Voyage auX centreS de leur terres

Pipon avait la tête qui résonnait comme une cloche, il lui semblait entendre des voix. Il ouvra les yeux mais
sa vue était trouble!
Petit à petit sa vision redevenait normale et il reconnut Nat toute affolée!
Il voulut se lever mais une atroce douleur aux cotes l'en empêchât et lui fit échapper un cri de douleur.

- HAAAAAAAAA ! -

Il se laissa tomber en arrière, la tête lui tournait et cette douleur qui le torturait.

- Je.. je.. sais pas Nat ! un gars c'est jeté sur moi, m'a frappé, aie! j'ai.. j'ai... juste eu le temps de sortir mon épée
et lui mettre un coup............ Je n'ai pas eu le temps de le voir mais je crois que je l'ai touché! arf ! lui aussi m'a eu
le chien ! j'ai maaaaaaaaaal.... !! -

Il jeta un oeil à l'endroit de la douleur et aperçut une tache de sang qui souillait sa chemise. Nat lui
dit de ne pas bouger, elle allait le soigner.
La douleur devenait insoutenable !
Une brume épaisse l'enveloppât, la douleur semblait s'estomper, sa vision redevint floue et il sombra dans le noir complet............................!

[19 juillet.

au milieu de nulle part

après avoir pansé les blessures de pip, nat le veilla longtemps.. jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits..
des tissus d'eau fraiche sur le front, il allait un peu mieux, la fièvre due à l'infection débutante de sa blessure était retombée.. les soins apportés semblaient porter leurs fruits.

elle l'installa confortablement sous un arbre, mit à sa disposition des fruits et de l'eau en abondance..

voilà pip, t'inquiète pas, ça va aller..

je vais prendre ton cheval, aller jusqu'à la ville voisine chercher de l'aide et je reviens immédiatement. j'irai plus vite avec le cheval, même si je ne suis pas une bonne écuyère..

elle vérifia une dernière fois l'installation de Pip et siffla le cheval qui broutait un peu plus loin.
au son du sifflet celui ci approcha doucement et mit doucement son nez sur pip..
certainement sentait il que son maitre n'allait pas bien.
Nat attendrie vit pip caresser la tête de son cheval.. lui parlant doucement..
allez mon grand il faut y aller.. ton maitre a besoin d'aide.. plus vite on partira plus vite on reviendra..
elle vérifia le harnachement du cheval, grimpa dessus et fit un signe à Pip.
ne bouge pas, ne te fais pas remarquer, on sera de retour avant la nuit..
deux coups de talons plus tard elle et le cheval partaient au galop vers la ville la plus proche...

19 Juillet
Seul au milieu de nulle part

Pipon regardât Nat, inquiet aussi pour elle, il réussit à décrocher un sourire et lui fit un petit signe de la main.

- Revient vite ma belle et fait attention à toi -

Il la regarda partir avec nostalgie, il n'avait même pas eu le temps de la remercier pour ce qu'elle avait fait
et ce qu'elle faisait pour lui.
La douleur était toujours présente mais moins violente, Nat avait fait du bon boulot.

Il soupira: sacrée nana quand même!

Il but une gorgée d'eau et essaya de se relever mais la douleur était trop vive!

- Bon elle a raison je ne vais pas bouger en attendant son retour -

Il fermât les yeux et priât pour qu'il n'arrive rien à la belle vagabonde !

Il plongeât dans un sommeil réparateur en attendant son retour..............

arrivée au village, nat rameuta le médecin et lui demanda de la suivre jusqu'au blessé.
à eux deux ils chevauchèrent à toute allure jusqu'à l'endroit où se trouvait pip.
arrivés sur place ils s'approchèrent de pip et le trouvèrent endormi.
le médecin félicita nat pour les premiers soins et lui dit qu'il s'occupait maintenant du blessé.

nat alla s'asseoir un peu plus loin le temps que le docteur prodigue ses soins.
et réfléchit..
pip dans cet état il n'allait pas pouvoir voyager pendant quelques temps. mais elle devait poursuivre sa route. il faudrait le lui annoncer..
il avait donné de sa personne pour venir la chercher et elle culpabilisait à l'idée de l'abandonner ainsi dans un village inconnu..
mais elle n'avait pas le choix. il fallait continuer..

elle se leva et s'approcha de pip, maintenant réveillé et rassuré de voir un médecin près de lui.
pip.. je vais te laisser aux bons soins du docteur.. je vais poursuivre ma route.
je te remercie de t'être donné tant de mal pour moi, mais il faut que je continue à avancer.. on se retrouvera certainement un de ces quatre dans une taverne et on boira un bon coup en se souvenant de cet épisode..

elle se pencha vers pip et lui déposa un baiser sur le front.

je suis désolée, vraiment désolée de ce qu'il t'arrive pip. c'est un peu ma faute.. et te laisser ainsi me met mal à l'aise mais je n'ai pas d'autre choix que de continuer ma route..
tu es en de bonnes mains et tu te remettras bien vite..
bonne chance et bonne continuation à toi beau pirate..

après un dernier geste de salut en direction de pip et du médecin, nat se retourna et prit la route, à pieds, vers son avenir.. le coeur un peu lourd cependant. il avait l'air bien gentil ce Pipon, et comme camarade de voyage il aurait été parfait.
mais la vie en avait décidé autrement..
sans un regard en arrière elle prit donc le chemin qui l'attendait...

19 Juillet 1456

Dax

Arrivee fort tardive dans cette ville thermale...

Caprie avait pris la route au petit matin seulement, occupee a papoter sans relache avec toutes les personnes qui se presentaient, elle n'avait encore pas vu l'heure passer...

C'est donc en milieu de matinee seulement qu'elle chevauche a travers les ruelles baignees d'un soleil pratiquement a son zenith.

Il fait bon, l'air y est pur, les villageois s'affairent a leur taches quotidiennes, les enfants jouent dans un fouillis d'empressement festif.

C'est le sourire aux levres et les yeux petillants de bien etre malgre la fatigue qu'elle déambule ainsi sans but reel...

Caprie se repait de cette belle journee, les odeurs, les couleurs chatoyantes qui l'entourent lui donne du baume au coeur.
Quelques troubadours narrant musicalement quelque scene epique finissent de la mettre en joie...

Elle flane, l'esprit en liesse de cette journee qui s'annonce si douce.
Caprie va retrouver ses amis bien sur, mais surtout... Son Ange.
Deux longues journees sans lui, cela lui a paru l'eternite, elle ne l'avouera jamais bien entendu, mais elle ne peux s'empecher de penser que sa vie est bien plus belle depuis que leurs routes se sont croisees.

Finalement c'est seule qu'elle est repartit, leur ami commun ayant decide de differer son depart de quelques jours ayant trouve une compagne de route.

Caprie souhaite surtout avoir l'occasion d'embrasser Feli avant que celle ci parte en retraite pour tenter de remedier a son chagrin si profond d'avoir perdu prematurement son frere.
Le temps va etre long sans elle.

Caprie pense qu'elle reprendra certainement la route entre temps, pour tuer l'ennui.
Une etape a Labrit est prevue, puis une envie soudaine d'aller rendre visite a un infame messire a Vienne la taraude.
Encore un qui se joue des femmes sans penser aux consequences facheuses que cela peut avoir sur certaines d'entres elles.
Le gout amer de la vengeance se fait deja sentir a ses papilles...

