[RP] Le parcours d'obstacles

Elles avaient
déjà franchis la ligne d’arrivée les deux… Pfff trop simple comme jeu
et elles se marraient comme des baleines en repensant aux facéties qui
les avaient trop rapidement occupées…



T’rappelles les oignons ?



Elle s’poilait la Zazanne…

Des vieilles en rang d’oignon…

Bah ‘zavaient qu’une vielle sous la main, la Lillie en personne… Mais pour sur elle était farcie d’oignons…

Alors qu’la gueuse elle avait retiré ses chausses à la vieille, ouais l’avait grimacé un peu, pas l’habitude c’est normal.

Pis elle s’était bidonnée en sautant su’l’bidon de l’édentée.

Bon la Zazanne elle a rigolé après paske su’ l’coup c’était pas marrant, ‘reusement qu’elle est pas grosse la brune…



Elles se marraient les comparses inattendues, pour ca oui…



Et le passeur … surenchérit la vieille hilare…

Bah quoi, on lui a piqué son benne si
ca c’est pas un acte male-veillant comme elle disait l’ot… Pourquoi
traverser alors qu’y a matière a portée de main ?
Bon… T’étais pas obligé de le jeter a la baille hein la Peste…

Ca lui a calme les ardeurs que tu lui avais provoqué, j’en aurais bien
profite mais bon… d’ici la fin d’la courses toute façon… tiennent pas
la distance…



Rhooo… et l’mur de la honte… Qu’tu
m’as obligée a franchir toute nue… ohohohoh… ca y en a qu’on été
surpris… Ce pov petit caillou qui représente toute la hauteur de la
honte dont on est capable que tu lui as mis dans l’nez a l’ot… Ca y s’y
attendait pas… Pour ca qu’y se sont échappés, hein ???



La sans âge se tord de rire sous l’œil bienveillant et rieur tout autant de la brune…



Et l’maire… que t’as dis qu’on pouvait
bien se vautrer dans le lisier municipal mais l’cochon est déjà
eventré… Ca c’était beau.. Ouais pour sur !!! J’ai pas tout compris
mais qu’c’était beau …



L’ode, tout l’reste de ma vie j’va m’en souv’nir.

Comment qu’t’as dit déjà ???



Ode à toi blondeur fadasse

Que nulle autre que toi, ton éclat menace

Ode a toi, oratrice capillaire

Qui confond coiffage et bonne manières

Ode a toi immonde truie

Qui a ton approche, toute velléité d’amour occis !



Héhéhéhé

Que chais pô d’qui tu causais mais qu’c’était bien dit…



La vieille rit encore un moment pis regarde la Peste l’air grave



Bon, tu peux t’en aller manan, j’ai plus besoin de toi hein.

On a dit les honneurs c’est pour moi, alors tires toi. Persiffle
t’elle a la face d’ une Peste qui retient en se pinçant méchamment le
rire que provoque la réaction de la fripée sur elle.



Caprie s’éloigne et reprend sa place aux abords afin de contempler le reste des événements.

Dragonne
s’était bien préparée a cette course et commença à s’échauffer avant le
départ, une cheville tordue est si vite arrivée ! Puis elle se plaça
sur la ligne de départ avec son équipe. Dès que le départ fut donné,
elle démarra en trombe bien décidée à gagner !


Elle arriva sur le premier obstacle de son parcours : les œufs ! Elle
commença à marcher dessus en essayant de ne pas trop les casser, et oui
ils peuvent toujours servir à faire un gâteau ! Beaucoup malgré tout
furent cassés dont certains étaient pourris (bonjour l’odeur ! ) Passé cette étape elle continua la course en direction de l’obstacle suivant : La rivière de guimauve !!!!!!!



Elle arriva devant le grand bac à guimauve, en glissant un petit peu a
cause des œufs, et plongea dedans. Pendant la traversée, elle en mangea
quelques uns ne pouvant y résister !

Elle sortit du bac plus lourde qu’elle n’y était rentrée et maudit sa gourmandise lorsqu’elle recommença à courir.



