Voyage auX centreS de leur terres

Morose...
Parchemin...
Plume...

Citation :

Si j’ai vendu ma plume à l’Ange du midi
Pour t’offrir un poeme en mots du Jeudi
Pourquoi griser ton corps d’une ivresse aussi sobre ?
Toi qui fais Aout de moi qui fait bientôt Octobre.

Affrete en esquif toutes voiles tendues
A sa proue on verra mon cœur et sa blessure
Et si demain tu veux, et si la mer est sure
A ton quai je serai, peut etre y seras-tu ?

Pour apaiser tes nuits j’apporte un vent d’automne
De toi s’il est epris, faut-il qu’on s’en etonne ?
Je ne sais ou il va, ni d’où il est venu
Mais si je dis « Du Sud » peut etre en voudras-tu ?

Si la pluie a pleuré les larmes qu’elle a pu
Sur l’absence des bles dans mes champs de silence
De tes mots faits d’ete, repandre la semance
Sur mon ame en labours peut etre voudras-tu ?

J’ai un jardin qui se souvient de ces moments
Ou mes rires etaient en fleur sur tes tiges de frolements
Puis le temps en a fait ces gerbes que j’ai cajolé le moment venu
J’en ferai mes bouquets, si tu ne reviens plus….

Parchemin accroche...
De se pas s'en retourner...

Au milieu de nulle part

Je te hante, tu me tentes
Je te resiste, t’es optimiste
Tu m’obsedes, je te cede
Deja tu sais, que tout est fait

Nos mains sont libres, nos nos corps en vibrent
Nos bouches se trouvent, a toi je m’ouvre
Tu me murmure, je te susurre
Je ne dis mots, ils sont de trop

Tu t’abandonnes, tu me frissonnes
Ta langue, tes mots, j’t’ai dans la peau
Tu continues, je n’en puis plus
Mon cœur est ivre, ton corps delivre

Nos doigts se joignent, nos cœurs se soignent
Ta peau si tendre me fait de l’ombre
Nos deux corps, une meme odeur
Moment unique, instant magique…

20 Septembre 1456

Bourganeuf

Caprie se demandait depuis un moment pourquoi le royaume n'etait pas pourvu d'un lieu specifique ou l'on pourrait entreposer les gueux tordus en tout genre...
Vrai quoi, les fous c'est pas ca qui manque dans le royaume...
Maintenant elle a compris...
Elle vient de comprendre sa meprise...
Ce lieu existe bel et bien et c'est la qu'elle traine depuis quelques jours: Bourganeuf, premier asile d'aliénés du royaume!!!

Le premier soir elle a tente d'aller faire un tour en taverne... prendre la temperature, ecouter les derniers ragots, boire un verre, glaner quelques renseignements... la routine somme toute...
Et la ???
Mon dieu... Elle est entree dans une autre dimension tres certainement, pas d'autre explication...
A son avis tout ce qui se passait la tenait plus de la metaphysique conditionnelle au fonctionnement delabre de quelque bouillie cerebrale qu'a quelque chose ayant quoi que ce soit de rationnel...
Elle, ne l'est pas rationnelle, pour le moins... Mais tout de meme...

Premièrement, il y a des gens en taverne... Si Si...
Le soucis?
Ben y parlent pas, y bougent pas, sont tous figes, on aurait du des publicites pour la taverne, histoire de dire qu'y a des clients quoi...
De plus personne ne boit, personne ne consomme, bah nan, hein... Trop dur a gagne l'argent.... Tsssssssssss
Donc Caprie a fait figure de personnage etrange par le simple fait d'avoir paye quelques malheureuses tournees.

Quelques mots vaguements echanges avec un survivant local quand meme... Mais la ca se complique....
Le sieur en question racontait tellement d'inepties sur sa vie dans cette bourgade, qu'elle en est venue a se demander si c'etait la une blague ou si lui et elle ne vivaient pas sur la meme planete...
En fait elle a toujours pas compris mais ne cherche plus...
Il y a des causes perdues d'avance qui ne meritent pas que l'on s'y attarde..

