[RP] 39 quartiers du Lion, Histoire de famille…

--Aristot
PNJ

Le jeune homme
était né d'une digne famille, suivant fidèlement les principes de
l'église d'Aristote. Il était beau, aux traits finement sculptés et à
la carrure légère. Ses parents l'avait nommé Aristot, en l'honneur du
dieu, lui vouant ainsi hommage. Toute sa vie, on lui avait enseigné,
endoctriné même les concepts de l'église.

Un jour qu'il passait par là, aidant son père à apporter ses légumes au
marché, il apperçut un homme à la porte du 39 quatier du Lion. Cet
homme avait immédiatement attiré son attention, car il portait les
habits de l'Inquisition. Il ne fut pas surpris que ce dernier remette
une lettre à la jeune femme qui vivait là. Dès son arrivée à Espalion,
il l'avait reconnu pour ce qu'elle était. Cette Elffie était impure.
Elle prenait, sans remort aucun, des rôles réservés aux hommes, comme
sergent de la maréchaussé par exemple. Et soudain, il l'a vit répéter,
quoiqu'il ne l'entendit point, le mot "sorcellerie". Voilà pourquoi
l'Inquisition s'intéressait à elle. Il fut alors heureux que la justice
divine s'accomplisse en envoyant une pécheresse au bucher.

Une semaine passa... puis deux. Toujours pas d'exécution publique,
malgré les quelques rumeurs ayant circulées au village qui semblaient
confirmer qu'elle avait effectivement été accusée de sorcellerie. Après
deux semaine, Aristote lui parla en rêve. Il vit la pécheresse brûler,
grâce à lui qui était baigné de Sa lumière divine, et le peuple
Espalionnais heureux. Depuis lors, il sut ce qu'il avait à faire.

Il avait donc rassembler quatre de ses amis. De grands gaillards,
bien costaux. Ils approchaient de la demeure d'Elffie, chacun de ses
amis se postant à un coin de la maison alors que lui se dirigeait vers
la porte. Il avait pris la précaution d'amener un bâton, si jamais elle
résistait. Il était convaincu que tout irait bien car il avait Aristote
de son côté. Il ne savait pas comment elle avait réussi à échapper à
l'Inquisition, mais il était clair que cette jeune femme impure devait
maintenant payer pour ses péchers.

Un sourire malicieux aux lèvres, il cogna trois coups bien forts et attendit.

[RP] 39 quartiers du Lion, Histoire de famille… 184851532049fd8a6270a26

Elffie était
dans la cuisine, serrant la vaiselle du repas du soir, quand elle
entendit cogner. Sifflotant, elle alla ouvrir. Elle vit alors un homme
qu'elle n'avait point eu l'occasion de rencontrer avant aujourd'hui.
Elle lui adressa un sourire chaleureux et lui dit :

- Bonsoir Sire! Que puis-je pour vous en cette chaude soirée de printemps?

[RP] 39 quartiers du Lion, Histoire de famille… Baniar11

[RP] 39 quartiers du Lion, Histoire de famille… Baniar11

Aristot
reconnu immédiatement la jeune femme qui ouvrit la porte. C'était
effectivement la sorcière. Il avait anticipé ce moment depuis quelques
jours déjà et maintenant il goûtait déjà à son moment de gloire.
Prenant une voix autoritaire, il s'adressa à Elffie:

Elffie d'Espalion. Vous avez été accusée de sorcellerie par l'Inquisition et trouvée coupable par Aristote lui-même.

Profitant du moment de surprise, il
saisit Elffie au bras fermement. Ses quatre grands gaillards
s'approchèrent, refermant un cercle afin d'empêcher la jeune de femme
de fuir.

Et j'ai été mandaté personnellement par la plus haute instance pour purifier votre âme de vos péchés.

Il commença à s'éloigner de la demeure, tirant Elffie par le bras sans douceur aucune.

Elffie écouta
l'homme parler et son coeur cessa presque de battre. Ce ne pouvait pas
être vrai... Ce n'avait été qu'un avertissement... Figée, elle se
retrouva emmenée par Aristot et sa bande. Avant d'être complètement
éloignée de sa maison, elle cria :

- STORINE! COURS CHERCHER DE L'AIDE! PRÉVIENS ALCANDRE, OCÉ, QUI TU VEUX...

Emplie d'émotion, elle ne pouvait plus parler. Son sort était entre les mains de sa soeur, et d'Aristote lui-même
_________________

Lorsque Storine détalla à toutes jambes, un des grands gaillards voulut la poursuivre, mais Aristot l'arrêta:

Laisse-la. J'aurai besoin de toi tout à l'heure.