Caprie erre ainsi sans but precis avant d'arriver instinctivement au campement sans l'avoir reellement cherche.
Tout y est calme et serein.
Elle descend de sa monture avec moults precautions avisant le feu eteind depuis peu et laissant encore apparaitre quelque fumee discrete.
S"approchant elle aperçoit Feli endormie dans les bras de son ami qu'elle connait encore peu...

Ell se retourne vers son cheval afin d'y desseller tout son bardas et le deposer a terre dans un coin, passant de ce fait non loin de son ange toujours blottit dans les bras de morphee lui aussi.
Apres avoir tout pose contre un arbre elle vient pres de lui a pas feutres et se blottit toute proche avec d'infinies precautions pour ne surtout pas l'eveiller.
D'instinct dans un demi sommeil, il passe son bras autour d'elle avant de se rendormir profondement.
Caprie reste ainsi un long moment souriant de bien etre, son contact, son odeur, ses bras muscles qui l'étreignent la font toujours basculer vers un autre monde, un monde de bien etre tout simplement.

Elle ronronne de plaisir mais s'apercoit vite qu'il lui sera impossible de trouver le sommeil, taraudee par diverses faims, toutes bien charnelles.
C'est son appetit de pitance comestible qui se fait le plus fort a ce moment. Son ventre grogne de reclamer et de toute facon elle ne veut en aucune facon le reveiller.
C'est donc a gestes lents et pleins de delicatesse qu'elle se degage lentement de son etreinte, s'echapant a pas feutres apres n'avoir pas manque de deposer sur sa joue un baiser attendrit et emprunt de delicatesse infinie, ce qui ne manque pas de le faire grogner doucement dans son sommeil.

Caprie rejoint alors sa monture qu'elle enfourche le plus silencieusement possible et se dirige vers le centre et les tavernes.

la premiere venue fera bien l'affaire.
Elle entre, commande un menu et un verre, bien vite servis par le tenancier, celui ci lui expliquant qu'il a une course a faire et ne sera pas long.
Toute eprise de son repas, elle ne fait pas vraiment attention.
Le tavernier ne revenant pas, elle decide de s'en aller. Mais quelle surprise!
Cet idiot l'a enfermee a double tour dans sa taverne !!!

Il a certainement du omettre sa presence dans le lieu et fermer machinalement.
Rageuse elle se dirige vers la fenetre afin de tenter une sortie par la, mais celle ci n'est guerre plus large qu'une meurtriere.
Toute menue qu'elle puisse etre, elle ne passera jamais.

Depitee, furieuse, enragee apres le gueux, elle se rassoit dans l'attente que celui ci daigne rentrer.
Le temps se fait long, elle se dirige vers le comptoir pour essayer d'y trouver quelque chose a boire pour tuer l'ennui, mais plus rien, raison pour laquelle il avait du sortir certainement.

Caprie reste donc la a fulminer de longues heures durant, autant dire toute la journee, dans l'attente que l'on vienne enfin la liberer.
Le premier messire qui ouvre enfin la porte en prend bien entendu pour son grade copieusement.

Caprie se dirige alors en direction du campement bien decidee a ne jamais remettre les pieds dans cette tavrne ni dans cette ville, pour aujourd'hui en tout cas.

Vivement que l'on reprenne la route pour Mimizan demain, en souhaitant que les habitants la bas soient un peu moins stupides.

Elle restera au campement toute la soiree et tentera de reprimer tant bien que mal son humeur de chien, resultat probable de sa deconvenue.
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Citation :: Pipon regarda Nat s'éloigner, il avait le coeur gros de la voir partir tellement il aurait aimé voyager avec elle,
mais cette foutue blessure le clouait là sous cette arbre.......

[size=18]- Merci Nat! prends soin de toi et à bientôt car le pirate ne t'oubliera jamais et compte bien te retrouver pour
passer une soirée en tav avec toi, voir plus........!

Nat lui fit un signe de la main sans se retourner filant droit vers son destin.
Soudain une vive douleur lui rappella qu'il était en train de se faire soigner, le toubib venait de lui planter
une seringue dans le ventre.

-arf ! -

Le médecin lui prodigua les derniers soins et lui dit:

-Voilà c'est bon ! votre blessure n'est pas trop grave et vous vous retaperez vite mais il ne faut pas faire
de cheval pendant 5 jours! Bonne journée messire! -

Pipon le regarda avec un petit sourire en coin

- Merci toubib je vais suivre vos conseils à la lettre ! -

Puis le regarda partir en pensant:" mais oui bien sur ! je vais sécher sous cet arbre pendant 5 jours !!
Demain de la route ! "[

20 Juillet 1456

Mimizan

A moitie, voir completement endormie sur son stupide cheval, Caprie repense distraitement a cette journee.

La pleine lune baigne le paysage d'une lumiere douce et etrange, ensorcelante presque...
La brise fraiche caresse son visage, le silence, la nature endormie la plonge dans une semi torpeur propice a la reflexion et l'introspection...
Mais pas a la memoire apparemment...

Elle se souvient de peu de choses en fait...
Avoir rencontre la marechaussee en taverne, ayant rarement rencontre personnage si peu motive par son office, mais agreable tout de meme.

Quoi d'autre?

Ah oui!
Toute la voliere d'un messire conseiller a la ville de Dax; Il la harcele de parchemins pour lui expliquer qu'il se fiche de son existance.
Bien, j'en suis ravie mais dans ce cas pourquoi tant de pigeons ?
J'aurais compris au premier d'autant que je n'attends rien du messire...

Caprie a quelques fois du mal a suivre la psychologie torturee et avinee de certains hommes...
Enfin bon, aucune importance.

Non, vraiment rien d'interessant ou d'important n'avait marque cette journee...
Seul la soiree avait eue quelque interet a ses yeux.

L'occasion de faire enfin plus ample connaissance avec son autre compagnon de voyage.
Ca n'avait pas ete chose facile...
Il avait fallu qu'elle use de stratagemes et moults faceties idiotes avant de pouvoir passer les remparts de sa distance, mais enfin elle avait reussie. Passee pour une idiote aussi certainement mais ce n'est pas grave.

Le rire qui eclate de sa bouche percute la nuit un peu violemment, faisant fuir un hibou qui la frole, certainement ennerve qu'il est d'avoir ete derange de la sorte par ses gloussements.

Ces compagnons se retournent vers elle lui jetant un regard etonne et incomprehensif.
Elle les toise l'air faussement desolee et se contente de hausser les epaules pour toute repose a leur interrogation discrete.
Caprie leur sourit.

Elle s'attarde une nouvelle fois sur le regard de son Ange, sensé etre froid et dur mais auquel elle trouve une profondeur et une chaleur incomparable.
Elle repense a ces quelques instants passes en sa compagnie et leur charmante discussion avant leur depart.
Un intermede bref mais si agreable ...
Elle repense a ses mots qui ont echappes des levres de cet homme insolite qui peut tant la boulverser, elle repense a son emoi qu'elle n'a jamais voulu montrer...

Elle le regarde les yeux pleins de tendresse et d'affection a son egard, son coeur se serre dans sa poitrine, il oublie meme de battre parfois, mon dieu...

"Arf!!! ca va pas recommencer!!! Secoue toi bon dieu!!! Quelle engeance ces bisounours, la contagion se propage!!!"

Riant seul une fois de plus de ses pensees idiotes, elle donne un leger coup de talon a sa monture afin de se retrouver a la hauteur de son Ange, lui sourit et glisse discretement sa frele main dans la sienne si robuste, l'air de rien, regardant ailleurs...

Finalement, ce sont bien ces instants de paix et de quietude en leur compagnie les meilleurs moment de la journee...

