ESPALION [RP] Le campement... Quand meme...

Caprie se questionne parfois

Qu’y a t‘il en son esprit ?

Quelle en est la loi ?

On pourrait être surpris…

Mais peut-on donner foi

A ce que jamais il ne dit ?

Alors ce soir, je préfère dormir dehors

Alors ce soir je cherche les accords

D’une loi divine, en l’absence du mentor

Chercher l’origine de ce que je ne suis encore…

Je sais ce qu’il tente de cacher

Même s’il ne dit

Nulle besoin de me questionner

Pas de moralisme, il n’y a que tendresse ici

Alors ce soir je préfère dormir dehors

Souvenirs de fausses notes ? De désaccords ?

Ces reliefs les oublier et clore,

En sourire et réclamer : Encore

Je sais n’avoir nulle emprise sur lui

Qu’importe, tant pis, tant mieux

Peut être est-ce la raison, pour ca que je le suis

C’est frais, ca les rend envieux

Il sait qui je suis

Pas eux

Alors tout pour lui

Plus rien pour eux

Parfois on reste assis

On se dit que l’on est ami

Entre nous pas de mensonges

Mais comme le frôlement d’un commun songe

Et si le vrai mensonge c’était nous deux ?

Et si le vrai mensonge c’est s’interdire d’être heureux ?

Alors ce soir je préfère dormir dehors…

Il n’est point la l’utopique trésor

Faut pas penser que ca fait mal, ce serait un tort

Sa présence la ressentir toujours et encore

Jusqu’aux nues de l’âme et du corps

Que donner de plus ?

Que dire de plus ?

Ne sentir le besoin de ne rien obliger

Et d’exquise sérénité se draper

Alors ce soir je préfère dormir dehors…

Peut être ne suis-je pas la seule ?

Alors ce soir rester dehors…

D’aucun penserait : complaisance vaut linceul !

Mais ce soir je dors dehors…

De cette disette de miel il est l’écueil

Savoir en être folle et alors ?

Parfois se demander

Parfois je souris

Est-il encore capable de savoir aimer?

Elle fut certainement tres amoureuse de lui.

Parfois je peux le voir, le sentir

Qu'il pense a elle

Quoi de pire?

C'est comme si on lui avait brisé les ailes...

Alors ce soir elle préfère dormir dehors

Allongée près de vous, vous détourneriez les yeux...

Alors ce soir, elle préfère dormir dehors

Elle tourne son regard vers les cieux

Alors ce soir elle prefere dormir dehors

Je cherche: Quel sens a la vie si on fait semblant?

Alors ce soir elle prefere dormir dehors

Et elle sourit car a ce jeu nul des deux ne s'y prend...

...Alors ce soir elle préfère rêver dehors…

Elle attend...

Un hennissement mâle ceint, Malin s’impatiente sur son dos de naseaux fleurant le foin.
La peste déloge de cette léthargie songeuse, l’a autre chose à fabriquer la gueuse !!!

Ardeurs qui crépitent facétieusement, le corps qui s’emballe d’un tressaillement, il faut s’y cheminer, maintenant !!!

En toutes directions se presser.

Cesse donc de jouer à te morfondre, à l’Intérêt Général il faut répondre !

Alors se dégager, peaux de bêtes étaler, ainsi qu’une promesse célibataire, une bienvenue improvisée.
Avoir désir, ce soir, de ce cantonnement choyer.

Piqués ensemencés, bannes ajustées, cuirasser de l’ondée, des regards indiscrets?
A la surprendre ainsi affairée nul ne saurait le divulguer…

Balourdes besaces amonceler, déposer
l’eau à réchauffer, s'accorder l’illusion qu’on sait y arriver, a
recouvrer le fil de son existence comme si de rien n’était.

Sourire en coin, confortable organisation, chimérique a désavouer. ..

