait pas mieux fait de la
laisser tout à l’heure, quand elle bavait sur la paillasse en
observation des veines des planches de la cloison, tandis qu’elle se
roule par terre sous ses yeux incrédules.



Le voyage n’en sera que plus agréable s’il partent sur une telle
note. Il repousse lentement son chapeau dans l’oblique opposée pour
mieux filtrer le sourire qu’il retient à la voir se pâmer de rire. Mais
ses sarcasmes de châtreuse de pâme, il ne faut pas pousser tout de
même…



Citation:
Un
hongre... Bill.... Moi qui vous prenais pour un étalon, je suis
déçue... Ceci dit, cela ne tenait que du fantasme, j'en conviens...
Bien qu'il m'ai été donné d'apercevoir... Nan pardon, bref...Nous
disions...





Bill considère son compagnon de broute avec une légère appréhension…



Didiou… L’est grand quand même… On doit avoir le vertige là haut…



Citation:
Remarquez, la tête et les jambes, ça ne peut que fonctionner, non?



Sans
doute, vous devez vous y connaître mieux que moi… La tête entre les
jambes, vous avez raison, ça doit consoler des déceptions aux talons…
cela me rappelle vos champignons ça …



Bon… M’aidez à monter ou vous aller encore bavasser longtemps ?







Oh, puis dites-moi…




Bill exhibe le papier qu’elle lui a glissé entre les mains et auquel il a failli éponger son front.



C’est quoi ça ?
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 20:40

Citation:
C’est quoi ça ?



Vous savez pas lire ? aboie t'elle renfrognée et un peu vexée



Citation:
Sans
doute, vous devez vous y connaître mieux que moi… La tête entre les
jambes, vous avez raison, ça doit consoler des déceptions aux talons…
cela me rappelle vos champignons ça …



L'hilare ne saisi pas clairement la
relation entre les cèpes et la manière de conjuguer la tête aux jambes.
Aussi ne cherche t'elle pas plus avant et se dirige vers le laboureur
du minotier.


Citation:


Bon… M’aidez à monter ou vous aller encore bavasser longtemps ?



Caprie le prend par le bras et le dirige dans la bonne direction avant que l'éleveur de cochonne ne commette la première bévue




Par la gauche, Bill, toujours, si vous
ne voulez provoquer chez votre monture de réaction dont vous auriez du
mal a canaliser la véhémence...

Emparez-vous de son oreille et hissez-vous

lui montre t'elle souriante. Peu de temps car c'est un sourcil
circonspect qui prend le pas sur la jovialité à la vue du minotier
minaudant à monter une jambe plus que maladroite au faite de l'animal.




Aux grands maux les grands remèdes ma fille, sinon on s'en sortira pas.




Derechef elle plaque les mains sur
les arrières de Bill et le hisse sur la monture tel qu'elle l'aurait
fait d'un chargement mollasson, plus un mot, passons...



La vision du minotier avachie sur l'encolure de mine blonde,
agrippé au crin comme si son salut en dépendait amène la brune à songer
deux perspectives:




Il vaudrait mieux vous saisir des rênes je pense...
Déclame t'elle railleuse en lui tendant les lanières.




Bien, soit je gratifie le tirailleur d'un coup vigoureux pour qu'il se tire ailleurs...



Tirez a droite pour aller à droite, à gauche pour aller à gauche, vous voyez c'est pas compliqué...




Soit je grimpe avec lui...




Les
mains du novice ne se posent sur le cuir avec la vigueur nécessaire au
maniement alors elle cesse d'ergoter, passe une main ferme dans le crin
de la bête et se hisse à l'arrière de son comparse de route bien mal
barré.

Elle l'entoure de ses bras afin de lui indiquer la vigueur nécessaire à déployer pour conduire une carne et la maitriser.




Se
delectant au passage du rapprochement du contact presque fortuit avec
le troublant cavalier, elle ne peut s'empêcher de laisser ses dextres
naviguer de mouvements suaves sur des parcelles d' anatomie que la
cavalerie ne nécessite nullement d'user. Maligne elle susurre a
proximité de son oreille alors qu'elle cogne les flancs de l'animal
d'un viril coup de talon:




Vous êtes prêt? On y va... Doucement...
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 20:41

[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 080818015641131552391668


Un élan maladroit, une poussée fondementale un
peu trop appuyée pour n’être qu’auxiliaire, assez vigoureuse pour
l’aider à choir de l’autre côté du bourrin à la crinière duquel il se
rattrape in extremis, il se retrouve juché sur le ventre au sommet de
l’animal, battant les airs des bras et jambes.