Arrivée devant la haie d’honneur que faisaient des villageois pour
l’occasion, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir sauter
par-dessus. Elle un petit moment d’hésitation puis grimpa sur les
épaules de deux grands gaillards qui lui semblaient pouvoir soutenir
son poids additionné de quelques guimauves imprévues. Après une
ascension périlleuse, de nombreuses peurs à cause de son vertige et
après avoir bien stabilisé son équilibre, elle remonta sa robe et sauta
la deuxième moitié de la haie grâce à sa prise de hauteur. Elle
atterrit ensuite en catastrophe et finit avec un rouler-bouler. Elle
reprit ses esprits et continua la course en titubant un peu.



Elle arriva devant la vache attachée dans un joli tas de boue! Elle
s’accroupit puis passe sous la vache par la méthode du « canard ».
Passé la vache, elle se prit les pieds dans sa robe et tomba
magnifiquement dans la boue. Dignement (enfin comme on peut après cela
) elle se releva constatant qu’elle était couverte de boue sur les deux
tiers d’elle-même ! Positivant en se disant que la boue est bonne pour
la peau et qu’elle aura le droit à un bon bain chaud, Elle continua la
course bien décidée toujours à ne pas perdre surtout après tous les
efforts qu’elle avait faits !


Elle s’arrêta devant la dernière épreuve : rallumer des braises ! Bon
là encore plus facile à dire qu’à faire ! Elle s’accroupit alors devant
le feu et souffla de toutes ses forces dessus. Après un bon moment
passé dessus les flammes étaient reparties ! Elle se releva, eu un
vertige après avoir trop soufflé sur le feu, et se dirigea vers la
ligne d’arrivée, le visage rouge, complètement épuisée.



Elle franchit la ligne d’arrivée et ne put même pas montrer sa joie
vu qu’elle s’écroula de fatigue 3m après la ligne ! Ah oui elle l’avait
mérité son bain chaud !
Etalée sur le sol elle attendit les résultats, trop fatiguée pour
essayer de voir s’il y avait déjà du monde qui était arrivé avant elle.
Elle n’avait même pas fait attention à ce qui se passait autour d’elle
lors de la course tellement elle était concentrée sur le parcours à
faire !




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Ex tribun d'Espalion

Arroseuse attitrée

Experte en maniement du seau d'eau

Garde pêche et aide à la mine

Venez remplir la carte pêche : http://peche.melyadon.info/

Toute une soirée passée à boire plus que raison

Tandis que les mousmés caquetant en déroute

Tentaient de le convaincre de se prendre de passion

Pour une course à la noix, il n’y pigeait que goutte.



Il comprit enfin en lecture de l’annonce

Ce que les houris avaient vainement tenté

Dans leurs vaines palabres où la raison renonce

Tout ce temps perdu à tenter d’expliquer



Le voila face au choix, et pas que dans la date

Essayant de vaincre les effluves d’alcool

La tête dans l’étoupe, les pupilles se dilatent

A la lecture des règles, il s’amuse et rigole



Bien qu’entre les deux voies son petit cœur balance

Il choisit le plus proche et se vêt d’une cape

Et sur le parcours B, se prépare et se lance

Prêt à se la jouer, sérieux comme un pape



De la poule ou de l’œuf qu’importe qui vint premier

La fable vieille comme l’immonde qui fait tant réfléchir

N’a point cours en cette heure où il faut décider

Du plus fragile des deux le moyen de franchir



Malicieux en diable il veut se déchausser

Imaginant déjà une mouvance sur orteils

La légèreté des pas l’aideront à passer

Mais l’omelette le menace car pondue de la veille



A bien y réfléchir personne n’a précisé

En décrivant l'épreuve du dur pas, pas de d'oeufs

Qu’il fallait les franchir sans même les écraser

Et c’est l’âme sereine qu’il en aplatit deux



Et rosse tant…Anon, c’est un peu courge, je nomme !

Proteste sa conscience, qui le couvre de honte

Et ton second degré, réfléchis pauvre pomme !

