[RP] N'ayez pas peur

04 Oct 2008 20:58

Sur un mur de
la mairie l'homme, plus que le soldat cette fois-ci vint mettre une
affiche, sur celle-ci on pouvait lire, écrire à la plume de sa propre
main.

Citation :

Sarladais, sarladaises,



Si je vous parles aujourd'hui ce n'est pas au nom de l'armée dans
laquelle je suis incorporé ou de toute organisation dans laquelle je
pourrais être représenté mais en nom propre et de ma propre initiative.



Votre ville a été pendant ces derniers jours grandement secouée par
différents évènements dramatiques dont beaucoup connaissent la teneur.
Douloureux ils auront fait subir à cette ville bien plus qu'elle ne
mérite.



Cet évènement peut paraître régulier aux yeux de certains anciens
qui ont vécu pendant de nombreuses années ici même tant Sarlat aura
risquer plusieurs fois sont avenir.



Mais cela est aussi dû à son grand intérêt et à sa grande valeur.
On ne peut quérir que ce que l'on souhaite avoir. Sarlat se trouve être
donc une belle perle, elle aussi, tout autant que les autres villes,
peut-être même plus. Mais une perle trop convoîtée, trop demandée, trop
chérie.



Pourtant n'ayez pas peur, en vous même, en votre population, parmis
vous, se trouve aujourd'hyui comme hier le ferment de ce qui peut
devenir l'un des pôles de l'avenir du Périgord-Angoumois.



Avant ce drame, que dis-je cette agression se trouvait un grand
homme à la tête de la mairie. Monseigneur Griffes a eu son mandat trop
rapidement écourté et je suis sûr qu'il aurait pût faire des tas de
choses. Dame Frah a aussi pleinement rempli son rôle lorsque les
circonstances l'ammenèrent à devenir à ron tour maire, mais la
connaissant il ne pouvait en être autrement. Je suis sûr que la jeune
Cheyenne et tout ceux qui l'entoure sauront redresser cette ville, qui
n'a besoin que d'une chose un cap.



Vous possédez aussi un clergé développer par Dame Melisande et
Messire Griffes et des tas d'infrastructures. Si vous avez sût vous
rebellez fâce aux usurpateurs c'est que vous avez des hommes et femmes
forts et sérieux dans votre maréchaussée, Grantrol, Zabou83,
Toutefrayeur.



Je viens d'une ville qui se nomme Angoulême et je dois avouer que
si j'en parles c'est avec un peu beaucoup de fierté mais je suis
certains que vous ici aussi ont et auront toujours cette même fierté.



Prouvez aux gens qui jouent sur nous par la peur que vous n'avez pas peur d'eux.



Beaucoup me diront que c'est facile à dire alors qu'une loi
martiale existe en ce Comté et que même selon l'avis d'autres certains
habitants sont morts dans de drôles de circonstances. C'est vrai que
les conditions ne sont pas idéales. Mais on ne juge un bon marin que
dans le mauvais temps ou le petit temps, j'avais lorsqu'il fait beau.
On ne juge un bon boulanger que quand la farine se fait rare, et ainsi
de suite.



Je ne suis peut-être pas le meilleur juge, ni le meilleur
commentateur de votre vie et je ne me permettrais jamais d'accaparer ce
titre. Mais ce que je tenais à vous dire viens du coeur. Ayez confiance
en vous et au delà des nuages sombres vous verrez ressortir le soleil.



N'ayez pas peur.



Forth With

Voilà
plusieurs jours que Griffes était parti se dégourdir dans d’autres
cités… Quel plaisir de voyager… Et quel plaisir de rentrer…

Dans la ballade il vit une affiche un peu singulière… « N’ayez pas Peur ! »…
Quelle idée de dire cela… Est-ce un fou ou quelqu’un qui aime cette ville ?
Il s’approcha et lu… Et immédiatement un sourire sur mon visage apparu…


Il se baissa, prit un peu de boue dans le creux de sa main gauche et de son index droit, il dessina un cœur autour du mot « SARLAT »


_________________
[Homme de Foi et Emuvillain, ça c'est certain !
Vainqueur du concours de peinture et Comte du Périgord-Angoumois...]

Opale était heureuse de revoir ses amis. Ils n'étaient pas partis très longtemps, mais ils lui avaient bien manqué.

Elle vit Griffes et Cheyenne plongés en pleine lecture.
Guidée par sa curiosité, elle arriva à leur hauteur.

Et bien, que ce passe t-il ? Est-ce encore un nouvel arrêté ?

Ils lui firent signe de lire .

Opale fronça les yeux , parcourut très rapidement le mot, en chercha l'auteur.

Tiens, cela vient de Forth With. Ca alors ! Ca mérite une relecture.

Une fois le chose faite, elle se ressentit le coeur gonflé à bloc.

Ah, quel homme admirable ! Il est venu ici
avec ses gardes pour nous porter assistance et il pense même à nous
réinsuffler courage, espoir et fierté d'être Sarladais !

Opale souriait. Elle se sentait le coeur un peu plus léger.

--Lhermine
PNJ


elle avait vu quelqu'un visiblement en colère cracher sur une affiche un peu plus loin.
curieuse elle était..
une fois la furie partie, elle s'approcha donc pour lire l'affiche en question.

au fur et à mesure que les mots s'éclipsaient pour laisser place à d'autres, un sourire en coin vint s'afficher sur ses lèvres.

elle en avait entendu parler du périgord, ça oui..
et pas en bien.
comme il était facile de venir aujourd'hui faire montre de commisération en place publique.
un drame ? la prise de leur mairie ??
alors le sourire se transforma en éclat de rire, cherchant du regard autour d'elle quelqu'un pour pouvoir partager ce moment de grande rigolade ?

le maire s'en était bien sorti puisqu'il était comte aujourd'hui !!!

mais par contre ? qui parlait des morts innocents laissés partout sur les routes ? qui parlait du chagrin des familles et des amis de ces pauvres bougres qui ne demandaient rien d'autre que de pouvoir voyager tranquillement ? Personne.
où pouvait t'on voir que cet homme, ce faiseur d'affiche, qui personnellement avait dû en égorger plus d'un se repentait de cela ? ou simplement que cela lui posait grand problème de conscience ? nulle part.

nulle part il était fait montre d'un minimum de compassion pour ces familles dans le deuil.
les ordres. ah oui il fallait suivre les ordres.. certainement la réponse toute appropriée à ce genre de question.
mais qui dans son devoir n'avait jamais eu pour des raisons de justice ou de conscience personnelle l'envie de désobéir à ce genre d'ordre n'était pas digne de porter le titre d'humain.

elle eut bien envie de cracher à son tour sur cette affiche puante de démagogie, mais se retint pour laisser le temps au glaviot de la furie de bien couler le long de l'encre pour en dessiner des larmes.

dans un dernier regard méprisant pour cette affiche, elle fit demi tour, se demandant ce qui se passerait si un jour maudit une de leur mairie venait à être à nouveau attaquée.
la grande faucheuse ferait bien évidemment son retour, et les "n'ayez pas peur" ne voudraient plus rien dire.
dans son esprit, bien que libre de tout attachement à qui que ce soit, à quelque groupe que ce soit, elle pensait que si les périgourdins devaient avoir peur de quelque chose, ça n'était pas du petit brigand qui volait pour se nourrir ou s'enrichir un peu, mais bien de leurs "maitres" qui les considéraient comme quantité négligeable.