Ooooh poussez pas si fort je vais me casser la gu… mais rooooo...



L’équilibriste par destrination, d’une reptation à l’autre, pivote lentement sur la selle.



Mais comment on fait crénom, on a toujours un bras trop près ou une jambe trop loin…



Maintenu fermement par la brunissime, laquelle se concentre sur
l’évacuation d’une tonitruante hilarité au profit d’une attention
particulière à son équilibre, il parvient au prix de moult brassages de
vide à s’asseoir plus ou moins confortablement au sommet du canasson.



Mais c’est haut…. Mon dieu que c’est haut….



Contrastant avec sa mine taciturne,le cheval piaffe légèrement sur place au grand dam de Bill grave en recherche de gravité.



Mais il a des vers dans les boyaux çuilà… Qu’est ce qu’il a à remuer comme ça….



Citation:
Il vaudrait mieux vous saisir des rênes je pense...



Noooon
vous croyez ? Ils feraient mieux d’y mettre une barre de fer qu’on s’y
maintienne plus fermement… Hé bouge pas toi, je suis pas prêt…. Haaaaan
mais il me cherche hein….




Citation:
Tirez a droite pour aller à droite, à gauche pour aller à gauche, vous voyez c'est pas compliqué...



Ben je
veux aller nulle part moi, je voudrais déjà qu’il cesse sa danse de
Saint-Guy quand on est arrêté… M’avez compris vous, arrêtez de gigoter
vous dis-je !




Sa détresse est un prétexte suffisant pour que son instructrice se
hisse à son tour sur le véhicule et prenne la chose de Bill en main.
Enfin, les choses que Bill aurait du prendre en mains, quoique si les
innocents ont les mains pleines, le culiculum vital de la brune doit
être vierge de tout forfait chenapan.



Citation:
Vous êtes prêt? On y va... Doucement...



Doucement...
z'en avez de bonnes...Déjà sur place c'est trop fort et... pfff...Dieu
m'est témoin que je n'ai pas voulu ça...Aaaaaaa... Mais c'est qu'il
avance cet abruti !!!




Le destrier obéit à l’impulsion pédale de la peste et s’avance
débonnairement, semblant retrouver un zeste de superbe que le meunier
ne lui contestera guère, lui-même étant peu susceptible de rouler des
mécaniques en cet instant de solitude.



Les glissements du fond de ses braies sur une selle trop lustrée
l’alarment, le chaloupement aggravé par un léger boitement de l’animal
ne le rassure guère, il doit à chaque instant recalculer sa position et
renégocier appui, tandis que le souffle de la brune taquines lui
parcourt l’échine tandis que ses mains s’abandonnent à quelques écarts
suspects.



La confiance s’installant, l’habitude en acquisition des mouvements
métronomiques de l’équidé qui liquide ses craintes, son esprit apaisé
peu à peu retrouve ses torts retors. Sous prétexte de trouver plus de
confort il s’appuie de plus en plus franchement au buste de la brune
tandis qu’elle incite au trot léger.



Appuyé contre elle se laisse mener le meunier apaisé, cessant de
considérer chaque mouvement de la monture et promenant alentours un
regard tranquille, sur les paysages qui bientôt seront dans leur dos.
Le dos de l’animal il observe également, en bon tour de propriétaire
qui se respecte.


C’est là qu’il remarque les traces de fouet aux flancs mordus, et s’inquiète plus franchement des boitements de la bête.



Il prend en ses mains les mains de Caprie, participant à la guidance,
serrant les doigts plus que nécessaire pour une simple conduite.



Je
crois que ça va. C’est pas aujourd’hui que je pourrai participer à un
tournoi de chevalerie mais je pense que ça ira pour aller de là à là.



Rentrons, je voudrais voir pourquoi il boite de la sorte.



Et si vous m’expliquiez sans mordre cette histoire de propriété maintenant que nous sommes tranquilles ?