Peu encline au massacre du produit de la ponte



Et sa voix intestine, résolument peu complice

De la poursuite benoite du massacre aux veaux cite,

L’enjoint si fermement à changer de malice

Habité par le doute, sa confiance périclite



Ah ! Qu’il eut été simple d’un Rubicon franchir

Et son esprit rebelle le rend paralytique

Il se sent bien largué, se met à réfléchir

Et ne trouve nul rubis, dans sa simple tactique



Il voit bien un moyen d’une démarche trouver

Ce serait d’avancer en marchant sur ses œufs

Mais à peine évoqué, le stratagème est tué

Et dans l’œuf justement, car bien trop douloureux



Un instant de profonde et dure réflexion

Il cherche les ellipses en mal de raie torique

Erudit en devenir, se souvient des leçons

Se remémore la voie du corps diplomatique



Les sires qu’ont locution de leurs sabirs savants

Tournant langue en leur bouche pour ne point mettre le feu

Des phrases ciselées aux chocs atténuant

Sont donc bien radoteurs marchant sur des œufs



Eurêka se dit l’ours se sortant des abois

Et fouille dans sa cape tandis qu’il sourit

En sort en parchemin sur lequel il s’assoit

Et franchit donc l’obstacle sur son diplôme assis



La rivière l’attend dans sa robe sucrée

Cette chose visqueuse que d’incertains vénèrent

De la délicatesse le symbole usurpé

Lui ne voit rien d’autre que l’expression vulgaire



D’un sentimentalisme faussement compassé

De postures étudiées, d’hypocrisies minables

Face à ce laideron comme catin fardée

Ce n’est certes pas lui qui se mettra à table



O combien il abhorre cette matière engluée

Qui inspire chez lui le plus profond mépris

Et c’est flottant sur lui, prenant garde aux trouées

Que finalement ainsi la rivière il franchit



Passer haine d’horreur est courant exercice

Mais d’honneur une haie c’est hélas moins fréquent

Surtout quand on dédaigne les renommées factices

Qu’on se fiche de l’aura en bon rural croquant



C’est donc à petits pas qu’il s’élance, hésitant

A bondir tout de go vers l’obstacle inconnu

Et gravit peu à peu les jalons honorants

Au sommet de la haie, il dépose son cul



Exprimant bien ainsi, les honneurs étriqués

Il ne s’y trompe pas et il s’assoit dessus

Sa posture périlleuse le fait tôt chanceler

C’est dire que l’arbuste le sonde tant et plus



Lors d’une course un peu folle c’est ainsi qu’un meunier

Inventa une épreuve aux relents olympiques

Juste au moment où il se sentit mettre haie

Mais en descend bien vite car à force, ça pique



Même peu ou prou bovine passer sous une femelle

N’impressionne point le gueux à la mine plus hilare

Il se glisse souplement, évitant les mamelles

Et d’un seul coup de reins rattrape son retard



Et voici la cinquième et dernière Bill vesée

Se raclant longuement ses belles amies dalles

Le minotier boudeur se sent bien inspiré

Cherchant du regard une garce sidérale







AuX plaisirS impromptus je me suis exposé

D’une belle inconnue aux charmes capiteux

Le désir retenu à ses lèvres effleurées



Une nuit de ciel blanc à fatiguer nos yeux

De scenarii troublants pour tromper leur ennui

Elle partit sans un mot, me laissant bien morveux



Je ne remarquai point ce matin tout en gris

Qui suivait les agapes d’une veillée de biture

Croyant aux simples frappes d’un marc mal dégrossi



Elle disparut au loin talonnant sa monture

Je refermai la porte sur la félicité

La laissant emporter ses promesses de luxure



J’en voulais à son âme, je crois qu’elle m’a laissé

Un fragment de son cœur pour que je ne l’oublie

Regrettant pour longtemps de n’avoir succombé



Entre quatre murs éteints son parfum rebondit

Un long cheveu de jais à mon col accroché

Et dansait sous mes yeux l’image évanouie



L’habitude est en moi, je me suis agrippé

A l’épave tentante d’une dive bouteille

Et ressassant déjà le souvenir éthéré



Luttant contre torpeur et prolongeant l’éveil

Je restai là prostré sur une laide paillasse

Refusant jusqu’au bout l’offensive du sommeil



Rêverie éveillé, ce fut bref car hélas,

Aux assauts de Morphée nul ne peut bien longtemps

Résister jusqu’au bout, je sombrai comme une masse.