Une boule au fond du giron, comme un présent abandonné, dont elle spécule ne jamais savoir se dégager…

Allons c’est l’excitation de t’y retrouver ! Ca fait si longtemps que tu ne t’es pas mal menée.

Lisière de plan d’eau pour situation, fortifications pour horizons…
Perspectives délibérées et crépuscule impatient, c’est l’heure, nous y allons.

Elle s’empare du licou, la prunelle trébuche par hasard sur le matériel de ses manifestations.
Ca lui donne inclination, les représentations…
Elle s’est relâchée, mais dès demain elle reprend l’entrainement par force c’est juré.
Entretenir son corps a défaut de sa bonne opinion.

À l'abri des regards, elle n'aime pas qu'on la regarde besogner.

Ca fait mal hein …

Oui… grimace t’elle

Ca te fait du bien…

Oui oui je sais… La douleur comme une extase des sens… Enfin la quand même…

Elle continue, se déroule, se fait violence, réapprend a ériger ce corps relâché par carence d’entrainement.

Inlassablement, suivant l’immuable rituel superstitieux, elle s'affaire
à maints assouplissements, grands écarts disparates, mouvements
insolites...

Faire souffrir son corps de cette manière était usuel pour elle,
ces afflictions reprennent le rang qu’elles avaient déserté, des
séculaires complices, dont la brulure vivace réconforte comme un
vestige, un repaire perpétuel.

Ces muscles l’apostrophent, rappellent leur existence, récoltent quasiment a cet instant une existence a part entière.

La douleur pour le contrôle...

La douleur pour le pouvoir...

La douleur pour la maitrise...

La douleur pour la perfection...

Quelques soubresauts, quelques enchainements et la voila ressuscitée.

Elle est enjouée mais n'a qu'une chose à l’esprit: Refaire un spectacle...

Comme chaque fois…

Percevoir l'odeur des alcools mâtinés au suif et bure en combustion.

Sentir le trac l'empaler.

Recueillir l'adrénaline qui étreint.

Toucher la savoureuse brulure des flambeaux.

Ressentir les regards posés sur son infatuée personne.

Oui, elle est abusivement narcissique, et alors, n’est-ce pas le propre de tout artiste?

Tout cela lui manque...

Elle
amorce en dernier lieu d’inspecter son matériel, ses torches, resserrer
les ligatures de bure, ses bracelets, sa houpe de cote de maille
qu'elle n'a toujours pas faite ordonner faute de forgeron habile.

Dans l’attente, raccommodage de fortune.

La Peste soupire, sourit et range son attirail dans la volumineuse
besace quasi séculaire, qu'elle traine en son échine par lassitude mais
aussi suspicion de nonchalance...

Elle traverse les herbages, foule de son bissac les cultures à son passage, en direction du bivouac accueillant.

Elle médite qu'il va nécessiter songer à moissonner du bois pour l’âtre, le fond de l’air est déjà frais...

Elle songe aussi que s’il y avait une nouvelle mutinerie quelque part, elle dirait pas non…

Elle parvient, radieuse, sourire épanouit aux lèvres, roule son
havresac avec les pieds plus qu'elle ne le range et cherche du regard,
instinctivement...

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[Parce qu'il faut bien comprendre...]

La vie avait été dure...la vie avait
été longue, enfin le chemin pour venir jusqu'ici l'avait été en tout
cas. Échange de missive qui avait eu raison de son devoir. Il ne
fallait pas non plus lui en vouloir, en ce moment, la jeune femme
écoutait plus cette ligne de conduite qu'elle s'était tracée, au lieu
de suivre ses envies. Le simple fait de s'amuser, c'est tout ce qu'elle
demandait. Depuis un certain temps, elle doutait, incertitudes qui ne
faisaient qu'empirer avec le temps à force de les refouler au plus
profond d'elle-même. Elle n'avait pas trouvé une meilleure façon
d'aborder ce problème.

