[RP] Fables Délèct-Orales

A grand renfort de suée et vagissement psalmodiés, La Peste avait barrique en centre de place disposée.

Ainsi juchée, maitre Corbeau aurait bien rigolé, elle s'installe et délibère à la foule arrangée.

Damoiselles, Damoiseaux!

Vous tous le savez nous sommes ci-lieu en présence de campagne Délèct-Orale. ..
Je me fais fort d'exercer ici une prose, qui ne se veut point tant sérieuse que prolixe.
Le principe est simple: une fable par jour a qui veut l'écouter ou participer, sur notre sujet d'actualité préféré.

Qui a envie d'avec moi s'amuser, est prie d'avancer!

Elle sourit aux visages qui s'approchent aussi curieux que perplexes, afin de l'écouter déblatérer.
Acte auquel la brune ne cesse de se délecter, elle commence donc a pérorer:

Le Yoyo, Falbala et la taiseuse...

Caprie se racle la gorge et commence a parchemin déchiffrer l'air malin

Le Yoyo avait son appétit au haut d’une motivation creuse,
Falbala au pied, la Taiseuse entre les deux,
Et sans s'encombrer, nonobstant ce partage,
Brailleurs et poupons péroraient babillages.

Taiseuse détruisit par la force le municipal désaccord;
Elle gronda voir le Yoyo et lui dit:" Votre mort
(Au moins de nos administrés, car c'est tout un aux maires)
Ne tardera plus guères.
Voyez-vous vos pieds fuir de tout temps ?
Cette parodie de Falbala, en creuserait elle-meme une rime !
C'est pour déclencher la haine assurément,
Et de nos nouveaux atteindre la ruine:
Le marché succombant, ils seront ruinés;
Qu'ils s'en tiennent à vous désespérés.
Si ici lieu je reste seule, j'adoucirais leurs plaintes."

Au lâcher de ce lieu, qu'elle sature de promesses sans feintes,
La droite dévale tout droit
A l’endroit
Où Falbala se tenait en aplomb de surestime.

" Ma bonne alliée, ma voisine,
Lui tait-elle talentueuse, je vous partage mon avis:
Le Yoyo, si vous le jouez, fondra sur vous avec appétit.
Pardonnez-moi de n'en rien ouïr;
Son appétence trébucherait sur ma mairie."
Dans cette manie, ayant érudit de sa ire l'émoi,
La Taiseuse en son bureau se retire.

Le Yoyo ose revenir, mais ne sachant toujours point pourvoir aux besoins
Des bons administrés; Falbala, par manque de jugeote encore moins:
Sots de ne pas distinguer que le plus grand des bienfaits des prêcheurs divins
Ce doit être celui d'éviter de se rouler dans le farine.

A demeurer sur leur voie l'un et l'autre s'obstinent,
Pour pourrir les liens et de sottise s’engaillardire:
Le fugueur municipal, de fantasme se prime;
La plantureuse d’anarchique dé-réflexion s’anime.

La cupidité détruisit tout, il ne resta personne
De la gent glissante et de la gent bouffonne
Qui n'allât de vie à trépas:
Grand renfort pour Dame qui cause pas.
Que ne sait point occire une langue sans maladresse
Par sa silencieuse sagesse?
Des bonimenteurs qui sont sortis
De la boîte de Pandore,
Celui qu'à meilleur droit tout l'univers abhorre,
C'est la taiseuse, à mon avis.

Elle se tait et de son piédestal bien maladroitement se defait...

Siffloter, se jucher, s'installer, alpaguer...

Oyez Oyez!!!

Sourire, laisser le temps d'arriver.
Commencer la lecture du jour, Assise sur le tonnelet, pieds balançant dans le vide accompagner

Un Cochonnier, son sceptre à la main,
Conduisait, en empereur romain,
Deux roses ongulées à l’accent divin.

L'une, telle une éponge chargée, trottait comme un courrier
Et l'autre, se faisant désabusée,
Partait, comme on dit, en tranquillité

Sa charge était de miel. Nos vigoureux sur les chemins
Par monts, par vaux et par lointains,
Au chenal d’un tourbillon à terme surviennent,
Et fort embarrassés deviennent.

Le Cochonnier, qui déjà avait éveillé cette image sans honte,
Sur la cochonne telle l'éponge monte,
Ejaculant devant lui l’insoumise bête,
Qui, toujours en faisant à sa tête,
Dans une niche s’élance,
Réintègre la mare, puis décampe
Car au terme de quelques pataugées
Tout de celle qui fondait tant bien
Que la belle ongulée ne sent plus rien
En sa croupe déchargée.

Condisciple d’éponge prend modèle sur celle-ci,
Telle une moutonne qui songe que lui vaut la foi d'autre truie.
Voici ma gueuse à la baille; jusqu'au cou elle les plonge !
Elle, le mentor, au chatoiement criard de ses éponges.

Tous trois jouirent d’ autant, le Spectrier et la belle jambon
Donnent à cajoler démonstration.
Gorgée d’envie pressente,
Et de prétention se gonfle et enfle,
Que la cochonne succombe ne peut plus avancer alors.

Le Cochonnier l’étreint, dans l'attente
D'une petite mais certaine mort.
La libération, a leurs secours quelle fut, peu importe;
C'est assez que l’on voit par là qu'il ne faut point
Pénétrer chacun de même sorte.
J'en voulais venir à ce point.

Je vous laisse mediter....

Sourire en coin et vers la taverne se diriger...
Ca donne soif de philosopher...

De nouveau juchée, Maitre Dinguotte sur sa Folie perchée, a la ronde elle commence a s’exprimer…

Aujourd’hui j’ai songé, que ne nuirait point un peu de légèreté.
Les vers tortueux d’hier, peut être vous ont échaudés, ennuyés, lassés, las… courroucés ?
Alors ce soir, place a parler plus léger, pour vos neurones reposer…

La peste se redresse, prend son souffle et s’élance dans ce monologue dont la constance ne nécessite nul prologue

La haine au bois dormant…

On désirait croire
A son sommeil
Quelques mois de tiroir
Elle se réveille

Elle s’étire
Se remet du noir
Miroite mon beau miroir
Suis-je encore la plus pire ?