Il continua à tirer Elffie par le
bras, non sans difficulté car la jeune femme n'était pas docile. Mais
ses quatres amis les encadraient bien, lui et la socière. Chacun d'eux
portait une arme improvisée, question de tenir à l'écart quiconque
voudrait contrecarrer leur plan.

C'est ainsi que le petit cortège longeait le mur d'enceinte de la
ville, se dirigeant vers la porte ouest. Plusieurs villageois, piqués
de curiosité, se mirent à les observer et à les suivre, tout en faisant
renaître les rumeurs de sorcellerie discrètement, tel un léger murmure
incertain. Mais ces murmures n'avaient pas échappés à l'ouïe d'Aristot
qui se mit à sourire. Sa vision se réalisait et Aristote le
récompenserait.

Elffie avait
l'impression de vivre un chauchemar. Les hommes armés l'encerclaient et
elle ne pouvait plus fuir. En son for intérieur, elle implorait un
miracle.

Soudain, l'air vint à lui manquer. La
jeune femme s'évanouit et fut projetée dans un rêve bizarre, dans
lequel elle revit sa mère lui dire : "Seul Aristote peut décider de
notre destin, ma chérie..."

Il était clair que l'homme blond
avait quelque chose contre elle. Mais il ne pouvait pas décider comme
ça, du jour au lendemain, qu'elle allait mourir. Et puis ses habits ne
ressemblaient vraiment pas à ceux d'un prêtre ou d'un membre quelconque
de l'Église d'Aristote. Nul doute, cet homme était un fanatique ou au
mieux, un imposteur!

Elffie revint à elle, mais, à l'affut du danger, elle fit mine d'être morte.

Elle partait en direction de la taverne, Pestante après son emploi de tavernière qui est somme toute un travail...

Enfin une tache ou elle est censée travailler... Une chose qu'elle n'aime pas du tout.

Maugréant après Dieu Aristote ses Saints ou qui veut, voir tout le
monde, elle s'aperçoit que nombre de chalands prennent la direction
d'un rassemblement déjà bien installé.

Qu'est-ce qu'il se passe encore... Pffff

Non pas
que la brune soit curieuse mais presque, ses doigts de pieds imprime
illico un angle pivotant en direction de l'attroupement.

Il y a du monde, elle ne voit pas grand chose et toujours
fainéante elle se penche a l'oreille cérumineuse d'un badaud afin
d'avoir des éclaircissements.

Elle n'en croit pas ses ouïes. De
quoi ? Aristote en personne est la? Il veut de plus ennuyer ma petite
Elffie??? Ahhhhhhhhhhhh Mais c'est que ca tombe bien ca!!!!

Furibonde,
tel un diable sortant de paon d'or ou Pandore, au choix, elle s'élance,
écarte sans ménagements les gueux assistant a la scène sans réaction et
s'en vient se placer derrière l'encapuchonné.

Droite comme un I, chaque muscle du corps bandé par la colère,
c'est la mâchoire serrée a outrance qu'elle s'adresse a l'homme après
lui avoir tapé sur l'épaule de son index.

l'homme se retourne, l'air mécontent d'être ainsi dérange dans sa tache et la toise sourcils froncés.

Étrange, je l'aurais vu plus grand, l'Aristo... Qu'importe.

Ainsi c'est vous Aristote? L'etre infâme qui se joue du commun des
mortels sous fallacieux prétexte de bonté, générosité, gnagna je sais
tout mieux que toi????

Ben depuis le temps que je voulais vous coincer mon gaillard...

Sans plus de réflexion, toute la colère contenue a l'encontre de ce
soit disant tout puissant depuis tant d'années se rassemble a présent
dans le poing de la brune et sans qu'elle même ai pu réfléchir a son
geste faute de temps, ses phalanges viennent s'abattre sur le nez du
capucheux avec la force prodigieuse que lui confère sa haine envers la
religion.

L'homme ne l'a pas vu venir et se tord comme un vermisseau sous la
douleur, courbé sur ses mains qui tente de retenir par geste pathétique
le flot de sang qui s'échappe de son appendice nasale.

Ahhhhhhhhh ... depuis le temps que je vous attends sale imposteur hein!!!

Depuis le temps que je vous dit de venir a moi pour qu'on parle hein!!!

Mais non!!!

Vous avez mieux a faire bien sur!!!

