[RP] Ici ou là... De retour a mimizan

A quoi songes-tu ?

Je pense parfois
Qu’il faudrait une serpillière,
Immense,
Pour éponger tout ce brouillard…
Les gens
Sont comme des corneilles
Posées sur des poteaux de clôture…

Je songe que…
L’on sentira bientôt poindre
Aux couleurs fauves des arbres enflammés
Le déclin de tout
…
Ce bruit trainant de feuilles mortes
Roulées par le vent
Le ciel gris qui mouille l’âme
Un coup le froid
Un coup le doux
…
Nous tournerons en rond les idées molles
Qu’on a devant un feu de bois
Mélancolie de cheminée …

La fumée s’élève
Dans le soir bleu
Une fenêtre allumée
A peine le temps de voir
A peine le temps de croire
Que nous ne sommes déjà plus la…

J’entends du bruit dans la maison d’a coté…
Tu as du rêver…
Que penses-tu alors ?

Je rêve…
Que je marche en silence
En direction de l’océan
Je n’ai pas envie de penser
Il fait nuit
personne dans les rues
Le silence a des airs
De caveau humide
Une moiteur de pierre
Il manque une main dans la mienne…

Alors je me colle contre une porte de bois gémissante
D’un magasin de… peu importe
Près de la plage
Dans mes yeux ?
Un besoin

De l’embrasser…
L’embrasser
Comme dans ces contes pour adultes
Où les personnages en font trop
Ca ferait du bruit contre la porte de bois grinçante
Je ne sais pas ce qui me prend
C’est sans doute
Une façon de rompre
Le silence…

Mais qui es-tu ?

A quoi songes-tu ?

Je pense à cette péronnelle au grand bec
Tu vois qui je veux dire...

Elle a très peur de ne plus jamais
Trouver un compagnon
Elle ne voudrait pas,
Comme ces autres femmes,
Passer le restant de ses jours
A évoquer les amants du passé...
Alors elle crois mettre toutes les chances de son côté,
Noircie ses yeux,
Vaporise le matin sur son cou
Un peu d'eau parfumée,
Dégrafe le haut de son chemisier
Achète des robes moulantes
Et des bas de laine qui allongent la silhouette,
Ses amis
Lui disent des choses telles que:
Tu as beaucoup de charme ...
Mais qui est dupe?
Sur la plage ou en taverne
Les hommes qui lui plaisent
Semblent ne pas la voir.
Les rares qui viennent lui parler
Sont ceux qui cherchent une aventure
Et n’ont pas de succès auprès
Des femmes plus jeunes...

Je songe que parfois...
Parfois j'éprouve de la pitié...

Je te répète qu'il y a du bruit dans la maison d'à coté...
Cesse donc, tu me fatigues...

Bien, tu n'en as pas assez de rester assise ici a ne rien faire?
Non.

Te rappelles-tu cette homme ?
Un vieil homme tranquille
Assis sur une caisse de bois au bout de la digue...
Il a lancé devant lui trois cannes
Eschées avec des vers arénicoles
Il regardait alternativement les bateaux au large
Les femmes à la criée
Et les bouchons dansants de ses cannes
Je connais son identité réelle
Il s'agit d'un ancien mercenaire
Il a participé à nombre d'opérations
Il a torturé des hommes, des femmes et des adolescents
Il a aussi probablement jeté des enfants en pâture aux loups
Ou pire
Ensemble, nous avons jeté une femme
Du haut d'une falaise
Je ne sais plus ou
Je ne sais plus pourquoi
Une histoire de cimetière il me semble...
Il ne m'a pas reconnue...
Moi, je sais qui il est.
Ce vieil homme inoffensif qui pèche la bas ...