Elle se grime
Remet ses chausses
Dans toute la ville abime
Cliquetis de menottes s’ébauche
Jet de pierres
Sur politicards blindés

On joue à la guerre
Dans toute la cité
Elle est de retour
Relève le groin, s’anime au grand jour
Elle est de retour
Et tous ses amants
Trébuchent à genoux sur son parcours
La haine au bois dormant
Et tous ses amants
La haine au bois dormant
A tant et tant… d’ amants

Lors les gueux sous férules
Sont électeurs
C’est chaud, ça brûle
Partout, les Pensées et les Heures
Le ventriloque
A le sourire
Tu crèves ou tu votes
Bulletin tu prends ou tu te tires

Oui… Elle a tant d’amants...
La Haine au bois dormant…

Pestouille
assoiffée, de sa besace retire alcool carabiné, vestige de l’adorable
meunier, à la bouche porter, s’en arracher le gosier de cet alcool
infâme hé.

Sourire a ses complices, se dévêtir de la posture délurée, en taverne ca glisse, mais ca fait bien rigoler…

Alors in extremis, se diriger, vers l’antre du calice et s’y saouler…

La brune perplexe, des dernières nouvelles elle est restée sans dextres...

Nulles préparations ne voulurent sortir, le parchemin elle du honnir...

Elle s'avance vers le tonnelet, sourcils froncés, c'est bien laid.

Mais elle ne sait que penser de ce qu'on lui a annoncé.

Alors elle sautille et s'installe, prend la parole sur l'étal...

Mais aujourd'hui rien de prépare, elle continue de s'interroger...

De ses hésitations elle fera donc part, place a l'improvisation ce soir:

Mea culpa…

Mea Culpa ?

Ne serait-ce la

Un dernier coup bas

Ou confession face au bienvenu trépas

De l’insaisissable qui a la campagne participa ?

Mea Culpa ?

Pour qui ? Pour quoi ?

A-t-on oui phrasé sensé ? En quoi ?

Ah, L’était la cuila ?

Mea Culpa

D’un qu’on ne saisissait pas

Car trop rapidement on l’aperçoit

Il est passé par ici, il repassera par la ?

Mais inconstances si agiles

Qu’on se supplique encore

S’il ne fut fourvoiement infantile

Se garantissant cependant mentor

De l’ordonnance insipide

Du savoir l’Excelsior…

Mea Culpa dit-il

Mais encore ?

A qui s’adresse-t-il ?

On se le demande encore

Car de mains tendues il a fuit

Prenant peur pauvre cœur

Ne pouvant que penser, lui

Que l’on en voulait à son invraisemblable labeur

Mea Culpa plaide-t-il

Mais qu’il est drôle le trésor

De quoi s’exonère t-il ?

De malaisément subsister alors ?

Car enfin ici on s’interroge

De quoi s’excuse t-i l?

Ici mon entendement déroge

Car en fait existait-il ?

Ce Yoyo Mea Culpator ?

Toujours si perplexe, mais aussi sans
complexe, elle sourit, rit, se réjouit, d'enfin cette cervelle vider,
de ce pas en taverne se souler, car messire Yoyo, de fait, ne mérite
plus nul intérêt...

--Ctevieillpeau

La vieille peau aperçu la peste fabulisante .

En spectatrice, la frippée s'affala sous un arbre et écouta . Puis
lorsque Capri eut finit sa dernière fable, la vieille folle déblatera:

"Rhooo, pourquoais qu'
j'comprends rien ,moi à ces histoires alambiquées ? d'abord des yoyos
y'en a tellement plein beaucoup!!comment tu veux qu'j'm'y retrouve????et
pis, si je vois une ressemblance fortuite avec ma pomme réveillée, j'te
préviens ma belle, j't'éclate ton joli trognon dans le bois !"

Elle s'approcha, donna un coup de
hanche à l'intellectuelle pesteuse, et monta sur la barrique à son
tour, espérant surtout lui voler la vedette.

Cependant, parvenue au sommet du
piedestal tonnesque , elle réalisa soudain qu'il lui fallait bien
maintenant dire quelque chose........

Aprés un laps de silence pendant lequel de nombreux villageois
s'esquivèrent, elle finit par l'ouvrir enfin devant les rares gueux
cuveurs qui étaient restés, essayant de soutenir le regard narquois de
La Capri qui l'attendait au tournant.......

"Ben moi, ce sera pas des fables-compliquées, pacque, c'est......euh.......ben euh, compliqué, quoi !!

Alorsmoi, moi, ....... moi, ce sera des.......euh......des supra-affirmations méta-essentielles....

Elle se racla la gorge et se mit à déclamer:

-"Savez vous que l'on raconte
que, si les moustiques étaient des abeilles, iils rameneraient du sang
à la ruche et la reine feraient du boudin!!!

-Savez vous que l'on raconte que le poulet transpire aussi, mais que c'est à cause de ses plumes on ne voit pas sa sueur......

-Savez vous que l'on raconte que c'est pas parce que le crapaud ne mord pas qu'il faut le mettre dans ses braies!!!!

Puis elle salua bien bas la non- foule et très fière d'elle , descendit pour cuver un peu plus loin.....

La
brune s'étant faite éjecter sans façon aucune par la séculaire
prétendante au titre de Miss Bourrichon, elle reste a l'écart, bras
croisés attentive à la suite des événements.

Elle sourit en douce au rocambolesque de cette sans-age perchée et cherchant ramage...

L'est touchante cte vielle peau, par la drôlerie de sa façon
d'être, par sa spontanéité enfantine et par l'éclat de ce regard
contrastant tant avec le terne parchemin fripé qui lui sert de peau.

Il est probable que la peste se reconnaisse quelque part en elle si elle avait l'opportunité d'investir un age si canonique...

C'est
franchement hilare que sa bouche ponctue les dires de la vieille,
d'aucun se diraient que l'on pourrait même trouver quelque subtilité
fort bien cachée dans les propos sorti de cet esprit détraqué et aviné.