Au chant des rossignols saluant l’arrivée

D’un Phébus caressant, glorieux et triomphant,

Je m’endormais enfin, l’esprit bien torturé



De cette pointe de remords d’être encore conscient

Lorsque la vie dehors se prépare au lever

Je dormis très peu, en deux maux comme en sang,



Et d’ailleurs ne sais plus si l‘œil ai fermé

Le rêve était si près de l’hallucination

Ne sais si je dormis une nuit ou l’été







Fière garce revenue un jour de damnation

Le sourire insolent masquant l’âme blessée

Qu’avais-je donc à juger, dans ma déréliction



Nous n’avions que malheurs et douleurs à donner

Mais ensemble en dérive sur nos exils lointains

Survécûmes aux embruns d’une mortelle marée



Les deuils s’évaporent car le temps assassin

Les peines édulcore et rend la vie moins sombre

Et tout surpris un jour on sourit au matin



Je suis comme son chien, elle est comme mon ombre

Soudés par les épreuves mais libres comme septième ciel

Nul n’est esclave de l’autre mais pour l’autre tout rompre



Deux êtres singuliers conjugaux au pluriel

Qui pourraient s’éloigner sans y voir là malice

Et qui n’ont point besoin de se dire fidèles



Ni même se jurer ces serments pour jocrisses

Qui rassurent les crétins et font marcher les brêles

Je la vénère trop pour la rendre trop lisse



Et lui faire gober que tout est éternel

Je ne sais si je fais mal, bien, à peu près,

Mais vous qui savez, je vous aime, ma belle.







Il se voyait finir à petites foulées

Toujours sourire en coin, fier et content de lui,

Si flegmatiquement, vers la ligne d’arrivée

Mais reste pétrifié, mal à l’aise, abruti



C’est garce à une main secourable et ferme

La même qui l’empêcha dans l’onde de couler

Qu’il marche à petit pas où la course a son terme

Et s’assoit sur un banc, le souffle encore coupé
_________________
Ben quoi?

Citation:

Tout vient à temps à qui sait attendre

Célèbre adage avançant une patience
vertueuse et infaillible. Munatu en avait fait l'un de ses principes
moraux des plus stricts. Toutefois, en simple humain, sa nature brute
et simple ne l'en rendait pas moins perfectible: il était en retard.
Manque de temps mais le temps ne manquent qu'à ceux qui le comptaient.



Banzaaaaaï !!!



Nature perfectible disait-on. Munatu
s'empressa en effet de corriger aussitôt et sur le champ sa carence
relative de ponctualité puisque dès son arrivée à la course, il sauta
par dessus une haie proche du départ pour tracer sa route.



Sa hâte qui avait mené ses pas avait sû échauffer sa volonté et
aiguiser sa vitesse. Son amusement quant à lui, était toujours aussi
acerbe et vif. Nul doute que dans la défaite, il aurait au moins un
grand victorieux pour qui la journée aura été un succès.



Le voilà déjà qu'il levait ses jambes pour dépasser ladite haie
qu'il piétinnait un parcour. Il ne connaissait pas le chemin mais les
nombreuses traces sauraient le renseigner suffisamment. La boue
mémorisait en son sein qui l'avait traversée. Le temps avait été humide
la veille et ...



* Zipppp*



... et voilà qu'il déposait son pied
au sol et qu'il glissa. Alors qu'il s'étalait de tout son long en
suivant contre son gré son pied hésitant.


Un pauvre hère qui assistait avec pour compagnie, un bovin se trouva
fort surpris lorsque l'Oriental s'arrêta entre les canons de l'animal.
Le Nippon avait ses lèvres aussi tirées que ses yeux: un large sourire
baignait son visage. Il s'extirpa donc de la facheuse situation pour
s'excuser en vitesse auprès du paysan avant de repartir de plus belle
sur la course, vers la présumée arrivée.



Le sire courrait à en perdre haleine. Son rythme ne s'essoufflait
pas aussi vite que lui-même. Sans doute l'énergie du bonheur taisait
ses jambes qui le tançaient. Mais c'était surtout son regret d'avoir
manqué le départ officiel. Tant pis: il sera officieux. Tant pis, il le
sera que pour lui. Mais les Dieux savaient qu'il s'en voulait de
pareils retards. Il marchait en effet sur des oeufs: non seulement il
arrivait bien après le départ de la course mais proablement bien après
la course elle-même. Advienne que pourra, voilà la phrase qui traversa
son esprit.