Vous en prendre a des adversaire qui ne sont pas a votre taille, c'est tellement plus gratifiant!!!

Ca fait mal ??? Ohhhhhh

Sincèrement navrée...

Alors ça fait quoi de se prosterner???

C'est mieux vu d'en haut faquin???

Vous n'êtes qu'une engeance qui ne méritez de Dieu que le titre de la hauteur de votre égoïsme!!!

A ces
mots, l'homme tentant de se relever, elle échoue poulaine sur son
intimité avec violence et le regarde se tortiller a terre de douleur.

C'est marrant je vous aurait cru bien moins sexué. Ci fait.

Ce n'est pas mon problème. J'ai dit ce que j'avais a dire.

Comment???

La Garce se penche et tend l'oreille encore.

Comment ??? BOBO??? Ohhh le pauvre il souffre... Je vais vous arranger ca...

D'un
même mouvement elle lui crache au visage et dégaine sa deux mains dont
elle bloque la lame sur sa jugulaire. Arguant les autres acolytes
stupéfaits de la rapidité de la scène elle les toise:

Bien venez, comme ca j'achève ses souffrances. Allez les toutous, un peu de courage que diable!!!

Non?

Alors relâchez mon amie je vous prie...

Tout allait si
bien, suivant le plan... jusqu'à ce que cette garce, cette damnée,
suivante de tous les diables de l'enfer et reniant ouvertement
l'infiniment grand Aristote, vienne lui mettre le poing au visage. Il
ne l'avait pas vu arriver. Elle l'avait lâchement frappé, le
surprenant. Puis une fois par terre, elle n'avait pas hésitée à le
frapper du pied puis à lui cracher au visage. Ça ne venait que valider
son évaluation de la nouvelle venue... mais bon Dieu qu'il avait mal.

Par chance, ses amis prirent aussitôt la relève. L'un se penchant
vers lui pour lui venir en aide, le deuxième saisissant rudement et
fermement Elffie, tandis que les deux derniers repoussèrent
Lacapricieuse, l'éloignant d'Aristot gisant par terre. Et très
rapidement, ils abaissèrent leurs fourches, menaçant la nouvelle venue
et lui bloquant le chemin jusqu'à Elffie et Aristot. L'un des costauds
à la fourche lui envoya:

Z'êtes ben mieux d'déguerpir au plus
vite vile femme. Sinon, on pourrait ben vous passer au bucher aussi, si
ça vous chante. A moins que vous préfériez finir embrochée. C'qui se
passe ici est la volonté du très Haut, Aristote, et vous ne pouvez rien
y faire.

[RP] 39 quartiers du Lion, Histoire de famille… 527696482496f7b92065ea

Alcandre
arriva en courant, Storine plusieurs enjambées derrière mais toujours
en vue. Il vut immédiatement l'attroupement aux abords de la porte
ouest et sut qu'Elffie y était. Et dès qu'il s'eut faufiler
suffisamment au travers des gens rassemblés pour voir le spectacle, la
peur s'empara de lui. Elffie gisait par terre, immobile. Il sentit des
genoux sur le point de céder. Puis une colère pris naissance,
remplaçant la peur. La colère devint rage, et son sang bouilla.

D'un geste sec du poigna, il libéra Deighen de son fourreau, tenant
toujours son bâton de l'autre main, et cria de toute la force de ses
poumons:

EEEELLLLFFIIIIIEEEEEEEEEEeeeeeeee.....

La peine et la colère était tangibles
dans ce cri. Il chargea l'homme qui tenait Elffie. Ce dernier eux le
temps de le voir arriver et vit aussitôt la menace. D'un grand arc de
cercle du bras, il élança sa hache afin de frapper Alcandre, dans un
mouvement défensif. Le vieux soldat ne lui laisse pas le temps de faire
contact et lui trancha le bras net. La hache, toujours au bout du bras,
tomba sur le sol avant que son propriétaire ne l'y rejoigne, sous le
choc de la blessure.

Aussi violent qu'il était arrivé, aussi tendrement il s'accroupit,
laissant tomber le bâton pour prendre sa tendre ami d'un bras, son épée
toujours dans l'autre. Et d'une voix tremblante, à peine un murmure,
tenta de parler à Elffie:

Elffie... ma douce damoiselle... parlez-moi... je vous en prie... ouvrez les yeux que je les admire à nouveaux... Elffie...