Caprie soupire de bien etre interieurement..

21 Juillet 1456

La Teste de Buch

Enfin arrives a destination...

A peine debarrassee de son bardas a l'emplacement prevu du campement, Elle scrute le paysage alentour en souriant.
Elle n'aurait jamais pense que cet endroit ai pu lui manquer a ce point...

Les premiers rayons du soleil baignent l'endroit d'une intensite poignante.

Les pins fiers se detachent a perte de vue sur l'horizon, le sable clair crisse sous ses pieds.
Le grondement des vagues de l'ocean et presque assourdissant sous l'effet de la maree montante.
Les embruns charges d'air iodes lui font tourner la tete.

Caprie respire a pleins poumons fermant les yeux, souriante, pour mieux savourer cet instant magique...

Caprie avait vecue des moments forts dans ce village, des moments qu'elle n'oubliera jamais, certains a cet endroit meme.
Mais elle a aussi vecu ici sa plus grande blessure, celle qui avait faillie la detruire, celle la meme qui l'a changee a jamais, faisant d'elle ce qu'elle est aujourd'hui, ne considerant ses congeneres que comme de basses choses, et les hommes comme des jouets, voir au mieux comme une friandise, a de rares exceptions pres...

Eprise de sentiments contradictoires, elle laisse les hommes se charger de l'installation et devale la dune a toutes enjambees, glissant dans le sable frais et meuble sous ses pieds jusqu'à la plage desertee de toute ame a cette heure matinale.

Sans hesition et sans pudeur, elle se debarrasse de sa houpe, ses bas et autres vetements pour se jeter avec un bonheur sans nom dans la virulence des vagues.
Transie par le froid soudain elle pousse un cri surgit de ses poumons tetanises par le manque de souffle sans pouvoir le reprimer.
Ce qui ne manque pas d'alerter ses compagnons qu'elle voit s'interroger du haut de la dune.
Riante, elle leur fait de grands signes pour qu'ils la rejoignent, mais la baignade par cette heure matinale n'est visiblement pas a leur gout.
Tant pis pour eux...

Caprie plonge d'un bond dans les rouleaux rugissants, ne s'inquietant nullement du risque des baïnes qu'elle a souvent su dejouer.
Quelle incomparable sensation de bonheur que de se mouvoir ainsi dans l'élément liquide et plein de vigueur.
Quel bien etre...
Indubitablement ragaillardie par ce bain vivifiant, elle sort de l'eau, heureuse, en paix avec elle meme, rare moment que seul l'ocean mutin avait toujours su lui apporter.

S'avisant que la plage est toujours deserte, elle la longe dans le plus simple appareil, jouant un long moment les pieds dans l'eau durant son chemin sans but, se faisant chahuter quelques fois par soubresauts de l'ocean en riant.
Caprie est heureuse, simplement heureuse et elle s'assoit sur le sable, reveuse, bercee par le vent, alanguie par le soleil qui finit par se lever indubitablement.

Ses pensees divaguent, ses souvenirs refoulent a son esprit.
Comment faire autrement que de penser a lui en cet instant...
Ce seigneur infame et mal aimant qu'elle a pourtant adore de toute son ame.
Cet etre vil, sans coeur et sans scrupules qu'elle avait venere et admire a un point qui ne devrait pouvoir exister.
Quelque soit la rancœur qu'elle lui garde, son admiration pour sa distance sa froideur et sa mechancete sans borne reste intacte.
C'est peut etre ca qu'elle retrouve chez son Ange, cette admiration elle la reporte sur sa personne pour les meme raisons a la difference que celui-ci fait autrement la difference entre elle et les autres...

Caprie aimerait tant leur ressembler parfois, ne rien ressentir, pas d'etats d'ames, pas d'emotions.. Ce doit etre reposant.
Mais elle n'est pas ainsi, quoi qu'elle fasse elle est d'un temperament passionne, impulsif et instable.
Elle aime, elle adore, elle deteste, elle hait, au milieu ? rien..
C'est ainsi.
Si elle avait du changer, cela serait chose faite depuis longtemps.
Mais elle ne regrete rien car somme toute, elle vit, intensement, a chaque seconde et adore cette vie qui lui apporte tant de bonheurs qu'il suffit de savoir saisir pour en beneficier.
Elle ne veut pour rien au monde ressembler a ces etres insipides sans couleurs, sans joies et sans peines reelles qui peuplent le monde.
Oh non, jamais ca!!

Elle se demande si elle rencontrera le seigneur Durkain durant son sejour. Elle ne le souhaite pas...
Elle n'a aucune idee de ce que seront ses reactions et sentiments si la chose arrivait.
Elle se sent meme peut etre encore capable de souffrir simplement a son regard.
Caprie soupire...
On verra bien...

Le temps passe ainsi perdu de pensees, souvenirs et sentiments divers, alors qu'elle se met a frissonner.
Elle reprend ses esprits subitement et se retourne pour chercher la raison de ce leger trouble soudain.
Un pecheur, vaguement goguenard la guette d'un air lubrique pour le moins.
Se rappelant subitement qu'elle est nue devant lui, elle s'interroge l'espace d'une seconde sur la reaction a avoir face a l'emoi du pecheur, puis decide d'en rire simplement.
Elle se leve, toujours agile, et gratifie l'homme d'un sourire candide et bien heureux.
Non, decidement non, rien ne pourra entamer sa bonne humeur aujourd'hui.
Voyant l'homme ouvrir de grands yeux et la "devisager" intensement elle s'éprit d'un rire clair et entreprend de le saluer

"bien le bonjour Messire!!! " lui harangue t'elle rieuse et s'en retourne en direction du campement faisant fi du regard pesant qui semble s'alourdir sur sa chute de reins.

Elle parcourt ainsi, le regard reveur le chemin, jusqu'au campement... Ramasse prestement ses habits et remonte la dune d'un pas decide, toujours.
Puis quoi a la fin, qu'a t'elle a cacher?

Arrivee au campement, devant le regard aussi rieur que gourmand des deux hommes face a sa "détenue", elle se rhabille d'un geste agace et grimpe sur son incerebre canasson.
Elle s'apprête a partir lorsque prise de remords idiots elle leur demande:

"Je vais au village, je vous ramene quelque chose les fauves?"

Elle les targue de son regard trop clair et devant l'absence de reponses intempestives, elle talonne son cheval et file.

Comme a son habitude, premiere taverne venue, premiere taverne entree.
Elle attache le harnais de son cheval d'un geste habitue et entre sans plus de facon.
Elle commande a manger au tavernier et ecoute la gente locale autour d'elle...

Le tavernier de l'endroit lui semble dans un premier temps epris d'un peu plus d'esprit que la moyenne et delure.
L''impression passe bien vite lorsque celui ci tente de la prendre dans ces bras et de l'embrasser d'un air bien trop suffisant a son gout.
Non mais pour qui se prends t'il a la fin ?

La guerre est declare visiblement.
Le pseudo gentil homme supportant mal l'affront, il ourdit méchamment son Jolian, son rat, d'un geste vengeur, profitant lachement de son absence.
La colere la prend au nez a son retourd mais le messire se prend pour un etre surnaturel, ne ressentant ni coup ni blessure...

Caprie depitee par tant de mauvaise foi, change de taverne ne revenant que tardivement dans la soiree revoir si le messire a eue l'occasion de reflechir a moindre peu a ses actions.
La soiree fut pourtant agreable en compagnie des deux hommes charmants qui l'accompagnent a grand renfort de blagues et calineries diverses, mais celui ci a reussit a l'assombrir.