Usant de l'éternel artifice de l'homme au dépourvu auprès des
Dames, une idée naquit: alors qu'il se penchait vers le sol pour
prendre quelques fleurs sans trop ralentir, Munatu se coinça le pied
dans une racine. La vicieuse. A nouveau, comme si cela n'était assez,
il s'étala de son tout son long. Le nez dans les guimauves, il avait
maintenant tout le loisir d'user de son fameux artifice: un bouquet
pour inviter au pardon. Le comble de la situation et du pétrin dans
lequel il plongeait bien fort et bien vite l'amusait. Coïncidences qui
l'épataient. Le ridicule de la situation le faisait même rire. Cela
faisait longtemps qu'il n'avait ri autant. Il nageait donc
littéralement dans le bonheur et par la même occasion, dans les
guimauves.



Ainsi armé de son bouquet de guimauves, il se remit sur pied et reprit la course.



La ligne d'arrivée pointait enfin son visage. Son prime but, la
participation, était atteint. Aussi, il ralentit quelque peu son allure
et comble du chic en cette occasion, Munatu remit ses vêtements en
place et se contenta de se débarasser des quelques plaques de boues
qu'il portait un peu partout sur son être.



Arrivé à la hauteur de Lesperante, instigatrice de ce fameux
évènement, il s'inclina cérémonieusement et , tout en tendant son
bouquet devant lui:



Pour que ses Dames nous honorent de leur compagnie,

Pour que ses Damoiselles nous charment de leurs manies,

si plaisantes ôdes à l'amour, ôdes à la joie, ôdes à la vie,

pour l'évènement ces quelques fleurs je vous en remercie.



Une jolie courbette plus tard,
c'était littéralement les braises de son coeur de pierre que Munatu
rallumait. Lui qui s'était investi, isolé pour agoniser semblait se
reprendre. Par les principes et une requête savamment formulée, il
n'avait su résister, à sa plus grande joie.

Elffie arriva, essoufflée, en retard, au parcours M.



Elle s’était durement entraîner pour participer au parcours à
obstacles. Elle voulait être sûre de faire bonne figure devant les
membres de son équipe. Malgré qu’elle était d’un naturel gentil, elle
avait besoin de se changer les idées quelques fois, et le parcours M
semblait l’idée la plus géniale pour ce genre de chose.



Elle se plaça en position de départ. La première étape consistait à
passer sur un tas de personnes âgées (Elffie déteste être impolie,
alors elle ne dit pas « petites vieilles ») allongées en rang d’oignon.
Celle-ci pris une grande respiration et s’élança :



« Excusez-moi… Excusez-moi… Excusez-moi! », s’entendit-elle dire pendant que les dames gémissaient sous ses pieds.



Puis, il lui fallait traverser une rivière. Elffie tenta de grimper sur
un billot qui flottait non loin, et atteint rapidement la rive opposée.
Elle devait trouver un geste malveillant à faire. Hors il n’y avait
personne de l’autre côté, que des arbres! Elle prit alors une pierre et
grava un cœur dessus!





« Tiens, se dit-elle, il n’y a que pour ces jeux que je pourrais faire mal à un arbre ! »



La troisième étape consistait à
franchir le mur de la honte en tenue peu avantageuse. Elle se roula
donc dans la boue, et, les cheveux tous sales et les vêtements
mouillés, traversa une foule qui lui criait des bêtises. Elle se retint
de leur répliquer qu’ils étaient tous habillés comme elles.



Puis, un grand lisier se dressa devant elle. Elle devait le
grimper, ce qu’elle fit assez habilement, mais s’écorcha un peu le
genou, elle qui appart le maniement du bâton, ne faisait pas grand
activité physique. Elle courut après un cochon qui la narguait depuis
des heures, sortit un petit couteau de sa poche, et, fermant les yeux,
l’éventra.



Puis, elle entreprit de trouver un laideron à qui chanter la pomme.
Un homme boutonneux, au nez crochu et aux cheveux huileux se dressa
devant elle comme par magie.





[b]« Oh Ouache! Sale Laideron!

Les vêtements pleins de taches

Et le regard cochon

Pareil à ceux que tu élèves

Viens voir un peu mes lèvres

Que je ne te les tendent pas

Car en mon cœur à jamais,

Laideron tu resteras! »[/b]



Elffie franchit la ligne d’arrivée en riant, pendant que l’homme la regardait partir, éberlué.
_________________

Lespérante était restée sur le parcours, yeux hagards,et stoïque, se remémorant ce qu'elle avait vu:



Sur le parcours B:



-une Kittycat
ruseuse,dévergondée de la première heure nez au ras du sol, fessier en
l'air, cheveux dressés à l'iroquoise, ordonnant minutieusement ses
oeufs de poissons, puis mélangeant pétales de roses roucoulement et
odeur de poisson pour finir en apothéose sur une ôde à la ressurection
d'un chat statufié, qui dit en passant avait préféré ses missions de
service public à ce parcours débile.....