<table width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"><tr><td colspan="2">Storine restait non loin d'Alcandre, admirant la scène.. Ouah, c'est qu'il était fort, le beau-frère! Puis son regard se porta sur sa grande soeur, allongée, inerte. La petite fille eut peur et s'élança vers elle lorsque le danger fut écarté par Alcandre : - Effie! Non! T'as pas le droit de faire ça! Allez, bouge!</td> </tr> </table>
Revenir en haut de page	<table width="18" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" height="18"> <tr> <td valign="middle" nowrap="nowrap"> </td><td> </td><td valign="top" nowrap="nowrap"> </td> </tr> </table>

Elffie Inscrit le: 01 Mai 2009 Messages: 104	<table width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tr> <td width="100%">Posté le: 17 Juin 2009 20:52 Sujet du message: </td> <td valign="top" nowrap="nowrap"> </td> </tr> <tr> <td colspan="2"></td> </tr> <tr> <td colspan="2">Elffie sentit qu'il y avait de l'action autour. Elle avait reconnu la voix de sa grande amie Caprie, et dut se retenir de rire à plusieurs reprises. Puis, à son grand soulagement, Alcandre et sa petite soeur vinrent près d'elle. Elffie remarqua tout de suite l'émoi dont les deux gens étaient épris. Elle entrouvrit les yeux et chuchotta : - Mon amour! Comme je suis contente de te voir! Mais je ne peux pas trop parler, ça attirerait les soupçons... Elle jeta un regard oblique à Aristot et grimaça. - Débarasse-moi de lui, s'il-te-plait... Et ne t'inquiète pas, je me suis évanouie, mais c'était l'émotion.. Je vais bien, maintenant. La jeune femme sourit et adressa un clin d'oeil furtif à sa petite soeur. _________________ </td></tr></table>

La fait
qu'Elffie semblait en parfaite forme le surpris au plus haut point. Il
ne s'y était tellement pas attendu que la surprise le prit à la gorge.
Quand il reprit ses sens, il réalisa qu'il pleurait. De soulagement. De
bonheur. De la peur passée. Lui qui depuis son bannissement n'avait
jamais verser une lame, car on lui avait endoctriné qu'un homme ne
pleure jamais, il en versait maintenant allègrement pour celle qu'il
aime.

Il en avait presque oublié les trois autres gaillards. Celui qui
s'occupait d'Aristot fuyait, ayant vu son ami se faire trancher le bras
comme s'il s'agissait d'un simple saucisson. Quant aux deux autres, ils
semblaient plutôt occupés avec Lacapricieuse, quoique l'affrontement ne
lui semblait guère juste: deux grands gaillards armés de fourches
contre une dame à mains nues.

Sachant son amoure en sécurité, il reprit son bâton et se leva d'un même mouvement. Il s'adressa à Lapricieuse en premier:

Gente dame, attrapez!

Il lui lança le bâton. Elle serait au moins armée maintenant. Il se retourna ensuite vers Storine.

Partenaire, tu me surveille ce blondinet encapuchonné et s'il bouge moindrement, tu me le fait savoir.

Et finalement, il s'approcha du
deuxième adversaire de Lacapricieuse qui l'attendait de pied ferme. Le
jeune homme semblait confiant dans ses capacités à l'affronter. Il eut
tôt fait de comprendre son erreur. A la première frappe de fourche,
Alcandre para facilement. Se disant qu'il fallait peut être être plus
subtile, il feignit de frapper le soldat à la jambe pour ensuite
l'enfourché au ventre, mais l'expérience d'Alcandre lui permit de voir
immédiatement la feinte pour ce qu'elle était. Il conte-attaqua donc le
jeune homme à l'épaule, de la pointe de son épée. Le gaillard échappa
sa fourche, la force ayant quittée son bras, et tomba un genoux par
terre, par faiblesse ou par soumission. Il était difficile de le dire.
Ce qui était évident, c'est qu'il était hors de combat.

La situation rebondissait bien vite ... En tout sens...

Elle s'était laisse surprendre par les enfourchés.

Si longue période d'inactivité loin des routes et assauts avait sans doute fini par amoindrir ses réflexes.

Pas assez cependant pour ne pas recevoir a pleine main le bâton qui lui est lancé.

Merci messire lance t'elle au moment ou elle s'en saisit.

L'un des cloportes endoctrinés aux prises avec Alcandre la voici en tête a tête avec le dernier.

Certes le manche n'a jamais été sa spécialité mais réflexe oblige elle
y joint ses deux mains a l' extrémité et comme le ferait de son épée,
désarme son adversaire fourchu le contraignant par pivot autour du
manche a lâcher.