Parler, s'exprimer la-dessus envers une tierce personne était au-dessus
de ses forces. Alors, cette solution lui avait paru la plus simple,
autant à réaliser qu'à supporter. Enfin c'est ce qu'elle avait cru,
garder le masque du sourire était moins aisé qu'il n'y paraissait. Mais
peu importait, on avait tous un poids sur les épaules et la vie se
poursuivait. Il en faudrait plus pour l'abattre, alors elle avait
entrepris ce voyage, normalement le Rouergue n'en faisait pas parti,
mais une invitation ne se refusait pas....

[Poum poum me vl'a à Espalion]

A peine à une lieue de la ville, son
pas était toujours aussi véloce. La force de l'habitude certainement,
ou tout simplement le souhait de poser son sac, de jeter sa cape sur
une chaise et de se prélasser sur une chaise dans une bonne taverne,
chopine en main. L'ancien pilier de comptoir qu'elle était, refaisait
parfois surface surtout quand la solitude avait été sa compagne durant
quelques cycles lunaires. Sa main se glissa dans sa chevelure, laissant
le vent s'épanouir sur sa nuque. Un léger sourire s'afficha sur ses
lèvres, emportant avec lui un frisson qui lui parcourut l'échine. La
Blanche avait fait peu de halte pour arriver dès que possible. Oubliant
de ce fait de s'abreuver de manière régulière comme elle le faisait
toujours, mais pour une fois... pour une fois Al avait fait autrement.

L'épée battant son flanc, la Montbazon, rabattit sa cape de voyage sur
son arme avant de pénétrer dans la ville. Il valait mieux paraître
l'innocence, plutôt que son inverse. A présent, elle devait trouver son
amie. Nul doute, qu'elle avait fait parler d'elle, ce qui l'aiderait
grandement. Questions posées aux villageois, indications, l'Ecuyère
remonte le chemin de cette petite investigation. Pour atterrir dans un
lieu reculé, marche encore et encore. La prochaine fois elle lui
demanderait de faire brûler un feu pour signaler sa présence. Main sur
la garde de son arme, elle poursuit sa quête, elle était têtue, lui en
faudrait plus pour la décourager. Patience limitée malgré tout, surtout
la soif qui ne cessait de lui tirailler la gorge. Place ses mains en
porte-voix, solution peu discrète mais efficace.

CAPRIEEEeeeeeeee

ESPALION [RP] Le campement... Quand meme... 189023Ahahah

ESPALION [RP] Le campement... Quand meme... 189023Ahahah

[Parce qu’il faut bien aussi rigoler…]

Citation:

CAPRIEEEeeeeeeee

Cette voix ??? Mon Dieu mais…. Mais c’est impossible !!! Dites moi pas que c’est pas vrai !!!!

Al ??? ALLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

La belle brune sursaute, dernier soubresaut dans la cage thoracique avant l’apathie totale.

Elle est la ! Elle est venue ! Merci Aristote !!!

La Peste, de geste sans délibération, du simplement à la confusion, des sens ou de l’esprit, qui aura raison ?

Les bras furent saturés de bois, les bras sont maintenant nus, ses
jambes, elle ne les tient pas, ses jambes d’instinct vers elle, ont
courues…

Les foulées s’enchainent, en direction du nasillard appel. Enjambées tremblotantes d’émotions submergeantes…

Elle file, elle coure, elle vole vers sa marraine de cœur, son égérie
de façons, comme dans un mauvais film a l’eau de rose ou un tableau à
la David Hamilton, La Peste traverse monts et bouses pareil, les
cheveux au vent, l’air ses joues rosissant, le cœur battant a tout
rompre, rien ne pourrait plus la stopper, seulement rejoindre au plus
vite son amie pour pensée…

[HRP]BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP…
Nous sommes désolés pour cette interruption de programme mais il semble
que LJD n’ai pas pris sa petite pilule rose, nous reprendrons la
diffusion de votre RP favoris des que l’oubli sera réparé… [/HRP]

[Parce qu’il faudra bien rembobiner…]

Citation:

CAPRIEEEeeeeeeee

La peste ouvre de grands yeux, perplexe…

Al ??? Déjà ??? Ainsi elle est venue !!!