Bill_boquet



L’aquilon
est à peine perceptible, les mêlant doucement au gré de ses foucades,
pointes de jais abandonnées, légèrement desséchées, s’accrochant les
unes aux autres en éphémères corolles, aux départs incessants vers
l’horizon et ramenées au point de départ l’instant d’après, en de
cycliques hésitations ondoyantes, se dispersant aux épuisements des
zéphyrs, se reposant quelques instant avant un nouvel envol.



Ils semblent avoir renoncé à espérer, abandonnés ainsi au gré des
vents, mais ce nouveau frémissement capiteux qui les anime est un peu
différent, vibrillonnant afin d’être aperçus, espérant que leurs
capricieuses oscillations captureront mieux celles qu’ils attendent
depuis si longtemps, comme une danse de séduction d’une anémone
d’ébène.



Fermes, orphelines d’une douceur passée, parcourues de fines
estafilades et de brûlures, de traces de vie consacrée au travail de
bête de somme, elles sont devenue les seules ambassadrices en ce temps
de mutisme forcené, accomplissant chaque jour que fait Aristote ou qui
que ce soit d’autre préposé à l’allumage et l’extinction des jours qui
passent, les mêmes rituels sans discontinuer, sous un regard éteint,
indifférent, peut être ailleurs, un souffle régulier, sans émotion ni
soupir, animées plus par la routine que par la volonté.


Rendez-vous de deux libertés, ponctualité décrétée à un ou deux mois près, qu’importe encore quand l’issue est imminente.



Elles s’approchent sans bruit réapprenant le détachement du mouvement,
la souplesse du geste qu’elles auraient pu oublier, pourtant tuméfiées
d’ accrocs subis chaque jour, habituées à la fermeté sûre et
inflexible, au froid du couteau qui occit le bétail d’un sillon droit,
au raboteux commerce des énormes sacs de méchante étoffes, au point
qu’elles pourrait avoir été tissée pour blesser volontairement et
priver les modestes de douceur, à les transformer en brutes incapables
de délicatesse.



Les doigts de bourreau du travail qui réapprennent en une fraction
de seconde le geste indolent, transi d’anodin et de sacré à la fois,
accomplissant leur labeur sans que jamais la moindre hésitation ne les
freine, retrouvent un souvenir enfoui dans les plis des phalanges,
l'imperceptible tremblement qui accompagne toute ferveur.



Poussés par le vent, ou magnétisés du contact, les cheveux s’y
mêlent naturellement, s’y reposent et apaisent leur sarabande
hypnotique, comme devenue inutile. Leur toucher rappelle au derme de
chatoyants frémissements d’aise tandis que la main se fraie un passage
dans la broussailleuse crinière. Ils flattent la nuque un instant
raidie, et remontent en couronne vers une tempe battante, croisant les
épis et s’y écartant comme fourche moissonnant les pousses d’encre
noire.



Immobile, le visage reste tendu vers l’horizon, mais la joue rosit
au contact de la paume calleuse, capte les restes de candeur dans la
dureté du derme, s’y appuie doucement et se livre dans un tendre
abandon.



Ils restent là, à regarder l’un et l’autre au loin, comme si le
croisement de leurs prunelles pouvait déclencher un cataclysme céleste.



Au bout de la jetée s’étale l’océan, ruisselant d’argenture,
obstiné et impatient, répétant imperturbablement ses millénaires
assauts contre la terre humide. Le regard méfiant du meunier rebondit
d’embruns en clapotis, en proie à cette phobie de la noyade qu’il
contracta la nuit où tous deux partagèrent un fragment de misère
humaine.



Le souvenir est intact, bien que voilé par l’inexorable écoulement
des temps, que de braves imbéciles croient maitriser en le capturant
dans des sabliers.



Presque une année écoulée depuis, sans le revoir un seul jour à la
pêche, sans jamais qu’il ne s’aventure à nouveau en ce lieu maudit en
ses souvenirs. La mer n’est pas ennemie, certes, elle avait conduit au
ciel l’ange qu’il pleurait ce soir là, et qu’il n’a pas oubliée.


Un an déjà.