A son grand soulagement, Merce avait fini par la rejoindre.
Elle s'apprête a caliner tranquillement alors qu'une hysterique titubante entre dans la taverne.
Caprie n'y prete pas attention jusqu'a ce que celle ci invective tout le monde sur la perte ou l'oublie de sa... petite culotte? Shocked
Elle hausse les epaules preferant continuer a cajoler son tit coeur que de porter attention aux élucubrations de cette .. chose...
Mais elle fait quoi la ?
Elle s'approche de Merce?
Elle se colle a lui?
Elle le cherche?
Mais la c'est clair elle est folle!!!!

Prise de pitie pour cet animal a figure humaine, elle s'est contente de la pousser, pas trop méchamment, juste pour qu'elle degage de la avant qu'elle ne s'ennerve.
La folle c'est alors mise a crier qu'elle avait fait tombe son batard, celui ci se met a hurler de plus bel, brailler a vous massacrer les tympans, et tout cela dans l'indifference generale, comme ci c'etait la chose la plus naturelle du monde...
Oui mais non, trop c'est trop!!!
D'abord Caprie n'aime pas les momes: Ca braille, ca piaille, ca pue, ca a toujours besoin de quelque chose.... Tsssssssssss....
Quelle idee de se pourrir la vie avec ca!!!
Pis cuila en plus c'est le batard de la folle, et que penser du fait que cette... chose... puisse se reproduire?
Nan la Caprie est a bout de patience.
Son sang ne fait qu'un tour, d'instinct elle se leve avec une seule pensee en tete: faire taire ce... truc.
Elle attrape le mioche braillard par le bras, le souleve sans menagement, ouvre la fenetre et le balance dehors.
Fenetre refermee, voila, on a la paix.
Comment ca on l'entend plus, il est mort?
Caprie hausse les epaules.
Que voulez vous que ca me fasse pense t'elle.
Elle se rassoit gentiment sur les genoux de Merce, l'embrasse et fini tranquillement sa chopine.
Ca s'agite autour, ca fait du bruit, les inepties, les sourires aux dents carriees... Trop pour elle.
Allez on rentre, je sature!!!

Une bonne nuit de folie dans ses bras et ca ira mieux demain.
Mais promis, elle met plus les pieds en taverne!!! Ah ca non!!


22 Septembre 1456

Bourganeuf, dernier jour

Pffffffffffff............
Mon dieu, c'est vraiment l'enfer ce bled....
Vivement tout a l'heure que l'on bouge de la....
Bien sur y a Merce, encore heureux, sinon c'est le lieu ideal pour se suicider...
Nan meme avec des projets plein la tete qui ont l'heureux avantage de leur occuper l'esprit, c'est vraiment la mort ce trou....
Enfin...

Caprie soupire en revassant pres de la riviere...
Tromper l'ennui au bord de l'eau... l'eau toujours... encore...
Merce est reste se reposer un peu avant de prendre la route.
Elle a pas envie de se reposer, elle ne pense qu'a partir au plus vite, fuir ce village maudit.
Elle en a connu des trous au cours de ses voyage, mais ca elle aurait jamais imagine, ca non, pourtant l'imagination c'est pas ce qui lui manque....

Elle est la, bouguonnante, bouillonnante, a balancer des cailloux dans l'eau rageusement...

"Hey!!! dame Caprie!!! Souvenez d'moi??? s'est vus en taverne l'ot jour!!! j'vous a vu, j'm'a suis dit..."

Caprie se retourne en direction de la voix qui l'harangue et pose son regard sur le blondinet qui s'approche en courant dans sa direction...
Elle le toise, le jauge du regard.
Un cul terreux parmis tant d'autres, pouilleux tres certainement et y pu d'la gueule de surcroit... Le reve.

"Desolee messire, je ne vois pas... On se connait, vous en etes certain?"