La peste cesse ainsi tout a faire présente son plus beau sourire de carnassière.

Elle se dirige d’un pas preste vers l’âtre, dépose le bois cheminant,
prend la direction de la voix, de bonne enjambée, joyeuse, houpe
dévoyée.

Elle entrevoit au loin la silhouette de son amie.

Elle n’a pas changée, peut être encore plus jolie ?

Alors elle coure vers elle, comme le ferait une enfant impatiente a l’aube du noël arrivé.

Alllll Braille t’elle avant de se jeter sur l’écuyère, rieuse, trop enjouée.

Sous l’assaut sans douceur, la voyageuse de mauvais pied s’effleure.

Les deux amies finissent par s’avachir dans l’herbe alors que la brune lape le visage sa complice d’un jeu sans superbe.

Caprie s’esclaffe à la mine quelque peu ahurie de son amie et c’est
entre spasmes rieurs qu’elle lui souhaite la bienvenue de façon si mal
convenue :

T'as mis l'temps hein... Chuis si contente de te revoir ma Al chérie…

Elle l'avait
pas vu venir celle-là. Enfin si, mais la jeune femme ne s'attendait pas
à se plaquage en règle. Au moins, sa technique avait été efficace, cela
faisait longtemps qu'elle n'avait pas déployer pareille force vocale.
Le faire alors que sa gorge avait désespérement besoin de bière pour
l'hydrater de nouveau, s'était presque du suicide vocal, du moins si un
tel acte était possible.

Mais peu importait pour le moment, tout ce que la Tourangelle
ressentait s'était une douleur lancinante dans ce qui lui restait du
buste. Son amie lui avait littéralement coupé le souffle, le fait de la
voir aussi pimpante lui tira un sourire entre deux bouffées d'air.
Malgré tout, la jeune femme dans un sursaut de survie, réussit à
articuler quelques mots.

T'as mis l'temps hein... Chuis si contente de te revoir ma Al chérie…

Moi aussi Caprie, mais....pousse-toi.

Liant la parole aux gestes, Al aida
de manière « aimable » à décaler le corps de Caprie. Ainsi elles se
retrouvèrent dos au sol, l'herbe chatouillant les oreilles de
l'Ecuyère. Les mains croisées sur son ventre, elle retrouva une
respiration normale, penchant la tête pour observer sa vieille amie.
Elle fut presque nostalgique. Presque... oui parce que sinon, il y
aurait un passage dédié aux folles aventures des deux anciennes
Biterroises qui n'est pas du meilleur effet. Hum, reprenons le cours de
l'histoire, deux femmes allongées dans l'herbe.

Alors, tu as voulu me tuer avant même
que je te dise bonjour. Tu es devenue une vraie sauvage depuis que tu
as quitté le Languedoc.

Sourire en coin, la Montbazon se
releva, pour s'asseoir et ainsi mieux observer les alentours... ah les
habitudes. Remettant son épée de sorte que la garde ne lui martyrise
plus son pauvre ventre, elle observa un instant Caprie, avait-elle
changé depuis le temps? Hum toujours elle, le même regard malicieux, le
même faciès délicat, mais il y avait un « je ne sais quoi » en plus.
Mine sérieuse, Al se concentra autant que possible. Sa main se porta à
son menton, laissant son index barrer ses lèvres.

Tu as quelque chose de different...Tu
ne serais pas entrée dans les ordres? Rassure-moi, on dirait que tu es
... je ne sais pas. Parce que si toi, tu es devenue une nonne ou
quelque chose du genre, je n'ai plus qu'à aller m'enfermer dans un
couvent.