Le clapotis des eaux est bien amical en cette douce matinée. A croire
que l’élément chercherait à faire oublier cette nuit tempête où l’onde
devint infernale et que ses afflux boueux, le gelant jusqu’à l’os,
transformèrent en impossible calvaire le dernier hommage au linceul
déposé en ce cimetière marin déchaîné.



Le dégoût affleure encore le bout des lèvres, la magnificence océane le laisse de marbre, et c’est sans regret qu’il s’en ira.



Leur escapade vers d’autres contrées fut plaisante, émaillée de
rires et d’étonnantes découvertes, mais le vernis des premiers jours
s’écaille toujours assez vite pour qu’en jaillissent les lourdeurs de
l’habitude et les tourments de la condition humaine. Ce royaume peuplé
de singes hurleurs ne doit renfermer aucun havre de paix.



Seule la découverte, peut être, le dépaysement, surement, les
nouveautés sans doute, distraient quelque peu de l’inexorable règle qui
veut que tout devient plus terne dès que les habitudes s’installent, et
que c’est à ce moment là qu’il faut rompre et s’en aller.



Ils étaient revenus là pour solder leurs comptes, prendre un peu de repos au monastère et repartir aussitôt.



Mais dès son retour au monde, la même maladie l’avait repris, comme
à chaque retraite, comme à chaque fois qu’il s’arrêtait de foncer, il
se réveillait en se demandant à quoi bon. Infernale question qui le
laissait suspendu, et dont il attendait la réponse en se réfugiant dans
la routinière succession des gestes de labeur pour tromper l’attente.


Elle, la compagne indéfectible depuis cette nuit là, l’avait
accompagné, suivi, précédé, secoué, entrainé soutenu, houspillé,
exaspéré mais jamais trahi. Un an à s’épauler mutuellement, à devenir
d’indispensables compléments et a rester le plus improbable des couples
mariant le feu et l’eau, narguant les jours et trompant le destin qui
aurait du empêcher cette rencontre chimérique.



L’ insatiable voyageuse, après des mois de patience, avait
finalement incité l’indécrottable sédentaire à se mouvoir la couenne,
la jucher sur un cheval et partir vers d’autres horizons, lui qui
ignorait tout de l’au-delà à partir des portes du village.



Le troglodyte était parvenu à ce que cet ouragan de bonne femme
reste sagement à l’attendre sur cette jetée, sans mettre le village à
feu et à sang. Elle qui ignorait tout de la patience a respecté sans
jamais franchir le pas, le deuil qu’il a porté.



De ces croisements de compromis, la sagesse viendrait elle ?



Sur la jetée, la tête de la brune se retourne lentement, celle du
meunier se penche doucement. Il lui tend les mains qui pour une fois se
font douces et prévenantes, afin qu’elle s’en aide pour se relever.
Leurs regards se croisent, anodine œillade, simulacre de sérénité
dissimulant les affres de moelles épinières tétanisées.



Tiens le vent tombe…



Caprie sourit et se relève seule, dédaignant un instant les mains
secourables, préférant se lover contre lui et ne lui laisser d’autre
choix que de reposer ses bras sur sa taille cintrée.
L’étreinte est légère, ni tapageuse ni ostentatoire, mais entre les
joues posée l’une contre l’autre, l’alchimie qu’eux seuls connaissent
rejaillit en douce chaleur.



La juste mesure entre une ardeur contenue et un faux flegme, le
miroir déformant de passions rabrouées, pour que rien ne s’effiloche du
fil qui les relie, paradoxale attitude entre flammes dévorante et
retenue narquoise. Les niais qui les ont vus s’insulter comme
charretier à poissonnier, et qui ont cru voir une scène de rupture
n’ont pas capté l’infini respect qu’ils ont l’un pour l’autre. Les
frustes qui ont cherché, par de gauches questionnements, échos de
balourdise crasse, à savoir si oui ou non, quand même, à la fin, tous
deux l’avaient-ils fait oui ou non, n’ont obtenu que silence ironique,
liseré de pitié. Qui saura que leur commerce n’est que leur survie en
fin de compte, et que peu leur importe comment emplir les jours du
moment qu’ils restent complices, contre vents et marées.