Le gueux s'approche d'elle encore, arborant un sourire edente de pouriture due a la mauvaise hygiène.
Il est maintenant assez proche d'elle pour qu'elle puisse sentir l'odeur putride de son haleine alors qu'il lui murmure a l'oreille pendant qu'elle reprime un haut le coeur en grimacant:

"J'me disais... enfin t'as l'air d't'ennuyer mam'zelle... Enfin que j'crois... qu'alors que j'me dis qu'ton homme y s'occupe pas d'toi... alors que j'me suis dis que moi... j'm'occuperai ben d'toi mam'zelle... Pis meme que r'gade c'que j'ai pour toi!!!"

Le freluquet la regarde tout chicot dehors, l'oeil petillant et lui tend une bourse.
Caprie s'en saisit, compte rapidement... Y'a combien la dedans... Hola ... au moins... 20 ecus!!!!
Elle reprime un eclat de rire mauvais et lui sourit avant de repondre:

"En effet messire, quelle belle offre..."

Elle se moque en se disant que ca commence a bien faire cette reputation de catin qu'elle traine partout derriere elle.
Elle finira par la faire taire vaille que vaille.
La seule chose qu'elle ne supporte pas...
Mais cette reputation va cesser, parole de Caprie!!!
Ca commence a bien faire maintenant.

Elle sourit alors au paysan de toute ses dents...
La nuit tombe vite en ce debut d'automne, un regard furtif aux alentours afin de s'assurer qu'ils sont seuls et elle s'approche de l'homme...
Elle se colle contre son corps, son intimite, glisse sa main gauche sur celle-ci et lui murmure:

"on est bien ici messire, non?
On va regler cette affaire prestement, pas besoin de bouger a mon sens..."

Le paysan acquiese d'un rire benet et d'un signe de la tete alors que son anatomie confirme son entrain pour cette idee...
Toujours souriante et caressante, elle agrippe de sa main droite sa dague glissee dans sa ceinture, prend l'objet du delit bien en main et tranche de la lame d'un geste assure et sans aucun etat d'ame.
Le pourceau s'ecroule a terre, hurlant, braillant, lui cassant les oreilles une fois de plus, alors qu'elle observe l'attribut masculin qui trone dans sa main gauche.
Il n'a maintenant vraiment plus de quoi s'enorgueillir, le morceau de chair sanguinolant qui trone entre ses doigts n'a vraiment plus rien d'appétissant.
Pis ce porc qui braille, pfffffffffff, va finir par ameuter tout le village cet imbecile.
Une seule idee, le faire taire, vite, tres vite!!!
Elle se penche a cote du vermiceau geignant et se tortillant dans tous les sens, pose sa lame a terre, tire sur les cheveux du gueux afin de lui placer la tete en arriere et lui ouvrir un peu plus grand la bouche, et enfourne sans douceur ce qu'il reste de sa virilite dans sa bouche.
Voila qui est mieux, ca fait du bien quand ca s'arrete tout ce bruit....
Caprie croise son regard affole, apeuré, petrit de souffrance et d'incomprehension...
Elle s'interroge un instant...
Hausse les epaules se disant que non, finalement non, toujours pas d'etat d'ame ni de remords, et lui sourit:

"Allons messire, de quoi vous plaignez vous enfin?
Vous avez la chance de savoir ce que ca fait d'avoir a avaler ca quand on en a pas envie....
Peu d'hommes ont cette chance savez-vous?
Comment ca, vous n'aimez pas? Bienvenue dans le monde des femmes, blondinet..."

Elle rit doucement, le regarde se debattre tel un cloporte pathetique, reprend sa dague a terre et le toise.