ESPALION [RP] Le campement... Quand meme... 189023Ahahah

Toute
concentrée sur l'aménité de l’air et du temps, toute a l’allégresse de
ces retrouvailles, allongée de tout son long dans l’herbe fraiche,
Caprie ne saisit pas en premier lieu les mots malicieux de son amie…

Citation:

Tu
as quelque chose de different...Tu ne serais pas entrée dans les
ordres? Rassure-moi, on dirait que tu es ... je ne sais pas. Parce que
si toi, tu es devenue une nonne ou quelque chose du genre, je n'ai plus
qu'à aller m'enfermer dans un couvent.

Héhéhé Nonne… Ça commence à se voir, tu devrais faire attention…

Oh ça va toi, commence pas !

Pas moi qu’est commencé c’est elle… Vrai que tu ressembles de plus en plus a une vieille fille j’trouve.

Ferme la je te dis !

Tu vois ? ca commence…

Quoi ?

Ben les frustrées, c’est connues, agressives, aigries… C’est que le début héhéhéhé

Mais enfin t’as fini ? Y a pas que le c.. dans la vie !!!

Toi qui dis ça ??? La voix intérieure n’y tient plus de se laisser tordre de rire.

Tsss… Tu m’énerves, tu comprends rien…

Ça doit être ça, certainement, puis toi t’es pas de mauvaise foi du tout…

Agacée, la peste se redresse d’un bond et tend la main à Al pour qu’elle en fasse autant.

Une nonne… Mais tu as bu ma parole, c’est a moi que tu parles je te rappelle… Ou alors tu as cessé de boire, ca doit être ca….

Allez viens, Dame Ecuyère, grande diplomate devant l’Eternel, le
campement est tout près, tu as besoin de te reposer et surtout de te
rafraichir conclut-elle d’une grimace vengeresse.

Se taquinant l’une et l’autre sans contrainte durant le chemin, elles
regagnent les quartiers d’été, d’un pas leste pour une peste mais
empesé pour l’écuyère fatiguée.

Le but atteint, Caprie prend le temps d’observer la belle qui s’affaire et laisse libre court a ses pensées.

On deviserait qu’elle a déjà trop marché

Son cœur parait déjà trop chargé de secrets

Trop accablé de peines

On penserait qu’elle ne s’amuse plus

Que ce qui l'attend, elle l’a déjà vécu

Que c'est plus la peine

On dirait qu’être lui est cruel

Qu’elle ne suppose plus le soleil

Ni aux quiétudes des chapelles

Que même plaisanter lui fait frayeur

Que c’est l'hiver dans son cœur

Mais le vent près de moi ne sera froid

L’ondée jamais violente ces soir-là

A l’aube de ses vingt ans

On n’éteint pas le feu

Derrière la façade de ses yeux…

Elle pourrait surement rejoindre le ciel

Elle pourrait briller à côté du soleil

Comme les nouvelles églises

Je délogerai ce froid dans le fond de son cœur…

La brune baisse le regard, sourit intimement, ravie tout autant qu’inquiète de cette belle âme qu’elle a si souvent loupé…

Sourires
échangés, la jeune femme fut soulagée quand enfin elle put déposer son
sac de voyage et sa besace qui ne la quittait jamais. Relâchement de
ses épaules, avant d'étirer de ses membres qui lui tira une mine
satisfaite. Elle pouvait enfin souffler un peu, ses yeux observèrent
rapidement Caprie, qui ne cessait de la contempler. La jeune femme
avait peut-être quelque chose sur la figure, réflexion rapide pour
résoudre ce problème. Ôtant sa cape, elle chercha un peu d'eau pour se
rafraîchir. Elle se mit rapidement à l'oeuvre, au moins la sensation
d'être recouverte de poussière venait de s'envoler. La Blanche se
releva, attacha sa chevelure à l'aide d'une lanière de cuire.

Alors on fait quoi ici pour s'amuser.