Le vent, la marée, justement. Il est temps de leur tourner le dos.



Pour aller où ?



Ici ou là.



Peu importe.
_________________
Ben quoi?

En
pénitence à cette fortuite, bien que non feinte, impulsion de
tendresse, un borborygme guttural, tonnant, vint percer les tympans
cette garce qui se fut un instant oublié.



GRRRRRRRRRRRommmmmph...



Un
troupeau d'ongulés sur le trépas n'aurait su prodiguer son plus
disgracieux que celui s'échappant de la caverne maintenant béante du
jabot minotier.



La malicieuse reste un instant interdite ... Stupéfaction...

Son geste de douceur reste comme suspendu au grondement incongru
qui emplit largement l'espace de la chambre, si fort qu'une impression
d'écho pourrait laisser des stigmates.



Les lèvres qui envisageaient l'instant d'avant un délicieux contact sur
la peau du minotier, empreint de douceur, de chatterie, demeurent
pétrifiées.



La tête se penche pourtant d'un geste toujours si sensible, mais
dans le but cette fois de permettre a son sens olfactif pourtant
généralement aiguisé , de constater que ce sont là de lourds relents
d'alcool qui sont a l'origine des sons grotesques qui font place aux
mots doux fantasmés.

Oui, cette fois certainement son odorat fut aveuglé par la concupiscence...



La brune réprime a grand peine un éclat de rire foudroyant, se mordant pour se faire violemment l'intérieur de la lèvre.



Que t'arrive t'il?

Il est saoul... Que dis-je...

Il n'est point saoul, il est pété comme une barrique oui!

Il empeste la vinasse a cent lieues a la ronde!!!

C'est du propre...

Rhoo ca va dame la pudeur... Je le trouve plutôt drôle pour ma part...

Et le voyage? Tu y songes au départ? C'est malin...

Ne t'en fais pas...



La peste se relève, observe le
pourfendeur batoneux avec tant d'amusement que de tendresse touchée
dans le regard face à cet état d'abandon...



Mais tu ne vas tout de même pas rester ainsi a le bader?

Non, tu as raison...



Aux grands mots les grands remèdes, et aux grandes cuites les grandes bassines!



De déplacements prompts, elle se
dirige jusqu'au cabinet de toilette, emplit le récipient servant
d'usage aux ablutions du reste de liquide a température ambiante de
fraicheur que contient le broc et le déverse sans aucun état d'âme sur
le crane du cochonier éthylique....



Bill?



La sournoise sourit de mine ingénue a la réaction suffoquée du beau a la gueule de bois arrivante.



Je conclue a votre mine... rejouie... Que votre ami a fini par arriver.

La fraicheur de votre teint me laisse a penser que vous avez su l'accueillir dignement...

Nous allons donc pouvoir partir. Voila qui est parfait.



Elle lui tend un linge, complaisante attention visant a lui permettre
de s'éponger le visage du temps qu'elle enchaine sans nulle compassion
laisser paraitre.



Je prépare dès a présent le nécessaire de campement et les victuailles pour le voyage, je vous attends en bas...



Les mains se percutent en geste fort sonore d'encouragement.



Allons mon brave!!!

Hissez haut!

Nul besoin de lambiner, nous avons a nous préparer!



Sans attendre que les invectives
prévisibles déferlent saluer sa prestation, souriant intérieurement de
son mutin méfait, l'encapee descend d'une démarche enjouée les quelques
marches qui la séparent du plancher des vaches.