La brune ne réfléchit plus avant a ces signaux cachés et d'une pich'nette sur la tête congratule l'étonnante orateuse

Allez
vient l'ancêtre, t'as bien bossé, tu pourras bientôt me remplacer...
J't'invite a boire sur mon compte en taverne pour t'encourager.

Et
c'est la trainant par le bras, la vieille chose molassant, qu'elle
l'accompagne en direction du débit de boisson faisant taire ce début de
comparaison...
_________________

--Ctevieillpeau

Elle avait accepté d'aller boire avec la Peste, une offre comme celle là ne se refusant pas.......

Sa compagnie fut loin d'etre désagréable, elle était même marrante la
Corneille, jeune.......mais marrante! Et pis elle avait une bourse bien
remplie et n'était pas avare alors bon .

Une fois bien rafraichie, La vieille peau ingrate lui déclara:

« Rhooooooo, je te vois venir, ma merlette!!!!

Tu as vu que j'ai beaucoup de talent or à toire , et tu veux me saouler pour que j'arrête de te voler la vedette......

Mais je suis pas si bête,moi!!!! »Et pis la vue d'en haut de la barrique, eh ben elle est

bien belle......Alors je te préviens, il faudra me noyer pour que j'y renonce!"

Et sur ceux , elle s'effondra sous la
table, arrêtant enfin de saouler son monde....bien que cela risquait de
n'être que , euh momentané.....

« malheureusement », entendit-on.....

--Ctevieillpeau

Lorsqu'elle sortit de son somme, la vieille peau vaseuse ne vit personne juchée sur le tonneau...

Elle tenta d'y grimper, à demi vacillante, et, sur la barrique enfin perchée, tint au grand vent cette gouaille:

"Savez vous que 'l on raconte que pour avoir du miel faut savoir courrir!!

Savez vous que l'on raconte que celui qui a un oeuf dans son sac ne danse pas...

Savez vous que l' on raconte que celui qui mange une vieille femme vomira des cheveux blancs!!!!!

En conclusion, si le meilleur n'est jamais certain,par contre le pire est toujours possible"

[i]puis elle bomba le torse et s'autocongratula

La peste regardait son acolyte alcoolisée et alcoolisante pérorer tout et n’importe quoi perchée la barrique, vacillante.

Certes le spectacle était cocasse… A ne louper sous aucun prétexte,
raison pour laquelle elle ne loupait pas une seule intervention de
verve jubilatoire a défaut de jubile a taire de la vieille sans âge.

Une fois que le discours chaotique de celle-ci fut terminé la
Peste, pourtant petit bout de femme, juche la centenaire pesant poids
plume sur son épaule afin de l’entraîner sur le sol en désespoir de lui
ramener les pieds sur terre.

Tu permets la gueuse ?

Elle lui sourit avant de monter a son
tour sur le piédestal qui, contre toute attente et malgré une allure
vermoulue peu avenante, faisait tant d’envieux…

Emulation précoce….

Il est des gens

Il est des temps

Il est… L’endroit présent…

Ou chronique d’une mort annoncée

Tous avaient entamé de se terrer

Ivresse et satiété

De bassesse de mots prononcés

Lassitude par tendance

Démotivation par latence

Plus d’envie, plus de projets

Pour inciter plumes et âmes a s’animer

Mais il était fois

Préférons que ce ne soit la dernière

Ou plumes au même endroit se trouvèrent

Eurent envie de la manière

Rien ne fut calculé

Rien ne fut concocté

Seulement un groupement d’âmes inapprivoisées

Que dame destin avait décidé de faire rencontrer

Alors de soubresauts de doigts

En rires partagés au sein d’autres émois

De frétillement de poignets

Que le gout de l’envie commençait a titiller

Les âmes ici rassemblées

Commencèrent a se lâcher

Elles rêvèrent les vers

Elles envisagèrent une folie étrangère

Celle de réveiller en eux et en autre

Le gout verveux des strophes pour apôtre

Car n’est-il folie

Que d’envisager écrits

Fables, rimes et proses

Puissent sauver village pourtant morose ?

Mais ces fous devant rien ne reculent

Devant les ennemis jamais ne capitulent

Et les voici ici

Gorgés de mots amis

Chargés de cette émulation précoce

Dont le plaisir de la lecture bien vite s’engrosse

Moralité : Nul n’est plus fragile a la tentation que le colosse par verbe en pâmoison…

La brune sourit, saute de baquet : Bonne soirée !

[RP] Fables Délèct-Orales 090510110853690932

La vieillepeau s'était tue un moment écoutant avec émois la dernière fable de la -ffabulisante.

Cette description de la folie a-morose émulationnée lui parlait au plus profond d'elle même.......

tant qu'elle vint à questionner son
âme putride inapprivoisée , se demandant si elle ne voudrait pas
adhérer sans vergogne à une secte capricieuse dont le gouroux serait le
destin frétillant ou son incarnation bilesque and chat-oyant décoiffée
scarifiée qui lui avait redonné son gout verveux dont la peste parlait
si bien...

Inspirée, la vieille folle remonta sur le trône -baquet et se féla, révant de laisser ànouveau passer la lumière, elle lanca:

Savez vous qu'on raconte que seules trois sortes de gens disent la vérité : les sots, les enfants et les ivrognes!?!

Savez vous qu'on raconte que je n'arrive pas à courir et me gratter les pieds en même temps ?!?

Savez vous que chacun de nous porte un fou sous son manteau, mais que certains le dissimulent mieux que d'autres. ....?!?

Savez vous que rien ne sert de pisser si on n'en a pas envie?!,

Savez vous qu'en fait, le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune ?!?

La meditation du jour: L'absurde et le dérisoire ne forment-ils parfois l'essentiel ?