"Bien, tout cela fut fort amusant, mais j'ai autre chose a faire... "

Caprie tire vivement sur ses cheveux crasseux une fois de plus afin de degager sa gorge.
Elle lui crache au visage avant de placer sa lame sur son cou, assez surement pour repandre deja quelques gouttes de sang.
Un dernier regard a l'oeil suppliant du manant, un dernier sourire rassurant:

"Z'en faites pas messire, ca va aller vite..;"

Sans plus d'hesitation aucune, elle appuie sur la lame parfaitement affutee et la fait glisser en travers de la gorge de l'homme a terre.
Mon dieu que de sang....
Elle frissonne de l'onde qui longe sa colonne vertebrale au moment ou l'eclair de vie quitte peu a peu le regard du vermiceau...
Son visage livide maintenant, tout ce sang, tel un porc, c'est bien ce qu'elle pensait.

Caprie se releve lentement, attrape un bras du cafard pretentieux et le traine jusqu'a l'eau, se gratifiant que celui ci est la stature d'une ablette, et lui permette de le bouger de la sorte.
Les pieds enfonces dans la boue, elle arbore un rictus cynique au coin des levres assortit d'un drole d'eclat dans l'oeil...
Elle sort de l'eau, pataugeant dans la boue, le regarde s'eloigner lentement, ramasse la bourse d'ecus et se dirige vers la masure de Merce pour se changer...

"Pfffffffff....
Suis toute crottee maintenant... Tsssssssssss....
Enfin...
AuX PlaisirS.... messire!!!"

Caprie s'eloigne d'un pas apaise, ce disant que tel sera le sort de tous ceux qui viendraient maintenant a se meprendre...
Allez, on va reveiller le cher ange et prendre la route, inutile de trainer dans le coin...

10 Octobre 1456

Si seulement elle savait ou ...



Assise au milieu de rien...
La tete entre les mains...
Pensees de chagrin...
Plus sure de rien...



Elle a pris la route...
Dans le doute...
Seule deroute...
Partir a la rencontre de ce que l'on redoute...

Pourquoi, pour rien...
Juste noyer la peine de ce matin...
Ne pas envier demain...
Vouloir cesser l'etreinte qui fait si mal, qui se maintient...



Faire taire a tout prix cette raison...
Qui la martele de cette pensee, pourquoi donc...
Le jeu dangereux elle s'y est brulee sans tension...
Laisser envahir le feu de la passion...



Venin amere qui s'insinue...
Venin de lachete qui ne trouve nulle retenue...
Nulle parole qui n'a soutenue...
L'aveu pourtant attendu...



Bruler consumer...
Hurler, prier...
Se dechirer, l'ame pietinee...
Juste un pourquoi elle demandait...



Reaction excessive...
Sentimentalite lascive...
Exces d'incomprehension, ca arrive...
Entre coeur et raison, chercher toujours quelle erreur elle a commise...

Ne rien comprendre...
Ne plus vouloir attendre...
Seulement envie de voir ses bras a nouveau vers elle se tendre...
Par son odeur se laisser surprendre...
Par sa peau se laisser entreprendre...
De ses bras desirer une etreinte tendre...
Ne plus penser qu'elle puisse sur lui se meprendre...



Etat de manque...
Addiction navrante...
Douleur au ventre...
Le vouloir a tomber mourante...



Vouloir faire cette douleur cesser...
Vouloir cesser de pleurer...
Vouloir retrouver la serenite...
Ou preferer se tuer...
Que d'ainsi errer...
Eventree, blessee...
Malmenee, du mal etouffer...
Le vouloir seulement pres d'elle, besoin de contre lui se serrer...
Besoin de tout ceci oublier...
Au peril de finir par deraisonner...



Reprendre son cheval, partir le retrouver...
Simplement lui dire: "Je t'aime" et le regarder...
Le garder, jusqu'a la lie pour lui se consumer...
Jusqu'au bout l'aimer, quitte a en crever...

13 Octobre 1456

Limoges


Une chaleur presque estivale, un
soleil franc et clair, une place, une fontaine, la douce et apaisante
musique de l'eau qui vibre...

Elle a repris la route en sens inverse, une fois de plus...
Deux fois en quelques jours, ca commence a devenir une habitude...
Il n'a pas compris les raisons de son depart.
Ils n'etaient pas fait pour se comprendre surement.
Mais ses sarcasmes a son egard sont insupportable pour elle.
Aucun autre que lui n'aurait pu lui parler de la sorte sans y perdre quelque chose de precieux.
Cette fois elle s'est contente de partir... C'est certainement mieux ainsi...