Empreinte d'une colere aussi bete que mechante elle se dirige vers la halle du village afin d'y repandre force de ragots, cependant averes, a l'encontre du tavernier municipal.
Elle fait ca si bien pourquoi s'en priver?

Toute a sa joie nouvelle et proprement malsaine, elle s'en retourne au campement fort tardivement, se reconforter dans les bras de cet ours si bienveillant a son egard et n'ayant jamais de cesse de satisfaire ses desirs.

Quelques mots echanges entre deux chamailleries libidineuses lui apprirent que l'homme cher a son coeur et a son corps n'avait nulle intention de bouger malgre la loi martiale.
Ma foi nous verrons bien demain si l'on peut arranger ca..
Une chose est sure:

"Il ne bouge pas, je ne bouge pas!!!" pense t'elle.

En dehors des sentiments nouveaux mais reels qu'elle peut lui porter, elle se dit qu'ils voyagent ensemble, ils assument donc ensemble.
Pas un proces stupide qui va l'arreter...

Caprie s'endort donc ainsi, bien calee dans le confort de ses bras, impregnee de pensees suaves et en partance pour des reves ...
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23 juillet 1456

La Teste de Buch

Longue et fort ennuyeuse journee...

Caprie a passe presque tout son temps a gratter de la plume sur parchemins.
Quand elle voit le resultat qu'elle en a obtenue, elle se dit qu'elle est vraiment trop sotte parfois!
Avoir pense un seul instant que quelqu'un pouvait avoir deux sous de jugeote dans ce pays, quelle heresie!!!

Heureusement le temps etait magnifique et elle pu en profiter pleinement au campement, bien installee sous un pin, au frais, a regarder les goelands crier et pecher et se perdre toujours et encore dans cet ocean si cher.

C'est quand meme juste le bonheur ici, si les gens n'etaient pas si betes pour la plupart, ce serait presque le paradis.

Quelques bouffonneries avec ses compagnons, quelques bains intempestifs, ont quand meme egayes cette journee.

Caprie a voulue finir sur une note en taverne, elle aurait mieux fait de m'abstenir.
Elle revient depitee de l'ambiance generale, de la bassesse qui y regne et du manque de ...

Une tite bourse en cadeau quand meme, une soixantaine d'ecus tout au plus, tout juste de quoi se rembourser des rafales qu'elle a faite couler.

Donc quoi?

Et bien Caprie rentre de fort mechante humeur et saoule de surcroit. Mauvaise idee, elle reprend la route ce soir pour mimizan afin d'accompagner l'un d'eux, dans cet etat c'est pas terrible.
Mais bon c'etait pas prevu non plus...

Ne voulant pas faire beneficier de sa mauvaise manie a ses compagnons, a peine rentree, Caprie descend sur la plage afin de s'isoler.

Elle cherche un peu de bois mort, quelques aiguilles de pins et les braises qu"elle a ammenees, la voila devant un magnifique feu.

Face a l'ocean, la dune en arriere elle s''assoit en arriere du feu et attend que la nuit tombe afin de prendre la route.
Elle attend surtout que son humeur chagrine s'apaise, elle ne voudrait pas la faire subir a son compagnon durant toute la route.

Songeuse, morose, elle patiente sagement jusqu'au depart...

Etrange sensation subitement que ces bras qui viennent l'enserrer par derriere avec tendresse et douceur...
Comme s'il avait compris, comme s'il avait su, bien sur qu'il savait...

Elle tourne la tete doucement, l'embrasse avec febrilite en souriant.
Subtil moment de douceur et de bonheur parfait.
Delicat moment de bien etre divin.
Exquise attention qui comble tous ces souhaits presents.
Fugace mais reel besoin que cet instant ne cesse jamais...

24 Juillet 1456

Mimizan

Depart loupe pour cause d'esprit ailleurs.

Caprie a passee de longues heures a reflechir, notamment a ce proces qui l'agace.

Elle a aussi perdu du temps a expliquer a une demoiselle locale que la taverne municipale n'est en aucun cas sont salon prive, et qu'a partir du moment ou on lui repond qu'elle ne derange pas a son arrivee, elle ne se sent aucunement obligee de partir...
Stupide idiote que celle ci qui a pretendue lui apprendre la bien seance et les bonnes manieres.

A cette pensee Caprie eclate de rire.

Heureusement que la presence d'Heymeric est la pour lui rappeler qu'il y a encore des personnes qu'il fait bon cotoyer sur cette terre.

Son Ange etant fort occupe, elle arrive tout juste a le croiser quelques minutes en ce moment et sa presence lui manque.

Nuit agitee car elle n'a su trouver le sommeil un seul instant.
Elle est restee de longues heures la tete dans les etoiles a penser, reflechir...

Dans la matinee, apres un tour rapide au marche local, elle profite d'une taverne deserte et y entre.

Peu de temps apres elle est rejointe par un messire encore jamais rencontre et somme toute fort agreable d'esprit.

Voila qui releve un peu le niveau et la distrait..
De longues heures en fait, a parler de tout et de rien, a plaisanter de facon debonnaire et a s'interroger un peu sur cette soudaine complicite qui les a de suite lies.
Il a acquit sa confiance presque immediatement.
Bien etrange...
Il a meme laisse entendre qu'il ne lui serait pas desagreable qu'elle reste a Mimizan...

Caprie rit.

Elle espere le revoir dans la soiree avant son depart.
Elle le connait peu mais l'aime bien.

En faire un friandise? A voir...

Elle soupire.
Il lui tarde l'heure du depart, la route toujours, la teste ou elle communique de facon un peu vehemente avec les locaux, mais elle apprecie bien certains.

Retrouver Messire Ange enfin...

Laisser Heymeric derriere, malheureusement...
Mais quelques jours seulement.

25 Juillet 1456

Mimizan toujours

Le depart s'est fait fort tard finalement, une fois de plus...

Caprie a traine longtemps en taverne avec le messire en question, tres longtemps...

Sous pretexte de ne point partir sans lui dire au revoir elle est repassee en taverne en soiree avec l'espoir de le croiser.
Ce fut chose faite...

Moments toujours aussi agreables, puis chamaillerie, elle ne sait meme plus pourquoi...
Son bon caractere legendaire surement...

Ah si, elle se souvient...
Apres avoir gentillement soudoye les levres du messire, celui-ci c'est empresse de lui faire par de l'existence de sa compagne.

Le genre de reflexion que d'habitude elle n'ecoute meme pas, ou seulement par politesse pour ne point les froisser.
Mais cette fois ?
Allez comprendre, elle, ne le peut pas.
Un leger pincement au fond de la poitrine, une sensation des plus desagreable, a laquelle elle n'est pas habituee, difficile a gerer pour Caprie.
Elle n'a quand meme pas pu s'attacher a lui en si peu de temps!
Et quand bien meme, ce n'est pas le genre de sentiments qui l'anime en temps normal, les autres elle s'en fiche, seul l'instant compte.

Caprie ne comprend pas ce qu'elle ressent, et quand elle ne comprend pas, Caprie s'agace, et quand Caprie s'agace, ben Caprie s'enerve.

C'est donc a lui qu'elle s'en est prise, boudant copieusement en faisant mine de lire intensement une gazette d'une debilite profonde, ne repondant pas aux questions des autres occupants de la taverne et baillant outrageusement.

Devant l'absence de reaction digne de ce nom du malandrin, elle a fini par s'enerver reellement claquer la porte.