[RP] Fables Délèct-Orales 976196730495cf5852eb0d

Petite moue,
morceau de parchemin dans une main, bouteille planquée dans l'autre.
Pas pour renvoyer les éventuelles projectiles à la tête des personnes
ayant ce genre d'intelligence, mais plutôt pour se donner du courage.
Là encore pas pour parler face à un auditoire, mais plutôt pour se
traîner jusqu'à la place et déclamer son petit mot du jour. Profitant
que les vedettes locales pestaient ensemble, la Blanche, l'Ecuyère de
certains jours, le Pilier d'un autre, la Tourangelle en fin de semaine
et la Languedocienne par semi-mariage du début de euhh de la semaine.

La jeune femme donc se présenta à tous, saluant à grands renforts de
moulin de sa mimine qui tenait fermement le morceau de papier, se
releva d'un trait, soufflant sur ses mèches éparses qui dissimulaient
la moitié de son visage, elle respira un bon coup et se lança.

Je vais débuter de manière inattendue
en m'excusant d'avance. Je n'ai point de titre à mon laïus. Ce qui
n'enlève en rien à son charme. Hum hum

Ils m'a été dit que le début est une fin

Que parfois Lui ne sait plus voir

Je parle bien sûr du destin

Il agit dans nos vies, s'entremêle d'en notre pouvoir

Pouvoir, mot simple qui résume bien trop mal

Car la fatalité veut que rien n'est entre nos mains

Illusion de nos vies, dispensé par des petits malins

Que ferait le genre humain en pensant n'être qu'un vassal

Le suzerain qu'est le destiné,

Ne nous montre que ce que l'on souhaite,

Miroitant des plaisirs et des envies

Que la cupidité ne demande qu'à être rassasiée

Il y a donc ceux qui subissent et ceux qui font subir

Comprendre la manière dont cette terrible mascarade se joue

C'est obtenir la clef pour se libérer de ses chaînes à nos cous

Alors que les autres s'emprisonnent et meurt, cher sire.

Salue de manière magistrale une
nouvelle fois, range son parchemin et ouvre sa bouteille. Buvant une
grande rasade, elle se mit à rire. Pensant simplement « Au diable les
convenances »

[RP] Fables Délèct-Orales 080818015641131552391668

Bill arrive sur la place, renfrogné comme
rarement il le fut, ne laissant tomber ni regard ni sourire envers la
foule qu'il ignore superbement.

Il se campe devant le monticule ou se hissent les pimbêches pour narrer leurs niaiseries, et hurle les poings sur les hanches.

Et si ces dames voulaient bien se donner la peine

D'arreter bavassage, mettre feu aux étoupes

Enfin moi je m'en fiche, c'est pas que ça me gêne

Mais ça va refroidir, car c'est l'heure de la soupe !!

Il tourne les talons et repart en taverne.

Non mais c'est quoi ce cirque...
_________________
Ben quoi?

[RP] Fables Délèct-Orales 080707081357131552251107

"rhhhhhoooooooo, poussez vous les filles d'la barrique, y'a du beau linge, et c'est mon tour de briller..................

elle remonta aussi vite que sa vieille carcasse le lui permettait et l'ouvrit vite fait:

Dieu est grand mais satan n'est pas petit!

Deux de perdus ... et ben ....deux de perdus

Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas---

moralité:Les discours les plus courts sont toujours les moins longs

rhoooo d'lasoupe???? l'aurait pas pu filer deux tites pièces le gros bourge!!!!!!!......

sont pingres ceux là!!!

boudiou qu' j'ai faim:
'arrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

à la soupe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Xi au campement était passé, nulle âme qui vive...

En quête de sa frangine, elle s'est retrouvée aussi maline qu'une endive...

Alors, colère, partout elle a fouillé

Oui, c'est son passe-temps préféré...

De curiosité innée

En recherches embibinées

Sur les écrits de Caprie elle est tombé

Et bien sur y avait fourré son nez...

D'un pas leste elle s'est pointée, l'en capuchonnée

Et sur le tonneau elle est grimpé

Faisant fi de son dégout pour ses semblables avinés

Leurs yeux globuleux elle a affronté

Et se met a déclamer...

Bien sur elle a pas le panache de son ainée

Mais sa voix caverneuse suffirait

A déclamer les mots qu'elle a sournoisement volé

Sachant bien que la Caprie, les yeux tentera de lui arracher...

Pas grave, elle court vite la ténébreuse allumée.

Je sais, j’ai abusé de chanvre et d’alcool

Du parfum des épaules

Des garçons qui venaient à mon giron

J’ai serré le corps des hommes aux yeux clairs

Le regard loin derrière

A l’horizon

Je serré les gueux au corps de poussière

Mais si je fermais les yeux

Je vous voyais mieux

Même si j’étends parfois

Le chant de leurs caresses

Je n’ai d’yeux que pour vous

Et point d’autre ivresse

Et je suis revenue vers vous

Je reviendrai vers vous

Aussi longtemps que rien ne m’y oblige

Que rien ne m’y oblige

Mes nuits s’habillaient d’ orage et d’écume

Enroulées sur les dunes

Des friandises qui dormaient sous le vent

Les vagues me menaient à l’îlot sans âme

Où les morts dînent à table

Chez les vivants

Même si je ne sais pas

Le sens du mot sagesse

Je n’ai Dieu que pour vous

Et point d’autre promesse

Mais je reviendrai vers vous

Je reviendrai vers vous

Aussi longtemps que rien ne m’y oblige

C’est mon corps qui me dirige

Je resterai à vous

C’est mon cœur qui l’exige…

Alors, l'ensorcellée, a terre chute

Et a toutes jambes crapahute

Car face a la rage de la frangine, trop abondantes seraient les insultes

--Ctevieillpeau
PNJ

La vieille peau arriva repue jusqu'à la barrique......

Monter dessus avec la panse au bord de l'explosion, serait risqué....alors, faudrait -il déclamer d'en bas?

nan!!!! La vue d'en haut est tellement plus mieux bien!

alors la vieille , bedaine en avant tenta de se hisser sur le tonnelet......

beaucoup plus tard, enfin , elle domina et déclama:

]"oyé oyé braves gens et honnètes gentes!!

heureusement que je suis là, car votre star, la dite peste, a fait
comme le lièvre....elle est partit vite et fort la frimeuse, mais
maintenant elle roupille et se fait attendre, arf , ces jeunettes, rien
que des allumeuses!!!pfff

mais rassurez vous, les tortues sont là!!!! avec leur jolie peau!!!

alors voici la MAGNifIQUE FABLE DU JOUR par moi mêmeeueueueueueueu

( salue bien bas , espérant une ovation qui etrangement ne vient pas!)