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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptySam 28 Mar - 20:42

Les
yeux se closent avec quiétude sous l’effet de la fièvre causée par
l’appui trop pressé pour être ingénu, émue du geste du minotier…
Un sourire s’affiche, gage de la moelleuse torpeur qui s’empare de la
peste a savourer tant la position confinée des deux corps accotes de
velours. Le contact attigé des mains du cavalier naissant saisissant
les siennes, impose ce sourire onctueux et anonyme de regard sur le
visage de la brune. Étrangement, aucunement elle ne cherche à faire
taire l’émoi qui l’empoigne, ce collet dans le ventre qui délivre,
indomptable, une ardeur jubilatoire d’insistance adroite.


Citation:


Je crois que ça va. C’est pas aujourd’hui que je pourrai participer à
un tournoi de chevalerie mais je pense que ça ira pour aller de là à
là.


Rentrons, je voudrais voir pourquoi il boite de la sorte.



Bien... . Je vous laisse les rênes, vous vous en sortez très bien seul…



Futilité
voulue d’une excuse grossière ne cherchant qu’à trouver prétexte a
serrer ses bras autour de la taille du meneur de labour, glissant
subrepticement ses doigts agiles en recherche de douceur tactile sous
une chemise par posture entrebâillée.

La peste pourrait ronronner de bien être lorsque sa tête se niche
sur l’épaule de bill, abandonnée en confiance abandonnant toute autre
véhémence et turpitude que de profiter de la subtilité de l’instant
présent et s’en rassasie toute a outrance.


Citation:


Et si vous m’expliquiez sans mordre cette histoire de propriété maintenant que nous sommes tranquilles ?





Une
commissure se relève, presque gênée… mais sans se départir de son
étreinte attentionnée ni de sa posture lovée elle se contente
d’informer :




Je l’ai achetée… La maison d’à coté… Pendant que vous palefreniez…




Investie
d’une bulle de douceur, bercée par les déhanchements de l’animal, elle
ne remarque pas de suite qu’ils sont déjà rentrés, et une fois la
situation comprise elle fait mine de ne pas l’appréhender
Bouger de la ? Certes non, je refuse de bouger… Pense t’elle s’accompagnant d’un soupire langoureux…
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyDim 29 Mar - 1:51

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Citation:
Bien... . Je vous laisse les rênes, vous vous en sortez très bien seul…



La docile monture accepte rapidement les injonctions du meunier, qui
s'éloigne peu à peu des regrets de n'avoir point acheté la carriole,
tant il craignait au départ d'être à jamais incapable de chevaucher et
contraint à suivre en attelage. Le petit trot interrompu par une
retenue du mors ramène l’allure à un rythme plus agréable, moins
susceptible d’aggraver l’affection boiteuse et permettant au cavalier
de sentir que la préhension de sa passagère épatée en croupe, au creux
de son dos lovée, est bien plus que sécuritaire.



Citation:
Je l’ai achetée… La maison d’à coté… Pendant que vous palefreniez…



Il goûte encore quelques instants à cette sensation nouvelle,
apprend à apprécier la complicité naissante avec le moins bourrin qu’il
n’y parait et laisse la belle s’approprier de ce répit de tendresse
rarement révélée, lui permettant de surmonter le serrement de gorge
qu’il évite de s’expliquer, avant de laisser surgir l’inévitable
raillerie.



Drôle d’idée… Vous auriez pu me dire que vous supportiez si peu ma présence… Je pensais bien que ce bain était des plus urgent…



Ptêt que je ronfle après tout…




L’heure du départ approche trop pour parler d’un hypothétique
voisinage, qui se déterminera sans doute au fil de leurs imminentes
pérégrinations.



L’arrêt de coté de Malin, curieux de découvrir ce nouveau compère,
s’effectue sans encombres. Le mouvement de la brune tarde à venir…


Collée ? Endormie ? Tétanisée ? Vertige ?



Il sourit et au prix d’efforts de souplesse qu’il ne soupçonnait pas
chez lui, il passe la jambe devant lui, dans un équilibre plus
qu’incertain, et tente de descendre sans déranger la brune.