Elle est allee se calmer au campement rangeant de gestes trop vifs pour etre honnetes tout son bazar et pestant copieusement apres les hommes.
Oui elle exagere, bien sur, toujours, encore... Egale a elle meme ...

Sur le depart, motivee par la colere, elle s'apercoit qu'elle a oublie sa besace en taverne. Quelle guigne!
Juchee sur Malin elle file en direction de celle ci lorsqu'un pigeon la gene. Elle s'arrete plus agacee encore.

"Qu'est-ce encore?
Une lettre d'insultes de plus?
Une declaration d'amour d'une fadeur et mievrerie deconcertante de plus ?
Decidement... Combien aujourd'hui?
On ne doit pas etre loin de 20 je crois... Tssss"

Toujours ronchonnante elle deplie le parchemin et le parcourt rapidement.

" Votre filleul est decedee des suites de sa pendaison."

Non signe bien sur mais inutile.
Elle reste impassible, chiffonne le parchemin et le jette au loin, puis reprend son chemin comme si de rien n'etait.

Ses pensees se sont arretees, ses emotions font de meme, Caprie est vide de tout en cet instant.

Arrivee devant la taverne, elle saute agilement de sa monture et penetre a l'interieur d'un pas decide.
Le messire est toujours la visiblement occupe a quelque courrier dont elle se moque.
Elle se met en quete de sa besace, l'enjoignant a ne pas preter attention a elle qui n'est que de passage, ecumant la taverne entiere sans trouver son affaire.
Exedee, elle met le lieu sans dessus dessous.
Le scribe finit par lever ses fesses et s'apercevoir qu'il est assis dessus.
Non mais vraiment.

Au comble de l'enervement, elle sent les larmes envahir ses yeux et voit a son regard sur elle qu'il s'en ai apercu.
Honteuse et furieuse apres elle meme, elle tente une sortie desesperement vive esperant qu'il ne se mette pas en travers de son chemin, chose qu'il ne manque evidemment pas de faire.

La tension trop forte, les larmes roulent sur ses joues, aveu de faiblesse inadmissible.
Pour que rien ne lui soit epargne ce soir, il la prend dans ses bras!
Arghhh!!! C'est trop pour elle, ce geste de tendresse finit de la faire fondre definitivement en larmes, accrochee a son cou comme une pauvre ame debile.
Mon dieu, a quoi en est elle rendue.

"Il est temps de te ressaisir ma fille!" sont les mots qui claquent a son esprit.

D'un geste decide, elle se redresse et commande a boire le visage impassible, rongee par la douleur mais ne voulant rien laisser voir dans un exces de pudeur bien tardif certes, mais reel.

Le messire semble quelque peu interdit pat sa reaction, elle commande donc a boire pour faire diversion, et entame un babillage presque pueril. La discussion s'en suit.
Les voila maintenant a raconter leur vie.
Enfin celle de Caprie tres sommairement, il ne faut pas exagerer non plus.

Des personnes entre et sortent de la taverne sans qu'elle n'y prete attention.
Elle se laisse aller a quelques elans d'une tendresse bien innocente, ne se rendant meme pas compte a quel point elle aprecie sa presence et sa discussion.

Le temps passe a une vitesse folle.
Bientot lui nuit est presque fine, passee a echanger des pitreries avec les noctambules inveteres locaux.
Son compagnon commence a avoir quelques effet de l'alcool absorbe, alors que Caprie pour sa part est prise de malaises certainement dus a la fatigue et aux emotions de cette eprouvante journee.

Il l'accompagne chez lui la sommant de prendre un peu de repos avant son depart.
En tout bien tout honneur... warfff, dure la vie parfois...

Quelques rasades d'un alcool infames, quelques chamailleries et gamineries dont elle a le secret, caprice dites vous ?
L'heure du depart a sonne.
Un dernier moment dans ses bras, trop doux, trop agreable, un dernier baiser chaste, elle saute sur sa monture sans se retourner, en proie a des emotions qu'elle ne connait pas et qu'elle veut oublier au plus vite.

Bien entendu voyager seule comporte des risques, bien sur elle les accepte, bien sur elle assume.
Elle ne soufflera donc pas mot de son agression, de la bataille qui s'en suivi, de ses ecchymoses et de la blessure qu'elle a infligee a l'un de ses assaillants.

Heureusement elle est proche de la teste, elle s'y rend apres avoir recupere un moment, puis depose tout au campement.
Bien sur il est desert, bien sur elle n'a plus un sou, bien sur il faut qu'elle se nourrisse pour se remettre, bien sur elle doit trouver pigeon, bien sur elle ne tarde pas a le faire, bien sur elle se rend en taverne ou elle revoit somme toute avec plaisir de visages connus.

Fatiguee, epuisee, elle recoit ENCORE un pigeon.
Reponse a sa missive de la part de ce bien trop charmant messire.

Le coeur battant elle lit et relit ses mots, surtout les derniers, inlassablement.
Elle a l'impression de ne plus pouvoir respirer par instant et n'est pas persuadee que ce soit du a ses cotes douloureuses.
Voila que ca recommence, cette sensation douce amere qu'elle avait etoufee tant bien que mal j'usqu'a present l'impregne a nouveau.

Caprie donnerai n'importe quoi pour s'en debarrasser a ce moment.
Mais il faut se faire une raison, celle ci a l'air bien accrochee.
Une seule solution a tout ca: Respirer bien fort, faire comme si de rien etait, ne pas y penser, tenter de retrouver son Ange qui lui a tant manque, se consoler dans ses bras vigoureux et quoi? Ca finira bien par passer non ?

30 Juillet 1456

La Teste de Buch

Voila a quoi s'amuse Caprie quand elle se pose quelque part...
Et en fait il faut bien l'avouer cela l'amuse beaucoup...
A tel point qu'elle a decide d'emmenager temporairement a La Teste, mais conserve le campement sur la dune, elle y est trop bien, pourquoi s'enfermer dans un village alors qu'elle vit dans un tit coin de paradis?

Suivez le guide

Nouvelles, Ragots et Potins

31 Juillet 1456

La Teste de Buch toujours...

Tiens, du nouveau!

Decidement je me rends compte que plus le temps passe, plus les gens m'aiment.. ou me deteste peut etre...

Allez comprendre...

Messire Vatyas, je vais commencer a croire que vos charmantes attention a mon egard vont me couter cher en nourriture et en vetements...
Enfin, je pense que vous en valez la peine, ca console...

Un inconnu qui vient a mon secours?
Tiens donc...

1er aout 1456

La teste de Buch, sur la plage...

Caprie va mal...
Caprie va tres mal...
Caprie est brisee...
Caprie n'a plus envie...

Se suicider?
Certes non!
Laisser faire...

[url]Le Campement La teste[/url]

Une colombe se posa au pied de Lacapricieuse avec à sa patte une missive liée par un lacet de cuir.

Citation :: Ma Caprie.

Je sais que ma colombe te trouvera où que tu sois. J'espère que ta route se poursuit sans heurs.Pour ma part je suis bien arrivée à Tarbes. Je reste quelques jours le temps de régler cette affaire d'héritage et ensuite je pars pour Béziers récupérer mon argent.

Ensuite je quitte le sud du royaume pour poursuivre ma route avec mon frère.

Je t'espère en bonne santé et suis certaine que nos chemins se recroiseront. Ne sois surtout pas sage et donne moi de tes nouvelles de temps en temps.

Féli.