Sourire en coin, elle comptait bien
en profiter. La prochaine fois que l'occasion se présenterait ne serait
pas de sitôt. Les mains sur ses hanches, la Tourangelle attendit la
réponse de son acolyte. Si l'ennui était une maladie, venir auprès de
Caprie serait la guérir. Relevant les manches de sa chemise, Al fit un
tour d'horizon.

En plus, cela fait une éternité que je
ne suis allée en taverne avec toi. Je suppose que tu as toujours la
main leste avec les chopes.
_________________

ESPALION [RP] Le campement... Quand meme... 5582295144a04583302c6b

Citation:

Alors on fait quoi ici pour s'amuser.

Ben on traine… on raconte des fables, on jette de l’huile sur le feu et
on s’entraine au lancé de chopes en taverne… Enfin pour ma part en tout
cas…

La peste rit

Citation:

En
plus, cela fait une éternité que je ne suis allée en taverne avec toi.
Je suppose que tu as toujours la main leste avec les chopes.

Ben… J’avoue avoir perdu un peu de ma superbe ces dernier temps.

La taverne était bien le dernier endroit ou l’on pouvait me trouver… Si si, j’t’assure c’est vrai !

Mais il faut croire que les méchantes habitudes ne se perdent pas…

Elle se relève, fourmis dans les jambes, y a avait longtemps…

D’ailleurs on m’attend, je me dois d’aller taquiner, le goujon bien sur…

Elle sourit a l’angélique écuyère en s’emparant du licou de Malin.

Je te laisse t’installer tranquillement ma belle.

Rejoins-moi, je serai a la Douce Folie.

Si tu as besoin de quoi que ce soit, fouille, ne te gênes pas… Tu es chez toi.

Pied dans l’étrier, une enjambée pour cadenasser le canasson qui rien ne sait, tirer sur les rênes et déclamer

A taleur ma belle, c’est par là, tout droit, mais l’appel de la bière… Tu sauras bien trouver…

Hors de la banne l’orage gronde, menace, atmosphère chargée de promesse de libération pluviométrique.

Tout embaume, lumière irréelle, tout devient surnaturel…
L’air bondé d’une tension tangible, palpable, moiteur qui enveloppe le parchemin, les dextres…

Pensées qui s’échappent, qui s’évadent, récif écueil des vagues de l’âme, du courroux salvateur tant craint qu’attendu…

Couchée, vautrée, plume suivant les courbes du venin empesté que tente
de comprendre le champignon venimeux que referme son encéphale au fil
de l’encre…

DETERIORA SEQUOR.

Je suis en rage
On ne peut exprimer pourquoi.
On se lève sur un nuage
Dès l’aube, comme ça
On est de caractère troublé…

Surgit une de ces anicroches
Petit accroc mou pas bien moche
Et la rage bouillonne en mon corps
Et me submerge et sans savoir encore
De quoi il est question, je hurle !

Dans ce cas, on peut dire
Sans s’interroger et sans mentir,
Que l’effraie sans cesse ulule.
On se griffe, on rugit et basta
L’escorte qui pourrait arranger ça !

Un flot de colère coule noir sur les yeux
Abîme la vue d’un sang gélatineux
Baignent les objets de boue, de flux terreux
Et d’un cri amer, désabusé et affreux
Qui explose dans mon esprit ombrageux
On veut tuer faire mal taper et se battre !

Les ténèbres rouges sans raison vous châtrent !
Oh que je suis furieuse et malheureuse !
Que ne puis-je calmer cette colère aveuglante !
Que ne puis-je comprendre le mystère de Dante
Pour avoir vécu sa passion avec déraison !

Un de ces incidents qui gonflent les proportions
D’une humeur acharnée et méchante ;
On se pleure au fond de sa douleur enragée,
Les yeux fermés – nihil est sine ratione !
Que ne puis-je résoudre mon âme !