( rancunière ,Lespérante se dit en passant qu'elle lui reserverait un chien de sa chienne à ce lâcheur de chat! Ses exploits tortueux ayant manqué à la course!)



(et aussi ce vieux bougre de complice absent qui se reconnaitra et qui s'est fait attendre......en vain....,et une piresse mairesse taiseuse scarifiée qui se laissait bouffer par le boulot, bref, pour ces dernier cii la vengeance serait terrible!!)



-Inba l'ailée et l'alliée
fourniseuse officielle de la dévoreuse de pigeon, avalant la guimauve
d'une lampée, tout en menant sa vache à la bag euh au bouquet, qui
avait finit en dévoreuse de gâteau...



-Dragonne, aimant tantot les oeufs pourris, nageant ensuite dans la guimauve...



-Une Ambroisias prétentieuse et narcissique !



-Bill, le champion de
l'omelette, l'indiplomate qui se prétend allergique au sentimentalisme,
passant comme à son habitude , largement au dessus de la guimauve,
s'asseyant sur les honneurs, et qui pourtant termina en une ôde à la
peste qui rendrait jalouse et ferait croire à l'amour même la plus
indécrottable des athées....



-et Munatu le Nippon
carapacé, précieux zofficier officieux qui avait fait la joie de venir
, même en retard, sortant de son blindage habituel pour tenir un
bouquet flétri de guimauve....touchant, de paradoxe....



Et sur le parcours M,



-un Indifred, belle révélation, glissant sur de grosses « vieillardes » puis affrontant les mégères du village...



-Ellfie,surfant au départ
sur une vague rose pour se rouler ensuite dans la boue, transpercant le
cochon et faisant une ôde au boutonneux.... beau dévergondage....



Et , chose mémorable , l'alliance incongrue ( quoique) et démoniaque entre lili la zazanne et la brune et plantureuse Caprie, qui main dans la main noyèrent le passeur mortifère.

Puis le village put voir l'affreuse édentée allongée pietinée par la peste avant d'entendre une ôde à la blondasse !!!



Que de moments précieux qui vous redonnent envie de croire à la nature humaine........



Mais au fait, qui donc gagna la course???



[/size]alors alors, la déclaration officielle ne devrait plus tarder.... Lesperante faisant des comptes pointilleux...





un peu aprés:



"Alors, en fait, on s'en fout royalement,
vu que y'avait rien à gagner , ( voir tout à perdre) mais bon vu que
j'ai du faire de longs et douloureux calculs, je vous donne le résultat
final:



"la guimauve a perdu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"



enfin, je l'espère, mais on peut quand même faire mieux dans le pire.......alors....à vos idées folles........"

--Ctevieillpeau
Invité

ah ben , rectification , apparemment c'est l'plouc qui a tout gagné l'gros lot!

arf, et moi qui comptait demander la peste en mariage!!!

quoi !!!

nan, t'es pas assez mimi pour moi !

Abruti, abêti, pris à son propre jeu
Traversant vacuité, comme ivrogne va cuiter
Il revient de ses limbes et émerge peu à peu
Une main dans la sienne, qu’il ne peut pas lâcher


Libérées d’oripeaux, seules les âmes restent
Se livrant sans détours, simplement confrontées
Unisson déclamée par l’insatiable peste
En écho aux niaiseries d’un faiblissant meunier


Lequel s’aperçoit donc au tapage de la belle
Que d’aucuns les regardent déclamer leurs émois
L’aime pas trop ça le gueux, l’excès de décibels
Préférant le mutisme à tout éclat de voix


Il rabat son chapeau, reprenant ses couleurs
Surtout à l’audition des piètres résultats
Que clame la rescapée du boulier compteur
Mais d’abord à la brune il conclut le débat


Qu’avez-vous donc ma belle à beugler de la sorte
Me croyez-vous si sot au point de ne rien voir ?
Votre cœur est plus beau quand l’aphasie le porte


Laisser moi deviner ce que je dois savoir
Je ne veux ni témoin, ni foule, ni public
Pour comprendre un fragment de notre belle histoire