13 Aout 1456

Encoreeeeeeeee Mimizan

Ennui... Ca change...
Attente...
Fatigue...
Attente...
Boulasse
Attente...
Le pretendant qui n'a pas montre le bout de son nez...
Elle va le massacrer!
Attendre>...
Ecrire...
Attendre...
Tavernes...
Attendre...
Ecrire...
Attendre...
Ecrire encore...
Attendre...
Ecrire toujours...

Citation :: REQUISITOIRE DE L INFIDELITE

Comment pourrais-je gouter
A cette chaire étrangère
Au point de n’être obsédée
Que du va et vient vulgaire

Quand le désir et l’envie
Viennent tous deux s’agiter
C’est pour mieux me tromper
Afin que le malin rit

Tantôt l’homme en est fier
Tantôt la femme y prend gout
Et le cœur devient pierre
L’addiction lance la roue

Ô infidélité, ne cesses pas d’etre
Es-tu l’élan de l’amour ?
Ô infidélité ne cesses pas d’etre

A l’homme honnête
Tu donnes un gout amer
A l’homme bête
Une vanité claire
A la femme fidele
Un malaise de corruption
La vagabonde femme chienne
Tu la fais voyager, que c’est bon

L’homme ne me mettra pas au bucher
Toutes mes amourettes se confondent
J’ai mélangé etre amoureuse et aimer ?
Mais aimer, je ne sais point ce qu’est…

Le plaisir est vital, certes
De mon art il est la clé
L’envie est présente certes
Elle efface ma pitié.

Tu pénètres mon cœur
De l’amour tu es sœur
Tu te substitue à elle
Avec un certain zèle.

Avide de l’autre
Avide tous
Avide de l’autre
Avide de l’intouchable apotre…

Attendre...
Courrier?

Citation :: Ma Feli cherie,

Merci pour tes nouvelles.
Quand j'ai reconnue ta colombe, ca m'a fait au coeur...
Si peu de temps que je suis partie et deja toi et ton frere me manquez cruellement...
Enfin, je pense que ca va passer...
Je suis bien arrivee a mimizan, j'ai meme pris quelques forces depuis mon retour ici.
Je compte rester quelques jours ici puis certainement partir pour Sarlat .
J'attends des nouvelles, tu sais de qui ...

J'aurais aime partir avec vous a Beziers, etre avec vous bien sur, revoir les quelques amis qu'il me reste...
Souhaiter un bon anniversaire a Xav ?
Aussi pourquoi pas, ca aurait pu etre drole, je suis sure qu'il aurait adore...

Mais bon ainsi va la vie...
J'espere avoir de tes nouvelles bientot ma toute belle, raconte moi tout, enfin tout ce que tu veux, et surtout embrasse chaleureusement ton adorable ours de frere pour moi.

Je vous embrasse

Caprie

Pijon le Pigeon était un fier pigeon, jamais une lettre n'avait atteint son destinataire... Sauf la fois ou celui-ci était mort sur le chemin. Triste phénomène non ?

Pijon le pigeon avait alors failli perdre son rang du meilleur pigeon... Mais Pijon avait été excusé. Il est gentil le maître de Pijon...

Alors qu'il voletait, enfin volait en direction de la personne qui lui était destiné Pijon ne vu cette branche qui lui barrait le chemin. Branche qu'il se prit un peu trop rapidement. Mais heureusement Pijon le pigeon était sur le chemin de la Dame... allait-elle le voir ?

Citation :: Damoiselle,

Voilà un temps que nous nous sommes déjà vu. Temps déjà trop long à mon gout. Trop long du fait que je n'ai toujours pas retrouver mon ami.

Ai-je tant de problème d'Orientation, que la nature me fasse perdre et reperdre mon chemin ? Tout du moins n'arrive-je qu'a tourner en rond... Cette terre serait-elle ronde au final ?

Il me semble que vous me deviez peut être une petite aide... Pourriez vous dans un élan de bonté, venir m'aider à trouver mon chemin ? Je crois être non loin d'une ville nommé Marmande, mais il y a tant de chemin et si peu d'indication que je ne sais ou aller...

Je ne savais à qui d'autre m'adresser, excusez moi d'avoir alourdit votre journée d'une lettre de plus.

Amicalement,

Le Bel au bois Dormant, dixit l'Homme Masqué.

14 Aout 1456

MiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiZannnnnnnnnnn

Caprie chevauchait en direction des tavernes comme a son habitude...

Son esprit etait accaparé de pensees bien contradictoires.
En premier lieu cet ennui qu'elle traine avec elle depuis plusieurs jours maintenant, une vraie melasse, impossible de s'en defaire...
Le comble, elle a meme ete travailler pour essayer de s'occuper!
Resultat bien sombre: Elle s'ennuie toujours autant, elle est fatiguee et de plus, le pire de tout: Elle s'est cassé un ongle!!!!
Arghhhh! Abimer de si jolies mais, pour trois sous, quelle idee...

Son esprit, s'embrume, se perd, elle a la tete ailleurs...
Elle laisse voguer Malin, qui ne l'est toujours pas, au gre de ses envies sans s'en rendre compte, elle est seulement la, mais plutot ailleurs, ballotée gentiment par la cadence de l'équidé.

Un choc sourd a sa gauche la tire de sa torpeur.
Quelle etrange image que ce pigeon a l'air stupide venu s'assommer lamentablement sur une branche basse...
Elle ne peut reprimer un rire a la vue de l'emplume pataugeant lamentablement dans la flaque de boue laissee par les trombes d'eau d'un orage d'ete.
Il s'agite frenetiquement, sautant comme un diable, l'air malgre tout mal en point.

Prise de pitie, Caprie descend de sa monture et la tire a sa suite jusqu'a l'oiseau pour le tirer de cette mauvaise posture.
Elle s'accroupit lentement pour ne pas l'effrayer, elle le prend dans ses mains pour l'essuyer delicatement d'un pan de sa houpe.
Ses doigts se sentent genes, un frele rouleau de parchemin, detrempe.
Pathetique spectacle que ce bout de pensee degoulinant d'eau noiratre...

Caprie se dit a cet instant que son ou sa destinataire n'est pas pret de le lire.
Mais c'est peut etre important?
Elle le deplie en essayant de faire le plus attention possible a l'encre humide.
Mais rien n'y fait, en depit de toutes ses precautions, pratiquement plus rien ne subsiste des mots qui y furent eparpilles.
Seuls quelques filaments noiratres rappellent l'objet du parchemin.

Tetue toujours Caprie.
Elle se retourne rapidement, le parchemin devant le visage pour chercher un peu plus de lumiere dans le soir tombant.
Elle plisse les yeux et suffoque.

"Aieuhhhhhhhhhhhh!!!"

Decidement, elle est trop bonne...
Elle a du inconsciemment penser que le pigeon devait se sentir seul dans la boue, et a tot fait de l'y rejoindre.
Glisser ainsi lamentablement dans une flaque, se retrouver ainsi les fesses dans la boue!!! Pffffffffffffffff
Heureusement que personne n'est la pour voir ca....

Elle s'appuie sur son bras pour se relever et reste interdite.
Le pigeon n'avait pas l'air d'avoir survecu a la chute de caprie non plus.
Il trone la, lamentablement, convulsif, hoquetant.
Pauvre bete, pense t'elle... Que faire?
Caprie se sent coupable et ne pense qu'a aider au mieux cet oiseau mal en point.

Sans plus reflechir, elle le prend dans ses mains freles, passe ses doigts a son cou, et l'occis sans aucune hesitation d'un tord vif.
L'animal gise maintenant inanime dans ses mains.
Il fallait bien faire quelque chose apres tout...
Elle le balance alors dans un fourre a proximite.
Toute facon elle aime pas le pigeon...