Mauvaise ou bonne, simple girouette de femme,
Pneuma qui nous fracasse de son ire incompréhensible !
Silesius mon ami de la rose sans pourquoi
Je titube hébétée et pleure en proie
Au tourment enfiévré d’une humeur irascible !
Dans un monde laid des pénombres du corps
Video meliora, probaque, deteriora sequor !
Deteriora sequor.

(Je vois le bien, je l'aime et je fais le mal.)

L’emprise et le manque
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Mémoire…
Les yeux dans le vague, ne rien contempler…
Le regard au sein du néant, ne rien vouloir épier…
Revivre ces moments, les émotions comme si on y était…
Maintenant encore être apte a s’écorcher vive si d’une épine le soulageait…

L’air était plombé… La pire des tourmentes c’est plutôt dedans qu’elle battait.
Sa main dans la Sienne… Cette nuit là, son âme elle Lui a offert, à jamais…

Le manque de Lui envahit tout, investit tout….
Pourquoi au campement être rentrée…

Venin doucereux, submergeant chaque parcelle de conscience, la peau qui
se hérisse d’exiger Son contact, les poings qui se crispent de ne pas
Le toucher…
Avoir le sentiment que le cœur a cessé de battre, qu’elle Lui a
laissé, alors quelle est cette présence dans la poitrine, trop gênante
pour pouvoir l’ignorer.
Il prend toute la place, les entrailles qui se serrent a en crever, impossible de respirer, sensation d’étouffer…

Exécrer cet oxygène qu’Il ne respire pas, ce sol qu’Il ne foule pas, cette lumière qu’Il n’embellit pas…
Se laisser inonder par la nausée, addiction de Son être qui fait si
mal, état de sevrage anodin, quotidien, cruel pourtant, en ce moment
préférer en crever que de subsister ainsi…

Agoniser a cette minute du mal de Lui, en trépasser de cette boule
qui noue la gorge uniquement pour avoir envisagé l’éclat de Son regard,
en hurler comme une bête de la soie de Ses furtives caresses, être
disposée a assassiner sans conscience pour a nouveau de Lui un instant
d’éternité…

Que s’est-il passé…
Avoir eu si peur de Le perdre, peur au point de devancer ?
Stupide… et pourtant…

S’abominer…
S’abhorrer car avoir assuré…
Se haïr d’avoir juré.
Plus jamais !!! Quelle arrogance que de jurer.
Comme s’il était possible de justifier la déraison, cette passion
qui vous bouffe en dedans, celle qui vous calcine, qui enjolive autant
qu’elle vous corrompt.

Ne plus être capable d’aspirer à autre chose que Lui, ne plus être
en capacité de se priver de Sa proximité, ne pouvoir percevoir le monde
sans Lui, l’existence sans Lui.
Ne plus être apte à estimer que l’Univers ne soit pas tout naturellement Lui.

Chercher avec rage à démystifier, effectuer l’inventaire de ce qu’Il est, et ne deviner dans Ses imperfections que qualités.
Se sentir égarée, misérable.
Marée haute de larmes qui naissent et submergent de leur moiteur les joues blêmies par la fatalité.
Clore les yeux une seconde, un instant uniquement et penser, mémoires.
Les images qui se succèdent qui meurtrissent au plus profond autant qu’elles réchauffent aux tréfonds.

Connaître le besoin de hurler de Lui, comme une libération, comme
pour Lui ordonner d’abandonner ce corps qui n’est pas le sien….
Il y a un temps a la même heure le cœur battait a tout rompre, peur appréhension espoir et impatience mêlés.

Aujourd’hui…
Le cœur qui serre à faire rugir, peur de ne pas pouvoir y survivre,
appréhension de ce qui va se passer, espoir et impatience du creux de
Ses bras, de leurs bouches mêlées.
Aujourd’hui…
Aujourd’hui rien n’a changé.
Aujourd’hui, jamais elle ne L’a tant adoré.
Aujourd’hui… l’accepter… comme une merveilleuse fatalité…
Aujourd’hui… Elle l’aime sincèrement…
Aujourd’hui… Et après.

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