-on raconte que la marmite dans laquelle on a préparé le bouc garde longtemps son arôme.

-On raconte que celui qui regarde au-dessus de soi a vite mal au cou!

-On raconte que vous cherchez le bonheur, pauvres fous ?et bien, Passez votre chemin : le bonheur n'est nul part!!!!!!

fière comme artabane, elle
jubile......car, une fois de plus, elle a piqué la barrique de la
belle, et n'est-ce pas là l'Essentiel?

--Ctevieillpeau
PNJ

bon,bon bon,
et bien, puisque la peste ne vient toujours pas me déloger, et que la
foule en redemande, si si , je le vois bien même si vous êtes un peu
timide, ou impressionnés, je le comprends bein, donc, je le disais, à
la demande générale , je continuasse.......

( raclement de gorge)

( redressage de dos bossu)

( re raclement de gorge, histoire de se donner de l'importance, puis "enfin"

-savez vous qu'on raconte que la bière ne pousserait pas dans les choppes?!!!!!

-savez vous qu'on raconte qu'iIl est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout lorsqu'il n'y est pas?

-savez vous qu'on raconte que "caca ne pique pas" mais que quiconque marche dessus boite!

-savez vous qu'on raconte que tout le monde a son grain de folie,
sauf vous et moi....... et encore, je me demande parfois si vous ne
l'avez pas, vous aussi!!!!!!!!!

[RP] Fables Délèct-Orales 5582295144a04583302c6b

Pestouille revient...

Nulle trompette ni tambourin

Pour ces retrouvailles avec le tonneau malin

De ce pas la vielle déloger

Joli coup de déhanché

A la barrique s'arrimer

Sourire, comme si de rien n'était

Face au vent prêcher

Le génie de l’autoproclamé

Pour vous endormir a l’aurore,

En sage je vous narre encore

A vous petits, le bec rieur,

L’histoire vieille et authentique

De ce roitelet pathétique

Convaincu d’être supérieur :

« Il habite une aubépine

En fleurs, forteresse et rapine

Qui fait clochard un muscardin,

Car il abhorre la roture.

Il promène sur la nature

Des yeux que darde son dédain.

Il dit : « je suis grand ; je prône

L’amour de moi et de mon trône.

Suzerain de tous les oiseaux,

Les gros geais font leur tour de garde

Pour moi. Ralliés à ma cocarde,

Les geais sont de féaux vassaux.

Seigneur, j’ai des terres censives

Que les taupes inoffensives

Me labourent chaque matin

(Travail digne d’un prolétaire)

Et qu’elles paient en vers de terre

Dont je fais un joyeux festin. »

Il est bruyant, minuscule,

Superbe jusqu’au ridicule.

Cet impérieux roitelet

-grand provocateur d’escarmouches-,

Suivi par une armée de mouches,

Dans un sous-bois ainsi volait.

(La fin de l’histoire est prochaine)

Un jour en contemplant un chêne

Voisin et centenaire, il dit :

« Mon trône est vraiment misérable

Auprès de ce tronc vénérable ;

Là-haut, là-haut on resplendit ! »

Il gagna lors le faite

Sous la prunelle stupéfaite

D’un écureuil et d’un moineau ;

Il en asservit l’avifaune

D’opéra forcée d’être aphone

Sous le joug de ce tyranneau.

Il bannit même la sittelle

Qui nichait la, en faisant d’elle

Une persona non grata ;

Et du lundi jusqu’au dimanche

Il chante, chante sur sa branche…

L’autour le vit et l’emporta. »

Moralité :

On est hautain, on rit, on s’exclame, on méprise ;

On dit : l’autre est plus bas que moi qui suis bien né,

Et soudain on déchante, effrayante surprise,

Comme ce roitelet par lui seul couronné

Qui pensait ne jamais être un jour détrôné.

A la taverne!!! Sus au Tave hernié!!!

Tyecelin

Il était entré
dans ce bauge. Il ne c'était pas fait trop remarqué encore malgré son
accoutrement. Et encore. Aurait il pu le dire si on avait jasé. Lui,
l'orethèsien comme il disait avec son accent du Sud ouest à couper au
couteau.

Il écoutait la vieille. Sourire aux lèvres, ni comprenant pas
toujours grand chose en bon puceau qu'il était des joutes verbales au
second, troisième voir quatrième dimension. Lui qui prend la vie comme
elle vient. Il resta coi en voyant cette belle brune entrer et virer la
grabataire du tonneau avant de s'y installer.

Les yeux rivés sur la femme, il écouta religieusement. La gorge
sèche, il humidifia ses lèvres de sa langue avant d'appeler le
tavernier pour commander une mousse salvatrice. "Quelle cause biengue"
pensait il. Un coude sur la table retenant sa tête, il mirait la belle
dodelinant de concert approuvant les dires de cette fable fablesque.

Une perle roula sur sa joue à la fin lorsque celle ci terminant sa
prose, il se leva comme un seul homme qu'il était d'ailleurs et
applaudit à tour de mains.

Bravoooo!!!! Bravooooo!!!!

Merveilleuuuxxxx!!!!

Encore, encore!!!!

Le regard ébloui, la chaise renversée, il serait presque monté sur la table s'il avait pu, ou osé.

Les visages se tournaient très certainement dans sa direction, mais il
n'en avait que faire, juste cette femme n'avait d'intérêt à ses yeux.
Elle et Maria... Mais ou était elle donc celle ci? Il chercha des yeux
son amie de galère sans la trouver nul part. Il reporta son attention
sur la brune qui s'enfuyait au comptoir.

Morose...

Jet de proses...

Promesse d'eau de rose

Tenir quand l'on cause...