Direction Sarlat, ou les ennuis l'attendent.
Meme pas merites pour une fois...
Elle n'y etait pour rien dans cette histoire.
Tant pis... Haute trahison ils veulent les gueux? Haute trahison ils auront!
Elle s'en fiche, elle se fiche de tout de toute facon...
Les engagements, les autres, les hommes, sa vie qui tourne en rond...
Quelle importance? Plus rien n'a d'importance.
Elle se sent videe, fatiguee, éreintée, brisee...
Tout juste bonne a soupirer d'ennui face a sa vie.
Sterile... Voila bien ce qui peut qualifier le mieux ce qu'elle ressent ou plutot n'arrive plus a ressentir.
Le vide sidéral de ses emotions...


Alors Sarlat ou ailleurs ma foi...
TaSeigneurie, me voila de retour, j'ai recupere mes bas certes, mais il me reste a recuperer un autre du non ?
Alors mon tit Griffes, cher et tendre futur epoux, prepare toi aux epousailles dans deux jours je suis la!!!


Un sourire cynique s'affiche au coin de ses levres, puis un autre instinct se reveille.
Plume et parchemins...
Ecrire...
Quoi elle n'en sait rien...
Qu'importe, elle se laisse bercer par le chahutage alcalin de l'eau et part dans ses pensees...
Assise ainsi sur le rebord pierreux de la fontaine ses pensees
voguent, elle entre souvent en introspection en ce moment, sans meme levouloir...
Peu de regrets si elle fait vraiment le point sur sa vie.
Elle est peut etre arrive au bout de sa route finalement, le destin le dira.
Qu'a t'elle voulu qu'elle n'a pas eue?
Rien.

Si une chose a cote de laquelle elle est passee, ou une personne plutot: Bill
La seule personne a avoir resiste a ses frasques, le seul qui ai
ete capable de voir derriere le masque, le seul qui puisse la
comprendre peut etre.
Le seul moment de sa vie ou il a ete réellement douloureux de partir est lorsqu'elle l'a quitte.
Elle y pense souvent depuis, sans rien dire...
Elle aurait besoin de lui aujourd'hui... Qu'il la serre a nouveau
dans ses bras, qu'il lui permette de souffler un moment comme il a
commence a le faire la premiere fois...
Un guide somme toute dans le desert de sa vie ou ne pousse que deception et desillusion...
Oui, un guide...

Citation :

Dans la froideur de l’incertain,
Quand a chacun de mes pas
Je chute, donne moi ta main,
Car Toi tu ne faillis pas.


Dans ma frayeur des lendemains,
Quand le démon frappe à ma porte
Appelle-moi avant mes matins,
Car de Toi l’incube rien n’emporte.


Dans l’immense mer de mes chagrins,
Si froide ou j’ai peur de me noyer,
Sonne la corne de brume des marins,
Car Toi tu es le phare et la bouée.


Dans le reflet de mes pleurs assassins,
Ou rien ne se mire qu’or assombrit,
Tu transformerais ce métal divin,
Car Toi tu es l’alchimiste de la vie.


Dans mes randonnées sans chemins,
Ou je me perds, moi trop douce,
Tu tracerais routes au fusain,
Car Toi tu es l’artiste de tous.


Dans mes voyages si lointains,
Ou mon esprit égare mon âme,
Tu deviendrais mon Ange gardien
Car Toi tu es force de mon drame.


Dans mes tristes chants sans refrain,
Ou seule la complainte est musique,
Tu glisserais quelques quatrains,
Car Toi tu es ma voix lyrique.


Dans la noirceur de mes parures d’airain,
Qui m’étouffent et font ployer mes valeurs,
Tu apporterais doux velours et bel écrin,
Car Toi tu es le joailler des cœurs.