Et °PAF°, bien sur… satané étrier… Que le sol est loin… Et dur…



Le hennissement qui accueille sa réception sur le postérieur ravive
sa hargne tandis qu’il se relève en s’époussetant rapidement, mine de
rien.



Oh ça va vous, tachez de regarder devant vous puis d’abord vous la ramènerez quand vous marcherez droit !



Il tend les bras vers Caprie.



On est
arrivés belle dame… Faut se dépêcher, on bayera aux corneilles tant
qu’on voudra sur la route… Mais là on doit partir… Voulez vous que je
vous aide à descendre ? Un pété pour un fendu, vu que vous m’avez aidé
à monter.

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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyDim 29 Mar - 1:52

Citation:
On
est arrivés belle dame… Faut se dépêcher, on bayera aux corneilles tant
qu’on voudra sur la route… Mais là on doit partir… Voulez vous que je
vous aide à descendre ? Un pété pour un fendu, vu que vous m’avez aidé
à monter.



L'occasion est trop belle, elle affiche un sourire a la limite de la
béatitude du crétin satisfait et se laisse glisser dans les bras de ce
charmant voisin puisqu'il en est ainsi.

Elle se laisse descendre doucement, savourant le contact du corps
de l'homme contre le sien qu'elle prolonge d'un lenteur de mouvement
apprivoisée, appuyé d'un rictus taquin.


Merci...

Ce n'est nullement que votre présence m'incommode Bill...
lance t'elle alors qu'elle passe à nouveau la porte du domicile du minotier Seulement,
j'ai pensé que cela vaudrait mieux que d'attendre que vous me jetiez
dehors lassé d'être encombré de tout ce fatras que je traine avec
moi.... D'ailleurs je vais en déposer ... Euhhhh... Ben chez moi?
Héhéhéhé.



Elle rit en sortant la clé de sa poche et se dirigeant vers le penne.

Mon dieu que ces mots sont étrangers a ma bouche... Quelle sensation étrange... Qui l'aurait dit... S'auto raille t'elle.



A peine
les sacs entassés que le pas de galops vigoureux des chevaux de Xi et
Oryax résonnent sur le sol, pressés visiblement d'en découdre avec la
route.




Ah bien!!! On a faillie vous attendre!!! les gronde la brune faussement courroucée en s'approchant de la blondinette timide et son mioche pour les embrasser.




Ory, je te présente Bill. Bill voici mon amie Oryax et son ... mioche... Finit
elle par grimacer mais ne résistant pas bien longtemps a sourire a
l'enfant et lui glisser les doigts dans la tignasse qu'elle ébouriffe
sachant le faire enrager.




Mais enfin Ory, ne rougit pas ainsi, ce n'est que bill, pas le Roy
se gausse la brune. Vous êtes prêtes?
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MessageSujet: Re: [RP] Debout les GeuX!!!   [RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 EmptyDim 29 Mar - 2:53

[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 080818015641131552391668


Citation:
Ce
n'est nullement que votre présence m'incommode Bill… Seulement, j'ai
pensé que cela vaudrait mieux que d'attendre que vous me jetiez dehors
lassé d'être encombré de tout ce fatras que je traine avec moi....
D'ailleurs je vais en déposer ... Euhhhh... Ben chez moi? Héhéhéhé.



Vous
jeter dehors ? Vous alors… Faudrait que vous ayez la gale, la rage, que
vous soyez posséd.. euh quoique.. la pest… euh non pas la peste… mais…
hem…


Dites, vous écoutez quand je parle ? Oh puis flûte…




Déjà occupée à transbahuter ses affaires, la croupie lui fait signe de
se dépêcher et ne s’occupe plus guère de ses protestations engluées.



Bah… C’est pas pour tout de suite le cordial voisinage.



Il rejoint le saboté et l’emmène sous l’auvent, l’inspectant minutieusement.



Ces stries sur le dos du cheval avaient attiré son attention. Son
piteux état et sa claudication entraînent une inspection minutieuse du
meunier qui se risque aux gestes d’un palefrenier maladroit mais plein
de bonne volonté



Des échardes dans les sabots d’une hygiène déplorable, les crins
ternes de n’avoir connu la brosse depuis des lustres, la crinière et la
queue abandonnées aux nœuds tissés par le temps et la désinvolture et
surtout, surtout ces traces trahissant la brutalité crétine de son
ancien propriétaire, de chairs lacérées au fouet, achèvent d’encourager
Bill à une toilette vigoureuse de son nouvel ami. Bouchonné, bichonné,
étrillé sur le volet, le destrier retrouve un peu d’une superbe dont le
meunier est à présent convaincu qu’il a connu jadis, un peu de sa
fierté d’antan, avant qu’elle ne ploie sous la violence.