Dernière fable contée...

Ne serait pas d'elle il est vrai...

Mais jolis mots enchevêtrés

En taverne évoqués

Même sans y croire

Sans y accéder

Tel de l'autre face le miroir

Une belle histoire a refléter

Faire passer le temps mais savoir

Que ceci n'existe que dans les conte de fées...

Tout est mystère dans l'amour,

Ses flèches, son carquois, son flambeau, son enfance :

Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour

Que d'épuiser cette science.

Je ne prétends donc point tout expliquer ici :

Mon but est seulement de dire, à ma manière,

Comment l'aveugle que voici

(C'est un dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière,

Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;

J'en fais juge un amant, et ne décide rien.

La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble :

Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.

Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble

Là-dessus le conseil des dieux ;

L'autre n'eut pas la patience ;

Elle lui donne un coup si furieux,

Qu'il en perd la clarté des cieux.

Vénus en demande vengeance.

Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :

Les dieux en furent étourdis,

Et Jupiter, et Némésis,

Et les juges d'enfer, enfin toute la bande.

Elle représenta l'énormité du cas :

Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :

Nulle peine n'était pour ce crime assez grande :

Le dommage devait être aussi réparé.

Quand on eut bien considéré

L'intérêt du public, celui de la partie,

Le résultat enfin de la suprême cour

fut de condamner la Folie

A servir de guide à l'Amour.

Jean de la Fontaine.

Se relever, le battant derrière soi saura se refermer, tout passe tout casse alors chevaucher...

--Ctevieillpeau
PNJ

La vieille
avait écouté l'air de rien,jubilant intérieurement du retour des la
brune sur la barrique, grommelant extérieurement que c'était pas juste,
qu'elle ait pu affabuler par deux fois de suite sans laisser place,
lorsqu'elle entendit la fin , elle se mit dans à bouillir.....et ne
monta pas sur la barrique....

Elle s'approcha du bourrin de la belle ,toisa d'un regard mauvais
les rares présents ,posa un genou à terre, s'affaissa lentement mains
posées sur ses reins, puis se pencha à hauteur des paturons de la carne
et mordit jusqu'au sang la pov bête avec les quelques rares dents qui
lui restaient....

puis, assurée que le cheval ne pourrait plus aller nul part, elle se redressa d'un bond et déclama d'en bas:

Toute chose a une fin, sauf le saucisson qui en a deux et la peste qui ne peut pas en avoir!

Si un chat retombe toujours sur ses pattes, et une tartine beurrée
retombe toujours du côté du beurre, que se passe-t-il quand on attache
une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on les jette?

Que deviendrait la vie des curetons s'il n'avaient plus lacaprie à confesser?

SI tout se délite et tout se barre, alors moi j'en ai marre!

Et elle partit en gromelant, » Si ca continue, je m'en vais devoir
l' éventrer ou la lobotomiser pour la ramener à une raison plus
raisonnable..... m'enfin,!

Cheval boiteux
Encéphale laborieux
Tonneau thonneux
Esprit cotonneux

Une chanson de geste pour eux...

Chanson Deux

Souvenirs !
Ou les orichalques pleurent
Déments sur un ciel d’oriflammes,
-traînes déchirées aux lueurs rouges orangées-
Ignorant dans l’aube que le pouvoir des masques s’achève sous les minces plumes-paradis,
Ou les manteaux de fuligine sont des oiseaux parfaits sur les murs inconnus du soir,
Sur le contour fragile des peines abandonnées sur le sable,
Et l’eau sur la mer prend la couleur des plages abandonnées,
Ou les navires se déhanchent dans l’ombre colporteuse des nuages.

Les cormorans promenaient ivresse de leurs légendes,
Rire noir sur la jetée ou, sur leur ailes, commençait funeste un arc en ciel.

Sous le château descendait les pierres des murailles de lypémanie,
-jeu double dans l’eau trouble-
Et l’escalier s’enfonçait sur l’absence,
Et le navire sous l’ire des cieux coupait l’inverse du courant.

Teinture blafarde sur les murs piégeait les pales lumières des vitraux,
Sur les mains, sur la table, sur la nappe de toile de même couleur,
Et la mer partout irisait du matin des chagrins.

Pourquoi demain leurs viendrait-il ?

Souvenirs, levons l’ancre de communes folies !

Les manteaux aujourd’hui sont absents et tout n’est que luminosités,
Les torchères dansent djinns folâtres sous le vent des passages,
Les pas font de nouvelles fantaisies sur des rêves de musiques,
Les violes ont des doigts-friandise alléchants.

Au départ des paupières voici, à travers l’impossible caractère,
La pèlerine chevauchant menue vers l’outrage de l’impulsif départ sous la poterne
Et s’en allant à la fuite de leur désir pourtant inchangé, elle en particulier.

Parcimonies ! Lyrisme ! Sottise ! Absence de jugement !

Demain ne sera qu’une part inchangée d’hiers.

Levons l’ancre !

Et les diapres du ciel sur les micas de l’aube s’ouvrent,
Les jongleurs s’agitent de nouveau sur le fil du bronze,
Habiles, et les boules s’enflamment dans leurs mains,
Et ses doigts se serrent sous sa robe dans le pli des chairs.

Ou êtes-vous ?

Demain ne sera que le même jour et les marchands ne sauront que lui parler
De fibules et de bracelets et de bagues. De bagues… ???? Et pourquoi pas des lacets !
Mais elle a la main de cet homme comme une préférence encore présente à son poignet.

L’absence n’est qu’un vain chemin,
Malheureusement les oripeaux habillent toujours le nu du cœur,
Même si le masque s’enlève, bêtement se rabaisse et les rides marquent le front d’une brulante erreur.
Mémoire.