Caprie remonte en scelle et reprend la direction des tavernes.
C'est pas tout ca mais c'est qu'elle a soif!!!
[i]

Encore un de ces volatiles de toute sorte et de tout bord
Qui virevoltaient dans le ciel avant d'arriver à bon port
En ce jour d'août 1456, à l'aurore.
Parmi les mouettes fientant à tribord,
Parmi les corbeaux cyniques croassant à tors,
Parmi les colombes roucoulant trop fort,
Parmi les hirondelles revenant du nord,
Parmi les moineaux picorant des grains d'or.

Un de ces piafs galopins,
Qui ne ressemblait à rien
Mais qui remuait bien
Voir trop aux yeux de certains,
Vint lâcher son chargement sans entrain
Non de fiente mais de parchemin
Devant une capricieuse sans fin
Avant de s'affaler sur un tas de crottin
Qui lui servirait d'oreiller jusqu'au matin.

Citation :: Capri,

Que ce piaf te trouve et t'esclaffe
A travers ce royaume l'on se pourchasse
De l'ennuyeuse Sarlat à la mitigée Angoulême
En passant par Mimizan la blême

J'y tiens à ma divine chopine
Qu'elle soit poitevine ou angevine
Elle sera d'humeur taquine
En l'honneur du sans coeur coquine

En bref, je voulais te faire comprendre
Que d'Angoulême, je viens de prendre
Connaissance de tes pensées, avant de m'y rendre
A nouveau en compagnie d'amis et de mon tendre

Voilà une bien bonne chose de faite
Car je suis peu fière de ma petit tête
Je te souhaite des tavernes tout en fête
Parmi tous ces gascons aux multi-facettes

De la gueuse, rieuse et un peu râleuse, mais toujours respectueuse,

Nessty

(Je ne consulte que très rarement les floods des villes que j'ai traversées IG. Désolée de polluer ton RP et pas touche à mon piaf !)
_________________

17 Aout 1456

Labrit

Ennui, ennui, impatience et encore ennui...

Puis d'un coup, pigeon!
Enfin un pigeon intéressant, en fait...
En fait non... Plutot douze en une heure... Warfffff

Donc route prise prestement et aujourd'hui Labrit.
Hummmmmmmmmmm...........
Voila qui est bon...
La route, le calme, la nuit, ses odeurs, ses couleurs diaphanes, ses bruits si particuliers...
Rencontre personne... Le desert... Tant mieux...

Meme pas eu le temps de prevenir son ange gardien de son depart...
Elle a tout juste eu le temps de griffonner quelques mots d'excuses sur un bout de parchemin...
Il finira part la detester, trois fois qu'elle lui fait ca en moins d'un mois...

Caprie hausse les epaules.
C'est comme ca...
C'est sa vie...
Pis si ca convient pas, ben tant pis...
Si ce n'est toi, ce sera donc ton frere.

Toute facon elle ne peut pas... Impossible de rester plus de quelques jours au meme endroit... c'est plus fort qu'elle... les fourmis dans les jambes, c'est terrible...
Il faut que ca bouge, il faut que ca remue, il faut qu'elle soit en mouvement, tout le temps, sinon c'est la mort a petit feu.

Pas de nouvelles de MonSeigneur...
Il doit etre fort occupé certainement...
Il a une lourde charge... tant de personnes comptent sur... Episcopale devotion... Son ardente.. foi...
Caprie rit toute seule.
Elle se dit simplement qu'il va etre temps maintenant de prendre un peu de repos...
Quelque nourriture a peine avalee, elle s'installe a l'ombre d'un chene vigoureux et laisse voguer ses pensees..

Un bruit etrange... Qu'est-ce que cette chose qui vole? Un pigeon? Un piaf? Une mouette? Un croisement des trois ? Certainement.
L'animal depose un parchemin a proximite, Caprie s'en empare en souriant aux premiers mots alignes.
Elle a toute de suite reconnue la "Griffe" de son expeditrice...
Tite Ness mignonette et deluree rencontree aux portes des remparts lors de la greve des cerberes qui les avait reunis de facon si incongrue, elle, Comte, Ness, Castastrophe, porcinet et les autres...
Il n'auraient jamais ete ammenes a se rencontrer tous sans cet evenement. La vie est parfois drole...

Une chopine, voila oui ce qui avait ete jure au sortir de cette histoire. Enfin quand on dit une...
La voila a Angouleme?
Tiens comme c'est etrange, quelle coincidence...
Avec MonSeigneur ?
Caprie se marre.
Si elle a le temps, elle ira peut etre la rejoindre et prendre enfin cette boulasse tant attendue.

Elle soupire en rangeant le courrier dans sa besace, se disant qu'il faudra qu'elle pense a lui repondre, mais que pour l'instant l'heure est au sommeil, et auX reveS...

18 Aout 1456

[b]Bazas [/b]

Arrivee ce matin sans encombre...
Un petit tour au marche, acheter quelques denrees...
Un bon repas avale, et quelques repos bien merite...

Rendez-Vous est pris avec Hagos, mercenaire dejante et libidineux... Caprie l'adore...
Au moins lui l'amuse...

Quelque affaire a regler, un personnage a rencontrer, un "paquet" dont elle est chargee...
Un "paquet" qu'elle va certainement encore garder...
Pour quoi faire ? Aucune idee...
Au cas ou...

Tout le monde lui demande ces jours ci de quoi elle vit...
Mais de quoi je me mêle a la fin ?
Elle travaille... Comme tout le monde....
Du cervelet dont tout le monde pense qu'elle est depourvue, certes, mais du cervelet quand meme...
Pis,j z'avez raison... Pensez, pensez donc....
Mouhahahahahahahahahaha

La suite ce soir ?
Ou pas ...

19 Aout 1456

Bazas

Journee chargee... pour le moins...
Courir a droite, courir a gauche...
Et se soir on repart...
Oui, ON!!!
Mouarf... Hagos... Egal a lui meme...Mieux que ca encore... Genial

Une impulsion... Caprie l'a demande en mariage!!!
Ca change au moins, d'habitude....
Elle a plonge dans ses yeux, elle a sonde son ame...
Il ne la craind pas... Elle ne l'impressionne pas... Il a confiance en elle... Il la fait rire... Il est fou... Il est sauvage... Il n'a aucun etat d'ame...
Beaucoup de bonne raison quand meme!!!

Caprie prepare les quelques affaires qu'elle a defaites, et pense... A quoi?
Des pensees bien bisounours ma foi...
Comme quoi...