Dans les alanguis miroirs sans tain,
Ou depuis longtemps mon reflet n’est plus,
Tu raviverais la brulante flamme du destin,
Car Toi tu es le forgeron de l’Absolu.


Dans mes yeux si tristes et si câlins,
Ou saphir et agate explosent de douleur,
Tu dessinerais des éclats d’opale et de nacre ceints,
Car Toi tu es l’artisan du bonheur.


Dans mon majestueux et léthargique jardin,
Ou les roses ne s’épanouissent désormais,
Tu réveillerais les fleurs, les fées et les lutins,
Car Toi tu es le jardinier de mes secrets.

14 Octobre 1456

Tulle

Caprie est fatiguee, depitee, rongee par l'ennui en plein desaroi...
Elle ne vit plus, elle erre...
Rentrer au campement, dormir plutot que pire.
Cette existence elle n'en veut plus.
Ce vide qui l'empli, cete bulle de rien, simplement insupportable.
Elle pense de plus en plus a cesser cette existence, n'a plus envie d'aller au bout... au bout de quoi...
Pour l'insant, seul le sommeil peut l'apaiser, la petite mort, celle qui n'est pas encore definitive...
Elle approche ses peaux du feu, se roule en boule, au plus pres de la reconfortante chaleur, et ferme les yeux...

Citation :

Un femme penchee surmoi...
Qui etes ous ?

Ce visage m' est etrangement aussi familer qu'inconnu...
La Jumelle Deconcertée ?
C'et pas un nom ca..

Citation :

Moi je suis la fille derriere,
Toi, tu es la fille de joie
Damoiselle qui sait y faire
Je ne t'aime pas

Je te vomis et j'en suis fière
Toi, la chienne bientot à six pieds sous terre
T'as beau gémir, je ne t'aime pas

Dans le palais des filles derriere
On refuse toutes les filles comme toi
Les jolies choses, faudra t'y faire
Dans ta tombe, elles n'existeront pas

Ces jolies choses des filles sans foi
Quand on y touche on brûle ses doigts
Elles sont sur toi et j'en rêve
Elles sont devant toi et j'en crève
Dis moi, est-ce que c'est mieux en bas ?

En bas, j'e retrouverai ton père
En bas, je retrouverai ma mère
On s'ra tous rongés par les vers
Je ne t'aime pas

Citation :

T'as réussi et t'en es fière
Maintenant t'as l'occasion d'te taire
Tu peux partir
Je ne t'aime pas

Dans les tombeaux des filles de joies
On rigole bien des filles comme toi
Des jolies choses nous on les danse
Et nos jours gris valent bien tes transes

Les jolies choses des filles comme moi
Quand on les touche on brûle ses doigts
Elles sont sur moi et t'en rêves
Elles sont devant moi et t'en crèves
Mais toi c'est moi
Mais toi c'est moi

Citation :

Les jolies choses c'était nous deux
Tout ce qu'on a fait c'était pour eux
Alors les monstres qu'on les crève !
Sous leur merde, y avait nos rêves
Je mettrai de l'or dans nos yeux
Pour qu'on n'ait plus jamais peur d'eux

Leurs jolies choses, c'est la mort
Nous, on va rester en dehors
Maintenant Caprie dort
Maintenant Caprie dort.

http://https://www.dailymotion.com/video/xt1x2_marion-cotillard-les-jolies-choses
les jolies choses

Bon
alors je l'ai dis...dis et redis...Les bannières animées sont
interdites sur le forum de même que les images. On attend que je tourne
le dos pour recommencer ses conneries visiblement le couteau à huitre
de notre cher chef-censeur vous fais pas peur. Et bien à moi si ! Je
vous invite de nouveau à relire les règles et comme j'aime pas me
répéter et bien je vérouille le topic. Le prochain RP j'espère qu'il
sera dans les normes !
_________________
Censeur du Puy et de Bezier et si t'es pas content ====>>>>

Plaintes et Réclamations par Mp

~~Le Régulateur~~