La fête n’est qu’une désespérance, une échappatoire,
Et le jour nouveau est las comme autrefois,
Et lui, à son esprit il lui parle sans cesse.
Tristesse.
Sur le sel de ses lèvres elle pourrait sécher ses sueurs d’homme douces à baiser,
Ses clapotis viendraient au ralenti et seraient musique sur les sables,
Ses mots ont l’odeur du voyage et son verbe est toujours fleur d’extraordinaire,
Qui ne ménage ni l’âme ni le ventre, de ces émois que l’on ne sait plus faire taire,
Et leurs corps étaient pourtant féconds d’une attente parfaite sans oser se toucher,
Le temps n’existait plus tant pour elle ses gestes étaient de langoureux parfums,
Et si parfaits étaient leurs regards que nulle abysse ne s’y tentait,
Et les navires faisaient silence à leurs silences.

C’était hier, l’autre temps sans réalité ou le réel n’était qu’eux,
Leurs manteaux n’étaient que couche transhumante ou s’aventurait pas même l’eau a marée haute ;
Il lui faisait des colliers de l’ovale de cette tendresse à la limpidité d’Epinal
Mais l’ongulé n’a su que compter lieues pour les séparer
Et se lèvent déjà les ancres dans les courants hallucinés de pensées avariées
-adieu ? Navire aux voiles d’ange ?-
La citadelle dans un dernier regard et, dans le ciel du soir les oriflammes comme une promesse de baiser.
Que fait-elle ici, il lui faut rentrer.

Ah, leur premier baiser !

Il faisait sombre alors et la nuit avalait les visages,
La brume levée faisait silence et taisait les clapot sur les dunes ;
A peine l’escalier descendu et rejoint la monture,
Alors qu’elle n’eu qu’un rapide toucher de sa lèvre
-les marins appelaient-
Et elle se souvient son visage même si l’ombre mangeait tout,
Il devait s’imprimer a jamais, jusqu'à rendre fou ?
Le regard de l’homme –elle en est sure- a eu la forme d’un langage de douceur,
Il était chanson, il était parole, il était message, il était breuvage, il était bientôt, il était attente.
Est trop cruel le manque.

Et elle retourne à cette attente ? À attendre ?
Attendre quoi ? Attendre pourquoi ?

Plus jamais l’attente…
Car plus que tout il l’aimante…
Car plus que tout il la tente…
Car loin de lui plus de rime existante…
Car près de lui sera plus douce de la sentence… latente…

Pour elle, revenir a toute vitesse, trac au ventre, angoisse du trop tard a jamais,
Surpasser ! Tout tenter ! S’avouer vaincue ? Jamais !
S’il le faut tel un chien se trainer,
Car telle posture à son endroit n’est propre à rabaisser.

Pour elle, à toute vitesse rentrer,
Avec l’espoir persévérant d’encore tisser a son ange, d’allégresse des colliers …

Fermer les yeux...
Profondément soupirer...
Ne pas avoir envie de bouger...
Un trou pour se terrer?
Un tonneau pour s'y noyer?

--Ctevieillpeau
Invité

rhoooo,
n'importe quoi le sentimentalisme mène l'être à sa perte,vite noyez la
afin d'abréger ses souffrances à venir, et pis ne l'écoutez donc pas,
et posez vous dont les vraies questions intérieures de la fin du fond
de soi .

Les cheveux gris sont-ils les fleurs de la mort?

Savez vous que pourtant, seul le vieil éléphant sait où trouver l'eau?

Et que c'est avec les vieilles cordes que l'on tisse les meilleurs filets?

Et si vous le saviez pas, ben j''espère que tous les moineaux périront et que le chat retrouvera ses ailes!

Car seuls les enfants du forgeron n'ont pas peur des étincelles

Et si les petites peines sont bruyantes et les grands chagrins muets,

Celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui se noie!

quoi c'était pas drôle, ben nan , suis po d'humeur drôle moi aujourd'hui...

Alors jetez moi vos patates et qu'on en parle pu!

Pestouille guillerette
Pas de peau de chagrin
Soirée d’hier pas aux oubliettes
Elle s’la pete
Avec ce refrain
La pèle de la mère elle répète
Elle se marre on comprend rien
Mais de nouveau juchée sur le fut de bière
Cette fois munie d’un tambourin
La vieille, fut simple qu’elle la jette
La voila souriante qui entame ses refrains
Dodelinant de la tête
S’accompagnant de tambour, entre les cuisses, taquin…

[Tambourin]
Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d' Ô
J' aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau
Pour toutes les nuits qui viennent
C'est Lui qui va m'tenir chaud
J'aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau

Faut que j'me dépêche / Peau d'pêche
Le soir descend / Peau d' serpent
On s'désaltère / Peau d'panthère
Dans l'même étang

Est-ce un hasard / Peau d'lézard
Ou à dessein / Peau d'lapin
Qu’Il m’a laissé
Une tendresse et Son parfum

[tambourin]
Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d' Ô
J' aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau
Pour toutes les nuits qui viennent
C'est Lui qui va m'tenir chaud
J'aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau

Première escale / Peau d'balle
Et râteau d'crin / Peau d'chagrin
Me verra-t-on / Peau d'cochon
Chasser sans fin ?

J'inventerai des appeaux
Des appâts
Des airs de pipeau
Des leurres
Pour tous les goûts
De toutes les couleurs

[Tambourin]
Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d' Ô
J' aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau
Pour toutes les nuits qui viennent
C'est Lui qui va m'tenir chaud
J'aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau

Etoile polaire / Je m'perds
Mets toi tout nu / Peau de zébu
Si j'reste en panne / Peau d'âne
J' perds pas la vue

Je sais, tout change / Peau d' orange
Mais ne m'dites pas / Peau d'chamois
Qu'au bout d'la course
La peau d'l'ours
Est pas pour moi

[Tambourin]
Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d' Ô
J' aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau
Pour toutes les nuits qui viennent
C'est Lui qui va m'tenir chaud
J'aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau

Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d'Ô
J'aurai Sa peau contre la mienne

(M. Le Forestier)

Tyecelin

[RP] Fables Délèct-Orales 87947825149f17bd11e582

Après avoir
décuité dans un coin au bord du lac, il revenait dans cette taverne ou
l'on contait nombres de fables. Enfin pas que des fables, des dictons,
des dires de vieilles et des chansonnettes.