Citation :: Allez a un spectacle dans les terres
Refaire ma tente en pierre
Boire de rhum a qui mieux boit
Allez voir Felina

Mettre un decollete
Louez une masure arrangee
Puis tout massacrer

Pleurer pour un rien
Adopter un chien
Faire semblant d'avoir mal
Mettre les voiles

Machouiller beaucoup trop
Prendre un bain trop tot
Te perdre dans mes bras a nouveau
Jetter tout par les fenetres
T'aimer de tout mon etre
Je ne suis bonne qu'a ca
Est ce que ca te decoit
Je n'ai rien trouve de mieux a faire
Et ca peut paraitre bien ordinaire
Mais c'est la liste des choses que je veux faire avec toi

Te faire mourir de rire
Aspirer tes soupirs
M'enfermer tout le jour
Ecrire des mots d'amour
Boire mon cafe noir
Me lever en retard
Pleurer tard le soir

Me serrer sur ton coeur
Pardonner tes erreurs
Jouer de la cythare
Danser sur un comptoir
Remplir ton appetit
Avoir une tite fille
Passer voir des amis

jeter tout par les fenetres
T'aimer de tout mon etre
Je ne suis bonne qu'a ca
Est ce que ca te decoit
Je n'ai rien trouve de mieux a faire
Et ca peut paraitre bien ordinaire
Mais c'est la liste des choses que je veux faire avec toi
Je sais je suis trop naive
De dresser la liste non exaustive
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi

T'embrasser partout
S'aimer quand on est saouls
Regarder les hales bien trop
Machouiller toujours trop
Eveiller tes soupcons
Te demander pardon
Et te traiter de C**

Avoir un peu le spleen
Ecouter les oiseaux chanter tel des machines
Te regarder dormir
Me regarder guerir
Chevaucher a deux
Se dire qu'on est heureux
Emmerd***les envieux...

(rose)

Caprie se marre...
Plus guimauve que ca, ca va etre dur!!!
Menfin, elle est sur qu'un jour ca fera un tole, mais pas tout de suite...

Allez ca suffit, on plie bagages et on bouge!!!

Aux abords d’une forêt dans la campagne Toulousaine, la Féline profite d’une pause dans leur périple pour sortir velin et plume et écrire à Caprie, à qui elle n’a plus donné de nouvelles depuis un moment.

Citation :: Coucou jolie brunette,

Et oui, tu lis bien, c’est moi Féli qui prend la plume pour te donner un peu de mes nouvelles. J’ai bien reçu ta dernière missive mais j’ai manqué de temps et d’inspiration pour y répondre. Je remédie donc à cela aujourd’hui pour te raconter la suite de mes aventures.

Nous avons, Devil et moi, quitté Tarbes en début de semaine. Nous ne sommes plus que tous les deux, en effet le jeune Heymeric a commis l’impair de me déclarer qu’il était amoureux de moi. Or tu me connais, c’est l’erreur à ne pas faire, et même si j’appréciais énormément sa compagnie je suis partie sans lui. Sans doute est il furieux et me déteste-t-il, mais c’est mieux pour lui, je ne suis pas le genre de femme dont il faut tomber amoureux et il trouvera sûrement quelqu’un de bien mieux que moi pour lui. Il a décidé de ne plus me donner de nouvelles, et je comprends son choix.

Après Tarbes ce fût Saint Bertrand de Comminges, où j’ai fait de jolies rencontres, dont un futur candidat à la mairie très sympathique. Un catalan avec un accent des plus charmants. Nous avons beaucoup discuté lui et moi, en toute amitié, comme quoi je suis encore capable de ne pas me jeter dans les bras d’un homme que je trouve à mon goût. Je suis peut être récupérable.

Puis départ pour Saint Liziers, ville sans guère d’intérêt, triste et morne. Mais j’y ai pris le petit dej en taverne avec Devil et cela fut un très bon moment de complicité entre nous. Plus le temps passe, et plus je redécouvre ce frère dont je fus si longtemps séparé. Et l’ours que nous connaissons toi et moi se fait tendre et protecteur avec moi, il en deviendrait presque touchant.

Aujourd’hui nous sommes en rase campagne, près de Foix que nous avons décidé de ne pas traverser. En effet je veux arriver au plus vite à Béziers afin de récupérer le pécule que j’ai laissé là bas. Puis nous remonterons tranquillement vers le Nord, ne nous arrêtant que pour nous reposer ou nous atteler à notre activité favorite.
Comme tu le vois, tout va bien pour moi. Je penserai à toi en m’arrêtant à Béziers et si tu veux je saluerai les amis que tu as laissés là bas de ta part.

J’espère que de ton côté tout va très bien également et que tu ne fais pas (trop) de bêtises. Je t’embrasse ma toute belle et espère avoir très bientôt de tes nouvelles.

Feli.

Puis la sauvageonne attache sa missive à la patte de sa colombe blanche et lui souffle

"Vole vers l’Ouest ma toute belle, vole vite … "

Elle la regarde s’éloigner un moment, puis elle retourne au campement où son frère l’attend pour un entraînement à l’épée, histoire de ne pas trop rouiller.

Voyage auX centreS de leur terres - Page 2 Bann10

Voyage auX centreS de leur terres - Page 2 Bann10

20 Aout 1456

Marmande

Ville d'hysteriques degeneres au language fecal assortis de leurs amis les nobliaux pretentieux se prenant pour Dieu lui meme et s'outrageant que l'on puisse leur siffler dans les oreilles pour leur remettre la boue qui leur sert de cervelle en fonction...
Que rajouter ? rien.

Rencontre avec Djiin, l'ancienne prevote.
Malgre la petite rancoeur que Caprie lui garde au sujet de son laisser-passer, elle est obligee d'admettre que c'est une personne charmante, extremement avenante et agreable... de l'esprit, de l'humour et une bonne dose de franc parle: Bien.

Ca releve un peu le niveau... Moyen age, c'est un fait mais quand meme.

Deux pigeons de son ange gardien.
Changement de ton:
Substance:

"

Citation :: Je suis parti vous rejoindre, je vous ai loupe, on m'a dit que...
Ceci, cela, comportement, pas bien, pas gentille fille... etc..."

D'une part Caprie ne se justifie pas.
D'autre part s'il s'arrete au premier "on dit", ben c'est meme pas la peine d'y penser.

Donc voila.
Elle est tres tres messante, elle a fait du mal a son tit coeur...
Elle pense qu'il s'est fait mal tout seul...
Question de point de vue...

Rentrez donc chez vous messire, c'est encore ce qui peut vous arriver de mieux.
Restez donc avec vos amis qui vous veulent tant de bien, et ne vous frottez plus aux vilaines filles dans mon genre, vous n'avez pas les epaules assez solides.

Hagos voulait l'égorger s'il venait me rejoindre...
Pourquoi ?
Voila la question qu'elle lui a pose.
Reponse: Par jalousie!
Cash, clair net et precis.
Ca elle s'y attendait pas, c'est certain.
Mais ca a au moins le merite d'etre franc.
Elle aime ben ca caprie.
Pis elle l'aime ben Hagos.
Ils s'amusent bien ensemble, elle a pas besoin de jouer ou de le menager, et ca c'est vraiment tres reposant, tres.

Donc ils reprennent la route ensemble des ce soir, avec grand plaisir, etonnant oui, mais elle est reellement contente de voyager avec lui.
Elle qui prefere etre seule en temps normal...
Mais une fois n'est pas coutume.
Il doit l'accompagner jusqu'a Perigueux, devra certainement repartir, reviendra...
On verra.
Toute facon les projets...

Voila il est temps..
En route!!!!

Mince, meme pas eu le temps de repondre a Feli... Ni Ness...
Tsssssssssss demain jure.

Xav prend finalement sa plume aiguisée, et balafre un pauvre parchemin..:

Citation :: Felina, Caprie, allez vous à nouveau fouler les ruelles de Béziers ?
Que deviennent donc vos verves et vos humeurs..
Le temps les a t'il émoussées ?

Je pense que nous avons certaines choses a éclaircir, et vous voyez trés bien de quoi je parle non?

Il reposa sa plume lourdement, et replia le message à la patte de son pigeon non sans animositée, avant de l'envoyer par la fenetre porter son message.
_________________

» [RP] Voyage auX centreS de leurs terres (suite) [Merci Le Regulateur, moi aussi je vous aime]