Tu
n’auras plus mal, mon vieux… Puis je vais te soigner… On t’a mal nourri
ça se voit… Dans un mois tu seras magnifique, comme tu l’as sûrement
été avant que ce mécréant te transforme en bête de somme…






L’encolure flattée se redresse quelque peu, l’œil éteint s’avive de
curiosité aux gestes un peu maladroits mais dont l’animal ressent
l’application d’apprenti en acquisition de passion, les oreilles sont
plus droites et suivent comme les yeux les gestes de ce drôle de bipède
dont la voix coule doucement au gré de ses mouvements amicaux.



Tu as
bien ta place ici tiens, entre éclopés on se comprend mieux… Ce chien
qui t’a frappé… Il faudra que je pense à lui imprimer mon appréciation
sur sa face de rat… Oh puis tu seras là pour voir le spectacle. A notre
retour. Si on revient. Moi vivant plus personne ne lèvera la main sur
toi, je te le promets.




Les trépignements du piaffant qui acquiesce du col lui donnent le
sourire et il redouble d’ardeur, les gestes de plus en plus précis et
efficaces.



Bill le laisse paître tandis qu’il va chercher soin paquetage. Le
meunier se rend compte que les quintaux de victuailles, de salaisons,
de semences et de farine ne tiendront jamais sur sa monture. Soupirant
un déchirant arbitrage, il trie le strict nécessaire auquel il ajoute
le on ne sait jamais, le pas du luxe, le presque superflu, le vraiment
exagéré et le trop c’est trop. Bref il a retiré de l’attirail un bâton
de combat qu’il comptait dissimuler aux railleries de sa complice parce
que l’épée, hein, elle a beau dire…



Bon je vais pas y arriver…



Le cœur serré, il abandonne petit à petit ce qui manifestement,
trop lourd ou trop encombrant, ne tiendra jamais sur la croupe du
cheval, à moins de vouloir le tuer après trois lieues.



Pfff, c'est grand, c'est lourd, mais on n'y transporte pas grand chose... J’aurais vraiment du acheter cette carriole...



Enfin il est prêt. Chaumière fermée, dernière inspection, tandis qu'arrivent les comparses attendus.



Citation:
Ory, je te présente Bill. Bill voici mon amie Oryax et son ... mioche...



Ce n’était donc pas une plaisanterie. Bill sourit aux arrivants, somme toute rassuré qu’ils ne soient que trois.



En chantier… Enfin je viens juste de terminer

Et je vous présente Carpaccio, ex bête de somme qui me prêtera son précieux concours.




Il désigne le cheval, harnaché et prêt au départ, l’air indifférent et broutant paisiblement.



Dites bonjour aux dames, blond cabotin… Hem… pas encore au point… Excusez le, je ne lui ai pas encore appris les bonnes manières... Une enfance malheureuse...



Il monte en selle. Et sans aide.



La petite troupe se met en branle. La montée vers les dunes pour un
dernier regard silencieux vers la mer, un instant de recueillement et
un adieu muet à la ligne d’horizon qu’il y a peu, il aurait pu
rejoindre.



Carpaccio reste immobile, sentant peut être la gravité de cette minute où enfin ce curieux bipède juché sur son dos se tait.



C’est en ces moments qu’on doit dire un truc bien. Une phrase bien pompeuse pour la postériorité, qu’on n’oublie pas…



Du haut de ces..??................................................

Un jour, je....................................

Bien mal acquis.??..............................................

Que d'eau que d'eau???.........

Rien ne sert de courir il ne faut point partir??..........

Tu veux une baffe??



Euh...Pfff… Ben on attendra le retour…

En route… Tiens c’est pas mal ça … En route.




Bill se retourne vers ses acolytes.



En route…



[RP] Debout les GeuX!!! - Page 3 Icon_arrow Et la route ils prirent
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