Un sourire sournois habille alors le
faciès de la brune qui toise l'homme droit dans les yeux, retrouvant
d'instinct cet éclat métallique et sans âme qui faisait tant frémir par
le manque d'humanité qu'il peut laisser entrevoir.

Elle ne laisse aucunement a l'homme le temps de réagir.

Nulle pitié, l'animal sauvage a repris son territoire.

Bras écartés sur le bois afin de s'assurer la force nécessaire elle le
frappe du bout a l'estomac puis au visage et fini l'estocade par un
savoureux coup de pied qui vint le frapper en pleine face avec toute la
vigueur que l'élan lui confère.
Le faquin a terre, elle l'achève d'un dernier coup de bâton bien senti,
laissant entrevoir par le cri strident en retour que l'homme ne l'est
peut être plus tout a fait.

Eh oui. Pas grande la Peste, mais les
années passées en entrainement de saltimbanque a son numéro acrobatique
lui confèrent une souplesse souvent insoupçonnée.

Elle toise l'homme a terre, il a son compte.

Nameo.

Vous apprendrez messire que si velléité de m'empaler vous avez, il vous faudra déjà apprendre a vous servir de votre instrument.

Elle se tourne vers l'enfant et le blondinet que celle-ci tient en respect et s'approche.

A qui le tour? Mouhahahahaha

Storine
regardait Caprie, ébahie. Décidément, sa soeur avait des amis forts et
qui savaient se défendre. Lorsque Caprie se tourna vers elle, la
fillette dit d'une voix un peu trop sérieuse :

- Je vais m'en occuper!

Profitant du fait qu'il se tordait encore de douleur, Storine sauta sur lui et l'assaya de petits coups de poing.

- Tiens! Ça t'apprendra à t'en prendre à une Bleedworth!

Une fois qu'elle fut sûre que son adversaire était hors d'état de nuire, la petite aida Elffie à se relever.

- Voilà! N'a pu de méchants!

Elle rit.

Après avoir
disposé de son adversaire, Alcandre jeta un rapide regard sur son
environnement. Lacapricieuse n'avait fait qu'une bouchée du sien.
Bravo! Et maintenant, il voyait Storine se défouler sur celui qui,
selon sa compréhension suite aux dires d'Elffie, était le chef de la
bande et l'initiateur de cet événement.

Il s'approcha de Storine et du blond jeune homme, toujours par
terre et souffrant. Déchirant les vêtement d'Aristot, il s'empressa de
lui lier les pieds et les mains. Ce faisant, il dit à Storine:

Bon travail partenaire! Je crois qu'il
en a eu assez maintenant. Je vais m'en occuper. Il va aller réfléchir à
tout ça dans les cachots de l'Ost. Maintenant, faut s'occuper de ta
soeur.

Un fois le malfaiteur bien attaché,
Storine et lui aidèrent Elffie à se relever, s'assurant qu'elle ne
souffrait d'aucune blessure.

Ma douce damoiselle... j'ai eu si peur...

Il s'adressa ensuite à Lacapriceuse:

Chère dame, je vous dois beaucoup...
en fait plus que ce qui est en mon pouvoir de donner, j'en ai peur. Je
vous serai éternellement reconnaissant. Sans votre aide, je crains que
je n'eusse arrivé trop tard. Merci! Merci! Je vous en prie, quel est
votre nom que je n'ai point l'honneur de connaître?

La brune sourit au soldat en écho a ses mots.

Vous ne me devez rien messire, mon soi
disant courage n'est du qu'a la force de ma prétention et le simple
patronyme de ce cloporte a fini par emporter chez moi toute raison.
Quant a vouloir décoiffer un cheveux de ma petite Elffie, voila qui n'est pas encore fait.

Ceci dit, sans votre arrivée mon arrogance n'aurait valu grand chose je
pense que nous sommes pour le moins quitte de dettes, non?

Je me nomme Caprie messire, et il me semble pouvoir affirmer sans me
tromper qu'en temps normal nous ne serions pas du même cote de la
morale...

Elle lui sourit et porte son regard sur la belle.

Ca va toi ? Elle passe une main douce sur sa joue. Ne t'ai-je pas déjà dit que si tu avais un soucis j'étais la?

Il est vrai qu'au vu de ma prouesse d'aujourd'hui... peut mieux faire... Mais bon...

Elle lui sourit encore et porte son regard sur Alcandre.