Le voilà donc de nouveau assis les fesses sur une table à écouter
qui de la vieille qui de la brune appétissante comme un pain chaud
sorti du four allait donner sa version des faits les plus juste de la
vie du Duché ou du village tout simplement. Et puis, il avait reçu un
pigeon pour son anniversaire. C'était pas rien.

Donc un godet... de nouveau à la pogne, il écoutait les yeux grands
ouverts sur la jeune femme qui agitait son tambourin. La vieille se
relevait péniblement, lui souriait à la belle les mirettes aux anges.
Ses épaules suivaient le rythme des coups donnés sur l'instrument, et
il se prit la main dans le sac à reprendre le refrain doucement au
début puis plus fort avec la jeune femme par la suite.

Y a plus d'saison qui tienne
Si j'dois faire tous les points d' Ô
J' aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau
Pour toutes les nuits qui viennent
C'est Lui qui va m'tenir chaud
J'aurai Sa peau contre la mienne
J'aurai Sa peau

Il rougit lorsqu'il se rendit bien compte du message que véhiculait la
chanson et pensa qu'il faudrait certainement rajouter quelques paroles
de son cru mais n'osa les souffler pour de vrai. Trop timide ou timoré,
allez savoir quoiqu'il en soit, il en avait de drôles de pensées en ce
moment. Il mit le nez dans sa choppe sans pour autant quitter la
chanteuse des yeux et but une longue gorgée qui se termina par... un
godet vide.

Plein je te vide
Vide je te plains
Tavernierrr!!!
Une tournée!!!

Inba

[RP] Fables Délèct-Orales 74511357849db5ab323a34

<table width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tr><td colspan="2">Inba écoute Caprie, comme d’habitude, c’est vraiment très joli !!

Mais hier en taverne, Caprie l’a défié, hum, faut pas ça, le ridicule
ne tue pas, sinon elle serait déjà morte depuis longtemps la petite
Inba.

Bravooo, bon allé à moi !!
Laisse la place, la garce,
Bouge de ton tonneau pour mon petit mot,
Hein la peste, je teste !!!!

Inba n’avait pas eu le temps de préparer, mais elle laissa son cœur parler pour une fois !

La nature nous apporte tout, et nous ressemble.

La pierre :

Elle peut être jolie en apparence, ou simplement grise et simple sans intérêt particulier,
Mais que renferme-t-elle à l’intérieur ?

Quand elle se brise, ce que l’on découvre dedans est surprenant, parfois.
La pierre si jolie et attirante, est finalement dure et triste, vide de
sens et de gout, vide de tous sentiments, et d’espoir. C’est que dédain
et pitié qu’elle inspire cette pierre pourtant attirante au début. On
la laisse là où on l’a trouvé cette pierre, sans un autre regard, et
sans aucun sentiment de regrets ou de remords.

La pierre sans intérêt au premier abord, peut-être brillante,
joyeuse, et merveilleuse. Elle est piquante et pleine de couleurs que
l’on ne peut imaginer au premier regard. Elle brille de mille feux, et
scintille dans tous les sens. On la prend celle-ci sans réfléchir,
parce que cette pierre est un porte bonheur finalement, et l’on ne peut
s’en passer.

Ces deux pierres malheureusement ne peuvent pas être dans un même
endroit, pour que les sentiments que l’on éprouve pour celles-ci se
mélange à l’extérieur comme à l’intérieur, pour créer un ensemble
d’émotions différentes, et sympathique, pour éveiller en nous tout le
bonheur, et la joie, avec ses deux pierres au premier coup d’œil, car
on les prendrait toutes deux dans ce cas. Non visiblement ce n’est
point possible.

Les fleurs :

Si belles et si fragiles, si colorées, si pleine de vie.
Malheureusement elles se fanent vite, trop vite, tel un amour naissant
qui ne prendra vie. Elles sont mystérieuse et renferme pleins de
qualités cachées ou non.

Elles peuvent être simplement jolies, pour égayer les champs, les
forêts, etc, elles sont nécessaires, mais ne sont qu’éphémère. Elles
sont utile et indispensable à notre regard, mais finalement, ne servent
à rien, on les admire qu’un temps, puis quand elles se fanent, pas un
seul regret, rien, on s’en fiche.

D’autres par contre peuvent être jolies et utiles, avec leurs
qualités cachées, et souvent méconnu pour certains. De leurs fleurs,
feuilles, tige, ou racine, elles peuvent guérir, soigner, soulager.
Elles peuvent aussi nous donner grand plaisir en les transformant en
liqueur, gnole et confiture. Elles peuvent être dans toutes sortes de
plats, soit en condiments, soit être le met principal. Celles-ci on les
cherche tel un amour naissant qui perdure dans le temps avec fantaisies
et délices. Elles rentrent en parfait accord avec tout.

Et les dernières sortes de fleurs sont également attirantes,
agréables, elles nous attirent, mais pourtant si dangereuses. Elles
sont toxiques de par leurs saveurs de délectations, elles nous font et
nous apporte que malheur et tristesse. On a tendance à vouloir les
garder et les aimer dès le premier regard. Les fous s’y laisseront
prendre, les autres voient leurs subterfuges et finalement change
d’avis en les laissant là où elles ont poussées, tout en profitant
simplement de leurs beautés. C’est le meilleur compromis entre la fleur
et nous, comme cela, on prend que le meilleur de celle-ci pendant sa
courte vie, puis quand elle fane, on l’oublie vite, très vite, sans
regret non plus.

Le cœur d’Inba s’était emballé là.
Inba en parlant avait mis tout le ton nécessaire pour exprimer tout çà,
mais les larmes n’étant pas loin, elle avait encore pleins de trucs à
dire, mais décide de plus jamais le faire parler, c’était trop dur.

Heu bon ça te va là, j’ai été assez
ridicule à tes yeux Caprie ? Je l’ai fait, héhé, fallait pas me
provoquer, je te redonne ton tonneau vide contre un plein, j’ai relevé
le défi, même si y’a pas de rimes, ni de jolis mots comme toi, j’y suis
monté sur ton fameux tonneau.</td></tr></table>