_________________

Le
Chevalier Boquet revenait d'un long périple sur son fier destrier
Carpaccio, un magnifique Palomino à crinière blonde, qui lui avait été
offert par un roi maure. Il avait combattu tous les ennemis de la
Gascogne et revenait en héros auréolé de gloire et de persil. Emporté
par son élan, il était allé croiser le fer avec quelques brigands
notoires et pour finir en beauté, avait embroché quelques veules
corbeaux, goules, hydres, harpies, trolls, minotaures, sorcières,
mégères et chimères, sans oublier les aztèques tartares ou béarnais,
ainsi que les hommes des tavernes qu’il avait massacrés à coups de
boule.


Traversant une forêt, il huma les fragrances des pinèdes,reconnut les
effluves marines inimitables du Golfe et talonna Carpaccio, pour
l'inciter à presser le pas. Il s'approchait de Mimizan qu'il n'avait
revue depuis une éternité et se sentait pousser des ailes au fur et à
mesure de son approche. Arrivé sur la dune, il s'arrêta pour contempler
le paysage.


La tentation était trop forte. Il se déshabilla pour piquer une tête
dans l'onde. Il monta sur un ponton afin de prendre son élan, et
plongea dans l'eau, au moment où il entendit Carpaccio partir dans un
grand éclat de rire.


Il resta un moment en apnée dans les profondeurs du ruisseau et émergea
lentement, se demandant par quel prodige l'équidé avait soudain appris
ce rire si cristallin.



Carpaccio, bougre de canasson à la noix, où diable avez vous appris à hennir de la sorte??



************



Les yeux aveuglés par l'eau dégoulinante, Bill se sent tout à coup
beaucoup moins fringant que l'instant d'avant. Les odeurs printanières
de la forêt sont devenues âcres, l'atmosphère plus lourde, sa tête
douloureuse tournoie et la clarté printanière vire à la pénombre
inquiétante dans laquelle il distingue vaguement une forme bipède
nimbée d'un halo incertain.


Il croit un instant qu’une sorcière l’a rattrapé pour lui jeter un sort
et cherche son épée des mains dans l’obscurité. Sa main rencontre une
forme oblongue qu’il palpe un instant avant de reconnaître le cadavre
d’une gourde. Se sentant désarmé, perdu, ridicule, il lève les yeux
vers l’apparition et distingue un peu plus nettement une silhouette
féminine bien plus grâcieuse que celle d’une ogresse.



Hagard, il regarde encore autour de lui et se sent pris de honte
lorsqu’il reconnait sa chambre que, la veille, il a transformé en
porcherie où même une cochonne refuserait de vivre, de retour d’une
beuverie pour fêter… pour fêter quoi encore ?


Sans un mot, il se s’assoit à grand peine, hébété, et se recouvre des
draps dégoulinants et froids, dont le contact achève de le réveiller.


Pffff… Jamais on ne me laissera achever ce rêve tranquille….

Citation:

Bill?

Groumpfff ?

Citation:

Je conclue a votre mine... rejouie... Que votre ami a fini par arriver. La fraicheur de votre teint me laisse a penser que vous avez su l'accueillir dignement... Nous allons donc pouvoir partir. Voila qui est parfait.

Gnartir ? Ou ça ? Gna va pô ? Il a plu ici ?

Citation:

Je prépare dès a présent le nécessaire de campement et les victuailles pour le voyage, je vous attends en bas...

Si
fait, si fait… Préparez… ça vous occupera… je vais … roupiller un peu
en attendant j'ai comme un peu … malaise… po bien… bobo la tête…. Tout
ça… rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Citation:

Allons mon brave!!! Hissez haut! Nul besoin de lambiner, nous avons a nous préparer!

Hein ? Euh oui oui, je vous rejoins….



Il se leva pestement et avec pestance éphémère, appuyant la tempe contre un montant du lit afin de … réfléchir.



T'en
foutrai des mon brave moi... mon brave... pourquoi pas le gueux ?...
Mon brave... tsss Mon br... brr...brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
_________________
Ben quoi?