Je compte à vos cotés tant de moments magiques
Le silence qui les nimbe est meilleure expression
Que vociférations même les plus extatiques


Soyez à mes côtés, et la même restez donc
Et s’il vous faut crier, si l’envie vous reprend
Que ce soit donc pour dire avec moi « Mort aux c… »


Il se lève et s’avance vers l’organisatrice
Elle s’aide de tous ses doigts, et recompte à nouveau,
Elle semble peiner à ânonner jusque dix
Faudrait quand même pas prendre les ruraux pour des veaux


Ne voulant chicaner, ayant d’ors et d’orgeat
Remporté haut les cœurs, un bien beau gros lolot
Mais enfin par principe, il conteste à tout va
A plus forte raison quand on le prend pour idiot


Gente Dame laisse paie rente, vu comment vous comptez
Je ne voudrais vous avoir comme insigne créancière
A force de vous voir dans les chiffres vous tromper


Craindrais me retrouver bien vite sur le derrière
Mais qu’importe puisqu’ici on ne gagne que peau d’fesse
J’emporte mon mâle à prix et vous laisse les commères.


Et enfin à la vieille peau bottant sa déesse
Laquelle n’en tient nullement rigueur au laideron
Faut il que la peste soit en telle allégresse
Pour qu’elle ne l’éviscère à ladite agression


Le meunier sait très bien que tout homme se doit
De se tenir au loin des crêpages de chignons
Et de n’intervenir que s’il n’y a plus le choix
Mais il n’y a point menace de dégelée de gnons


Gente dame vieillarde, vous fûtes outrageusement
Avantagée par une qui compte comme je tricote
La victoire vous avez, sans que personne vraiment


D’impartialité la présence ne note
Mais puisqu’il n’y a rien de ce jeu emporter
A part l’exceptionnelle qui dut subir vos bottes


Soyez bonne joueuse et mon prix respectez
Si vous me l’abimiez, je serais moins impavide
Puis venez avec nous, rincer votre gosier


Et vers une taverne, enfin les lieux ils vident.
_________________
Ben quoi?

--Ctevieillpeau
PNJ

( choc du coup de peton d'la lili dans les tibias)



Aie!!!! rhooooo ma crapaude, ça tu
m'le payeras!!! j'vais t'arracher les poils des oreilles, des aisselles
et tous les z'autres, et aprés j'irai voir cette vieille sorcière
d'Absinthe qui s'en servira pour te régler ton compte:



et t'étonnes pas si tes oreilles jaunissassent et coulassent, si
tes aisselles dégoulinassent et puassent la vase pourrite et si ton
fessier s'escarifassent et si tout le reste se décrépasse encore pire
que maintenant........tu l'auras pas volé ma vieille!!!!



( puis elle entendit le cochonneux
taverneux qui faisait des soupes si mangeables lui conseiller vivement
de ne pas s'attaquer à sa brune plantureuse...)



arf, t'inquiète l'plouc, j'ai d'autres
vieilles à vaudoutiser avant......dis juste à ta belle Capricieuse
d'arréter de me piquer MA barrique et MES spectateurs!!!!



allez, vous payez vo't tournée?

Ambroisias




Ambre arriva essoufflée, attirée ppar le vacarme, pensant à la remise des prix...;



lorsqu'on lui répéta les dernières déclaration de Lesperante, elle entra dans une rage folle:



comment ça elle a pas dit que J' AI gagné!!!



et pourtant , J' Aii gagné!!!!!!!!!!!!



où qu'il est Mon trophée???



comment ca y'en a pas???



y'en a pas!!!!!!!!!!!!!!



rhoooooooo je vais tuer cette organisatrice à la noix, comme elle tua ma gloire et mes utopies...............

[/b]

Et Ambre se mit à la pourchasser gourdin à la main.



Lorsqu'elle rattrappa la gourde, elle lui applatit la face en la martelant jusqu'à l'agonie.



Lesperante rendit son dernier souffle et s'éteint au beau milieu de la place....



Puis Ambre, grimpa sur un muret et déclama:



vous m'êtes tous témoins, c'est bien le parcours du Bien qui a gagné!!!!!!!!!!!hein que c'est vrai, hein!!!!!!!!!
_________________
heureux sont les félés, car ils laissent passer la lumière....