Garde le bien celui-ci ma belle, car je pense que tu trouveras
difficilement plus aimant et dévoué... Ben v'la que la guimauve déteint
sur moi...

Je suis Caprie messire. Dites la Peste, je ne sais pourquoi, bien
que j'ai des doutes, enfin je ne suis pas certaine, bref tout cela est
très complexe.. Je suis pour l'instant tavernière a l'insu de mon
propre plein gré tout ca a La Douce Folie. Je vous y attends quand le
cœur vous dira pour vous offrir a tous une chopine. Sur ses mots.. Le
devoir m'appelle...

Elle leur sourit avant de s'en retourner a sa destination première, sourire aux lèvres, ça fait du bien de se défouler...

POUSSEZ VOUS LES GUEUXXXXXXXXXXXXXXX!!!!

Il avait
toujours trouvé cette dame, Caprie, fort étrange. Mais maintenant, il
crut comprendre quelque chose. Sous ses apparences drues et parfois
insultantes, elle avait un coeur des plus nobles. Repensant à sa propre
histoire, il se dit qu'elle avait dû beaucoup souffrir dans son passé.
Chose certaine, c'est que sa perception de la dame avait complèment
changé et qu'il la tenait maintenant en très haute estime.

Il ramassa son fourreau, y rangea Deighen, et le ceignit autour de
sa taille. Il ramassa aussi son bâton que Caprie avait laissé là et
s'approcha de Storine. Il mit un genoux par terre, une main sur son
épaule et la regarda dans les yeux.

Jeune damoiselle, tu as fait preuve de
grand courage et de ténacité aujourd'hui. Tu peux être très fière de
toi. Je suis content que tu aies été à mes côtés pour cette rude
épreuve, partenaire. Je savais que je pouvais compter sur toi.

Il la serra tendrement dans ses bras,
comme si elle était sa propre enfant, puis l'embrassa sur le front. Il
lui tendit ensuite son bâton et alla s'accroupir auprès d'Elffie.

Soyez tranquille douce damoiselle, je m'occupe de vous.

Tout doucement, tout délicatement, il
la souleva dans ses bras, l'emportant chez elle, Storine sur les
talons. Une fois Elffie et Storine en sécurité, il reviendrait pour
s'occuper du blondinet et de sa bande.

Il avait mal.
Il avait honte. Son orgueil blessé. Trois individus... non, deux et une
enfant, avaient contrecarré ses plans. Il n'y comprenait rien.
Pourtant, le message lui avait semblé clair dans ses rêves. Pourquoi
Aristote l'avait-il laissé tomber...

Alors que la Peste quittait, suivit peu de temps après par le
soldat, emportant la sorcière dans ses bras et la gamine sur les
talons, et que la foule se dispersait, une illumination pris naissance
dans son esprit. Maintenant que la douleur physique se dissipait, il
comprit. Il avait été orgueilleux. Et fier. Certe il était en train
d'accomplir le désir du Très Haut, mais il avait eu sa propre
bonification primant sur la tâche. Aristote encourageait au contraire
l'humilité chez ses disciples. Il se rappela aussi l'histoire du
Messie, qui dû subir l'échec deux fois avant sa réussite. Probablement
était-ce son premier échec. Il devrait en subir un deuxième, humblement
et courageusement. Et seulement alors vaincrait-il. C'est seulement
alors que le bien gagnerait sur le mal et que la sorcière et sa horde
périraient.

Pouvant enfin jeter un regard autour, il vit trois de ses acolytes
inconscients ou à peine conscients par terre alors que le quatrième
n'était nul part visible. Il vit aussi le hache de Gontran... ainsi que
son bras, la tenant toujours. Se tortillant quelques peu, il réussit à
approcher ses poignets liés jusqu'à la lame. En quelques minutes à
peine, il avait coupé ses liens pour ensuite délier ses chevilles. Et
juste à temps, car il entendait la milice de la ville arriver au pas de
course. Ses pauvres amis devraient subir ce martyr à sa place. Lui se
devait de rester libre. Il avait encore une tâche importante à
accompagnir, venant de la plus haute instance possible.

Prenant ses jambes à son cou, malgé la douleur toujours présente
dans son entre-jambe, il pria Aristote pour lui demander de pardonner
son orgueil et le remercier de lui avoir permis de défaire ses lien. Il
lui promit aussi qu'il subirait sa deuxième défaite humblement, comme
il se doit, afin de finalement pouvoir accomplir Sa volonté.